Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Quels vauriens que Gania, Barbe et Ptitsine! Je ne me querellerai pas avec eux, mais à partir de maintenant chacun de nous suivra sa voie! Ah! prince, j’ai éprouvé depuis hier bien des sentiments nouveaux; c’est une leçon pour moi! Je considère maintenant que je dois subvenir à l’existence de ma mère; bien qu’elle soit chez Barbe à l’abri du besoin, ce n’est pas cela…

Il se rappela qu’on l’attendait et se leva précipitamment; puis, s’étant enquis en hâte de la santé du prince et ayant reçu la réponse, il ajouta avec vivacité:

– N’y a-t-il pas encore autre chose? J’ai entendu dire qu’hier… (d’ailleurs cela n’est pas mon affaire), mais si vous avez jamais besoin, pour quoi que ce soit, d’un serviteur fidèle, vous l’avez devant vous. Il me semble que ni l’un ni l’autre ne sommes heureux, n’est-ce pas? Mais… je ne vous interroge pas, je ne vous interroge pas…

Quand il fut parti, le prince se plongea plus profondément encore dans ses réflexions. Tous lui prophétisaient le malheur, tous avaient déjà tiré leurs conclusions, tous avaient l’air de savoir une chose que lui ignorait. Lébédev posait des questions insidieuses, Kolia faisait des allusions directes, Véra pleurait. Il finit par esquisser un geste de dépit. «Maudite, maladive défiance!» se dit-il.

Son visage se rasséréna vers les deux heures quand il vit les dames Epantchine venir lui rendre visite «pour une petite minute». C’était bien en effet une visite d’une minute qui les amenait. Elisabeth Prokofievna avait déclaré aussitôt après le déjeuner que l’on irait tous ensemble faire une promenade. Elle avait dit cela d’un ton de commandement, coupant, sec et sans explication. Tout le monde sortit, c’est-à-dire la maman, les demoiselles et le prince Stch… Elisabeth Prokofievna s’engagea tout droit dans une direction opposée à celle que l’on prenait chaque jour. Tous comprirent ce dont il s’agissait, mais gardèrent le silence par crainte d’irriter la maman, qui marchait en tête sans se retourner, comme pour esquiver les reproches ou les objections. À la fin Adélaïde lui fit remarquer qu’il n’était pas nécessaire de courir si vite pour se promener et qu’on n’arriverait pas à la suivre.

– À propos, dit soudain Elisabeth Prokofievna en faisant volte-face, nous passons maintenant à proximité de chez lui. Quoi qu’en puisse penser Aglaé et quoi qu’il advienne par la suite, ce n’est pas un étranger pour nous; encore moins maintenant qu’il est malheureux et malade. Pour ce qui est de moi du moins, je vais lui faire une visite. Me suive qui voudra; libre à chacun de continuer sa promenade.

Naturellement tout le monde entra. Le prince, comme il convenait, s’empressa de s’excuser encore une fois pour le vase qu’il avait brisé la veille et… pour le scandale.

– Allons, ce n’est rien! répondit Elisabeth Prokofievna; ce n’est pas le vase qui me fait de la peine, c’est toi. Ainsi tu reconnais maintenant toi-même qu’il y a eu scandale: c’est toujours le lendemain matin que l’on s’en rend compte… mais cela non plus ne tire pas à conséquence, car chacun voit à présent que tu n’es pas responsable. Enfin au revoir! Si tu en as la force, fais une promenade et ensuite un nouveau somme, c’est le conseil que je te donne. Si la fantaisie t’en prend, viens chez nous comme par le passé; sois convaincu une fois pour toutes que, quoi qu’il advienne et quoi qu’il en résulte, tu resteras quand même l’ami de notre maison, ou du moins le mien. Je puis au moins répondre de moi…

En l’entendant protester ainsi de ses sentiments, tous s’empressèrent d’y faire écho. Ils se retirèrent. Mais dans leur hâte naïve à dire quelque chose d’aimable et de réconfortant ils avaient eu une cruauté dont Elisabeth Prokofievna ne s’était pas même avisée. L’invitation à revenir comme «par le passé» et la restriction «ou du moins le mien» sonnaient de nouveau comme un avertissement. Le prince se remémora l’attitude d’Aglaé; sans doute elle lui avait adressé en entrant et en sortant un sourire charmant, mais elle n’avait pas proféré une parole, même lorsque tous les autres avaient protesté de leur amitié; toutefois elle avait à deux reprises fixé son regard sur lui. Son visage était plus pâle qu’à l’ordinaire, comme après une mauvaise nuit. Le prince résolut d’aller sans faute les voir le soir même «comme par le passé» et il consulta fiévreusement sa montre.

Trois minutes après le départ des Epantchine Véra entra.

– Léon Nicolaïévitch, je viens de recevoir d’Aglaé Ivanovna une commission confidentielle pour vous.

Le prince fut si ému qu’il se mit à trembler.

– Un billet?

– Non, une commission de vive voix; elle a tout juste eu le temps de m’en faire part. Elle vous prie instamment de ne pas vous absenter de toute la journée, ne serait-ce qu’une minute, jusqu’à sept heures ou même neuf heures du soir, je ne l’ai pas bien entendue préciser ce point.

– Mais… pourquoi cela? Qu’est-ce que cela signifie?

– Je n’en sais rien; seulement elle m’a chargé impérieusement de vous faire cette commission.

– Elle a employé ce terme: «impérieusement»?

– Non, elle ne s’est pas exprimée avec autant de netteté; elle a eu à peine le temps de me parler en se retournant; heureusement que je me suis rapprochée d’elle. Mais à sa physionomie on voyait qu’il s’agissait d’un ordre, impérieux ou non. Elle m’a regardé d’une façon telle que le cœur m’en a défailli…

Le prince posa encore une ou deux questions, mais n’en apprit pas davantage; par contre son inquiétude s’accrut. Resté seul il s’allongea sur le divan et retomba dans ses conjectures: «Il y aura peut-être quelqu’un chez eux avant neuf heures et elle a encore peur que je ne me livre à quelque excentricité en présence des visiteurs», se dit-il enfin et il se remit à attendre le soir avec impatience en regardant sa montre.

Mais l’explication de l’énigme lui fut donnée bien avant le soir, sous la forme d’une nouvelle visite et même d’une seconde et non moins angoissante énigme: juste une demi-heure après le départ des Epantchine, Hippolyte se présenta à lui; il était si las et si exténué qu’il entra sans dire un mot, tomba littéralement dans un fauteuil comme privé de connaissance et fut secoué d’une intolérable quinte de toux accompagnée de crachements de sang. Ses yeux étincelaient et des taches rouges apparaissaient sur ses joues. Le prince lui murmura quelques mots auxquels il ne répondit pas, se bornant pendant un temps assez long encore à faire un geste de la main pour qu’on ne le troublât point. Enfin il se remit.

– Je m’en vais! proféra-t-il avec effort et d’une voix rauque.

– Voulez-vous que je vous accompagne?… dit le prince en se levant; mais il s’arrêta et se rappela qu’on venait de lui interdire de sortir.

Hippolyte se prit à rire.

– Ce n’est pas de chez vous que je m’en vais, continua-t-il de la même voix râlante et essoufflée. Tout au contraire, j’ai jugé nécessaire de venir vous entretenir d’une affaire… sans quoi je ne vous aurais pas dérangé. C’est là-bas que je m’en vais, et cette fois pour de bon, je crois. Kapout! Je ne dis pas cela pour solliciter la commisération, je vous l’assure… je me suis même mis au lit ce matin à dix heures dans, l’idée de ne plus me lever jusqu’à ce moment-là. Mais je me suis ravisé et me suis relevé encore une fois pour venir chez vous… c’est dire qu’il le fallait.

– Vous faites peine à voir, vous auriez dû m’appeler, plutôt que de vous donner ce mal.

– Bon: voilà qui est suffisant. Vous m’avez plaint, donc vous avez satisfait aux exigences de la politesse mondaine… Ah! j’oubliais: comment allez-vous?

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