Victor Hugo - Les Misérables Tome V – Jean Valjean
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M. Fauchelevent avait presque place parmi ces êtres évanouis. Marius hésitait à croire que le Fauchelevent de la barricade fût le même que ce Fauchelevent en chair et en os, si gravement assis près de Cosette. Le premier était probablement un de ces cauchemars apportés et remportés par ses heures de délire. Du reste, leurs deux natures étant escarpées, aucune question n’était possible de Marius à M. Fauchelevent. L’idée ne lui en fût pas même venue. Nous avons indiqué déjà ce détail caractéristique.
Deux hommes qui ont un secret commun, et qui, par une sorte d’accord tacite, n’échangent pas une parole à ce sujet, cela est moins rare qu’on ne pense.
Une fois seulement, Marius tenta un essai. Il fit venir dans la conversation la rue de la Chanvrerie, et, se tournant vers M. Fauchelevent, il lui dit:
– Vous connaissez bien cette rue-là?
– Quelle rue?
– La rue de la Chanvrerie?
– Je n’ai aucune idée du nom de cette rue-là, répondit M. Fauchelevent du ton le plus naturel du monde.
La réponse, qui portait sur le nom de la rue, et point sur la rue elle-même, parut à Marius plus concluante qu’elle ne l’était.
– Décidément, pensa-t-il, j’ai rêvé. J’ai eu une hallucination. C’est quelqu’un qui lui ressemblait. M. Fauchelevent n’y était pas.
Chapitre VIII Deux hommes impossibles à retrouver
L’enchantement, si grand qu’il fût, n’effaça point dans l’esprit de Marius d’autres préoccupations.
Pendant que le mariage s’apprêtait et en attendant l’époque fixée, il fit faire de difficiles et scrupuleuses recherches rétrospectives.
Il devait de la reconnaissance de plusieurs côtés; il en devait pour son père, il en devait pour lui-même.
Il y avait Thénardier; il y avait l’inconnu qui l’avait rapporté, lui Marius, chez M. Gillenormand.
Marius tenait à retrouver ces deux hommes, n’entendant point se marier, être heureux et les oublier, et craignant que ces dettes du devoir non payées ne fissent ombre sur sa vie, si lumineuse désormais. Il lui était impossible de laisser tout cet arriéré en souffrance derrière lui, et il voulait, avant d’entrer joyeusement dans l’avenir, avoir quittance du passé.
Que Thénardier fût un scélérat, cela n’ôtait rien à ce fait qu’il avait sauvé le colonel Pontmercy. Thénardier était un bandit pour tout le monde, excepté pour Marius.
Et Marius, ignorant la véritable scène du champ de bataille de Waterloo, ne savait pas cette particularité, que son père était vis-à-vis de Thénardier dans cette situation étrange de lui devoir la vie sans lui devoir de reconnaissance.
Aucun des divers agents que Marius employa ne parvint à saisir la piste de Thénardier. L’effacement semblait complet de ce côté-là. La Thénardier était morte en prison pendant l’instruction du procès. Thénardier et sa fille Azelma, les deux seuls qui restassent de ce groupe lamentable, avaient replongé dans l’ombre. Le gouffre de l’inconnu social s’était silencieusement refermé sur ces êtres. On ne voyait même plus à la surface ce frémissement, ce tremblement, ces obscurs cercles concentriques qui annoncent que quelque chose est tombé là, et qu’on peut y jeter la sonde.
La Thénardier étant morte, Boulatruelle étant mis hors de cause, Claquesous ayant disparu, les principaux accusés s’étant échappés de prison, le procès du guet-apens de la masure Gorbeau avait à peu près avorté. L’affaire était restée assez obscure. Le banc des assises avait dû se contenter de deux subalternes, Panchaud, dit Printanier, dit Bigrenaille, et Demi-Liard, dit Deux-Milliards, qui avaient été condamnés contradictoirement à dix ans de galères. Les travaux forcés à perpétuité avaient été prononcés contre leurs complices évadés et contumaces. Thénardier, chef et meneur, avait été, par contumace également, condamné à mort. Cette condamnation était la seule chose qui restât sur Thénardier, jetant sur ce nom enseveli sa lueur sinistre, comme une chandelle à côté d’une bière.
Du reste, en refoulant Thénardier dans les dernières profondeurs par la crainte d’être ressaisi, cette condamnation ajoutait à l’épaississement ténébreux qui couvrait cet homme.
Quant à l’autre, quant à l’homme ignoré qui avait sauvé Marius, les recherches eurent d’abord quelque résultat, puis s’arrêtèrent court. On réussit à retrouver le fiacre qui avait rapporté Marius rue des Filles-du-Calvaire dans la soirée du 6 juin. Le cocher déclara que le 6 juin, d’après l’ordre d’un agent de police, il avait «stationné» depuis trois heures de l’après-midi jusqu’à la nuit, sur le quai des Champs-Élysées, au-dessus de l’issue du Grand Égout; que, vers neuf heures du soir, la grille de l’égout qui donne sur la berge de la rivière s’était ouverte; qu’un homme en était sorti, portant sur ses épaules un autre homme, qui semblait mort; que l’agent, lequel était en observation sur ce point, avait arrêté l’homme vivant et saisi l’homme mort; que, sur l’ordre de l’agent, lui cocher avait reçu «tout ce monde-là» dans son fiacre; qu’on était allé d’abord rue des Filles-du-Calvaire; qu’on y avait déposé l’homme mort; que l’homme mort, c’était monsieur Marius, et que lui cocher le reconnaissait bien, quoiqu’il fût vivant «cette fois-ci»; qu’ensuite on était remonté dans sa voiture, qu’il avait fouetté ses chevaux, que, à quelques pas de la porte des Archives, on lui avait crié de s’arrêter, que là, dans la rue, on l’avait payé et quitté, et que l’agent avait emmené l’autre homme; qu’il ne savait rien de plus; que la nuit était très noire.
Marius, nous l’avons dit, ne se rappelait rien. Il se souvenait seulement d’avoir été saisi en arrière par une main énergique au moment où il tombait à la renverse dans la barricade; puis tout s’effaçait pour lui. Il n’avait repris connaissance que chez M. Gillenormand.
Il se perdait en conjectures.
Il ne pouvait douter de sa propre identité. Comment se faisait-il pourtant que, tombé rue de la Chanvrerie, il eût été ramassé par l’agent de police sur la berge de la Seine, près du pont des Invalides? Quelqu’un l’avait emporté du quartier des halles aux Champs-Élysées. Et comment? Par l’égout. Dévouement inouï!
Quelqu’un? Qui?
C’était cet homme que Marius cherchait.
De cet homme, qui était son sauveur, rien; nulle trace; pas le moindre indice.
Marius, quoique obligé de ce côté-là à une grande réserve, poussa ses recherches jusqu’à la préfecture de police. Là, pas plus qu’ailleurs, les renseignements pris n’aboutirent à aucun éclaircissement. La préfecture en savait moins que le cocher de fiacre. On n’y avait connaissance d’aucune arrestation opérée le 6 juin à la grille du Grand Égout; on n’y avait reçu aucun rapport d’agent sur ce fait qui, à la préfecture, était regardé comme une fable. On y attribuait l’invention de cette fable au cocher. Un cocher qui veut un pourboire est capable de tout, même d’imagination. Le fait, pourtant, était certain, et Marius n’en pouvait douter, à moins de douter de sa propre identité, comme nous venons de le dire.
Tout, dans cette étrange énigme, était inexplicable.
Cet homme, ce mystérieux homme, que le cocher avait vu sortir de la grille du Grand Égout portant sur son dos Marius évanoui, et que l’agent de police aux aguets avait arrêté en flagrant délit de sauvetage d’un insurgé, qu’était-il devenu? qu’était devenu l’agent lui-même? Pourquoi cet agent avait-il gardé le silence? l’homme avait-il réussi à s’évader? avait-il corrompu l’agent? Pourquoi cet homme ne donnait-il aucun signe de vie à Marius qui lui devait tout? Le désintéressement n’était pas moins prodigieux que le dévouement. Pourquoi cet homme ne reparaissait-il pas? Peut-être était-il au-dessus de la récompense, mais personne n’est au-dessus de la reconnaissance. Était-il mort? quel homme était-ce? quelle figure avait-il? Personne ne pouvait le dire. Le cocher répondait: La nuit était très noire. Basque et Nicolette, ahuris, n’avaient regardé que leur jeune maître tout sanglant. Le portier, dont la chandelle avait éclairé la tragique arrivée de Marius, avait seul remarqué l’homme en question, et voici le signalement qu’il en donnait: «Cet homme était épouvantable.»
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