Victor Hugo - Les Misérables Tome V – Jean Valjean

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Les Misérables Tome V – Jean Valjean: краткое содержание, описание и аннотация

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Soulevé, le peuple de Paris est symbolisé par les combattants de la barricade. Jean Valjean s'est vu confier la garde de l'inspecteur Javert, arrêté par les insurgés. Il feint de l'exécuter mais le libère, puis sauve Marius blessé en passant par les égouts…

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– Tiens! dit un masque, une noce.

– Une fausse noce, reprit un autre. C’est nous qui sommes la vraie.

Et, trop loin pour pouvoir interpeller la noce, craignant d’ailleurs le holà des sergents de ville, les deux masques regardèrent ailleurs.

Toute la carrossée masquée eut fort à faire au bout d’un instant, la multitude se mit à la huer, ce qui est la caresse de la foule aux mascarades; et les deux masques qui venaient de parler durent faire front à tout le monde avec leurs camarades, et n’eurent pas trop de tous les projectiles du répertoire des halles pour répondre aux énormes coups de gueule du peuple. Il se fit entre les masques et la foule un effrayant échange de métaphores.

Cependant, deux autres masques de la même voiture, un espagnol au nez démesuré avec un air vieillot et d’énormes moustaches noires, et une poissarde maigre, et toute jeune fille, masquée d’un loup, avaient remarqué la noce, eux aussi, et, pendant que leurs compagnons et les passants s’insultaient, avaient un dialogue à voix basse.

Leur aparté était couvert par le tumulte et s’y perdait. Les bouffées de pluie avaient mouillé la voiture toute grande ouverte; le vent de février n’est pas chaud; tout en répondant à l’Espagnol, la poissarde, décolletée, grelottait, riait, et toussait.

Voici le dialogue:

– Dis donc.

– Quoi, daron [86]?

– Vois-tu ce vieux?

– Quel vieux?

– Là, dans la première roulotte [87]de la noce, de notre côté.

– Qui a le bras accroché dans une cravate noire?

– Oui.

– Eh bien?

– Je suis sûr que je le connais.

– Ah!

– Je veux qu’on me fauche le colabre et n’avoir de ma vioc dit vousaille, tonorgue ni mézig, si je ne colombe pas ce pantinois-là. [88]

– C’est aujourd’hui que Paris est Pantin.

– Peux-tu voir la mariée, en te penchant?

– Non.

– Et le marié?

– Il n’y a pas de marié dans cette roulotte-là.

– Bah!

– À moins que ce ne soit l’autre vieux.

– Tâche donc de voir la mariée en te penchant bien.

– Je ne peux pas.

– C’est égal, ce vieux qui a quelque chose à la patte, j’en suis sûr, je connais ça.

– Et à quoi ça te sert-il de le connaître?

– On ne sait pas. Des fois!

– Je me fiche pas mal des vieux, moi.

– Je le connais.

– Connais-le à ton aise.

– Comment diable est-il à la noce?

– Nous y sommes bien, nous.

– D’où vient-elle, cette noce?

– Est-ce que je sais?

– Écoute.

– Quoi?

– Tu devrais faire une chose.

– Quoi?

– Descendre de notre roulotte et filer [89]cette noce-là.

– Pourquoi faire?

– Pour savoir où elle va, et ce qu’elle est. Dépêche-toi de descendre, cours, ma fée [90], toi qui es jeune.

– Je ne peux pas quitter la voiture.

– Pourquoi ça?

– Je suis louée.

– Ah fichtre!

– Je dois ma journée de poissarde à la préfecture.

– C’est vrai.

– Si je quitte la voiture, le premier inspecteur qui me voit m’arrête. Tu sais bien.

– Oui, je sais.

– Aujourd’hui, je suis achetée par Pharos [91].

– C’est égal. Ce vieux m’embête.

– Les vieux t’embêtent. Tu n’es pourtant pas une jeune fille.

– Il est dans la première voiture.

– Eh bien?

– Dans la roulotte de la mariée.

– Après?

– Donc il est le père.

– Qu’est-ce que cela me fait?

– Je te dis qu’il est le père.

– Il n’y a pas que ce père-là.

– Écoute.

– Quoi?

– Moi, je ne peux guère sortir que masqué. Ici, je suis caché, on ne sait pas que j’y suis. Mais demain, il n’y a plus de masques. C’est mercredi des cendres. Je risque de tomber [92]. Il faut que je rentre dans mon trou. Toi, tu es libre.

– Pas trop.

– Plus que moi toujours.

– Eh bien, après?

– Il faut que tu tâches de savoir où est allée cette noce-là?

– Où elle va?

– Oui.

– Je le sais.

– Où va-t-elle donc?

– Au Cadran Bleu.

– D’abord ce n’est pas de ce côté-là.

– Eh bien! à la Râpée.

– Ou ailleurs.

– Elle est libre. Les noces sont libres.

– Ce n’est pas tout ça. Je te dis qu’il faut que tu tâches de me savoir ce que c’est que cette noce-là, dont est ce vieux, et où cette noce-là demeure.

– Plus souvent! voilà qui sera drôle. C’est commode de retrouver, huit jours après, une noce qui a passé dans Paris le mardi gras. Une tiquante [93]dans un grenier à foin! Est-ce que c’est possible?

– N’importe, il faudra tâcher. Entends-tu, Azelma?

Les deux files reprirent des deux côtés du boulevard leur mouvement en sens inverse, et la voiture des masques perdit de vue «la roulotte» de la mariée.

Chapitre II Jean Valjean a toujours son bras en écharpe

Réaliser son rêve. À qui cela est-il donné? Il doit y avoir des élections pour cela dans le ciel; nous sommes tous candidats à notre insu; les anges votent. Cosette et Marius avaient été élus.

Cosette, à la mairie et dans l’église, était éclatante et touchante. C’était Toussaint, aidée de Nicolette, qui l’avait habillée.

Cosette avait sur une jupe de taffetas blanc sa robe de guipure de Binche, un voile de point d’Angleterre, un collier de perles fines, une couronne de fleurs d’oranger; tout cela était blanc, et, dans cette blancheur, elle rayonnait. C’était une candeur exquise se dilatant et se transfigurant dans la clarté. On eût dit une vierge en train de devenir déesse.

Les beaux cheveux de Marius étaient lustrés et parfumés; on entrevoyait çà et là, sous l’épaisseur des boucles, des lignes pâles qui étaient les cicatrices de la barricade.

Le grand-père, superbe, la tête haute, amalgamant plus que jamais dans sa toilette et dans ses manières toutes les élégances du temps de Barras, conduisait Cosette. Il remplaçait Jean Valjean qui, à cause de son bras en écharpe, ne pouvait donner la main à la mariée.

Jean Valjean, en noir, suivait et souriait.

– Monsieur Fauchelevent, lui disait l’aïeul, voilà un beau jour. Je vote la fin des afflictions et des chagrins! Il ne faut plus qu’il y ait de tristesse nulle part désormais. Pardieu! je décrète la joie! Le mal n’a pas le droit d’être. Qu’il y ait des hommes malheureux, en vérité, cela est honteux pour l’azur du ciel. Le mal ne vient pas de l’homme qui, au fond, est bon. Toutes les misères humaines ont pour chef-lieu et pour gouvernement central l’enfer, autrement dit les Tuileries du diable. Bon, voilà que je dis des mots démagogiques à présent! Quant à moi, je n’ai plus d’opinion politique; que tous les hommes soient riches, c’est-à-dire joyeux, voilà à quoi je me borne.

Quand, à l’issue de toutes les cérémonies, après avoir prononcé devant le maire et devant le prêtre tous les oui possibles, après avoir signé sur les registres à la municipalité et à la sacristie, après avoir échangé leurs anneaux, après avoir été à genoux coude à coude sous le poêle de moire blanche dans la fumée de l’encensoir, ils arrivèrent se tenant par la main, admirés et enviés de tous, Marius en noir, elle en blanc, précédés du suisse à épaulettes de colonel frappant les dalles de sa hallebarde, entre deux haies d’assistants émerveillés, sous le portail de l’église ouvert à deux battants, prêts à remonter en voiture et tout étant fini, Cosette ne pouvait encore y croire. Elle regardait Marius, elle regardait la foule, elle regardait le ciel; il semblait qu’elle eût peur de se réveiller. Son air étonné et inquiet lui ajoutait on ne sait quoi d’enchanteur. Pour s’en retourner, ils montèrent ensemble dans la même voiture, Marius près de Cosette; M. Gillenormand et Jean Valjean leur faisaient vis-à-vis. La tante Gillenormand avait reculé d’un plan, et était dans la seconde voiture. – Mes enfants, disait le grand-père, vous voilà monsieur le baron et madame la baronne avec trente mille livres de rente. Et Cosette, se penchant tout contre Marius, lui caressa l’oreille de ce chuchotement angélique: – C’est donc vrai. Je m’appelle Marius. Je suis madame Toi.

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