Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Je suis bien. Hier je ne l’étais pas… tout à fait.

– Je sais, on me l’a dit. Le vase de Chine s’en est ressenti. Dommage que je n’aie pas été là! Mais j’arrive au fait. D’abord j’ai eu aujourd’hui le plaisir de voir Gabriel Ardalionovitch venir à un rendez-vous avec Aglaé Ivanovna près du banc vert. J’ai admiré à quel point un homme peut avoir l’air sot. Je l’ai fait remarquer à Aglaé Ivanovna elle-même après le départ de Gabriel Ardalionovitch… Vous, je crois que rien ne vous étonne, prince, ajouta-t-il en regardant d’un air sceptique le placide visage de son interlocuteur; on dit que ne s’étonner de rien est la marque d’un grand esprit: à mon avis on pourrait tout aussi bien y voir l’indice d’une profonde bêtise… Du reste ce n’est pas à vous que je pense en disant cela, excusez-moi… Je suis très malheureux aujourd’hui dans le choix de mes expressions.

– Je savais depuis hier que Gabriel Ardalionovitch… commença le prince qui s’arrêta court, visiblement troublé, bien qu’Hippolyte fût outré de son peu d’émoi.

– Vous le saviez? Voilà une nouvelle! D’ailleurs ne vous donnez pas la peine de me raconter… Et vous n’avez pas assisté aujourd’hui à l’entrevue??

– Vous avez dû le constater, puisque vous-même y étiez.

– Vous auriez pu être dissimulé derrière un buisson. Au reste je suis content, pour vous naturellement, car je vous croyais déjà supplanté par Gabriel Ardalionovitch!

– Je vous prie de ne pas me parler de cela, Hippolyte, surtout sur ce ton-là.

– D’autant que vous savez déjà tout.

– Vous vous trompez. On ne m’a presque rien appris et Aglaé Ivanovna sait à coup sûr que je ne suis au courant de rien. J’ignorais même tout de ce rendez-vous… Vous dites qu’il y a eu un rendez-vous? Eh bien! c’est bon, laissons cela…

– Mais comment vous comprendre? Vous dites tantôt que vous saviez, tantôt que vous ne saviez pas. Vous ajoutez: «C’est bon, laissons cela.» Ah! mais non, ne soyez pas si confiant! Surtout si vous ne savez rien. Et c’est justement parce que vous ne savez rien que vous êtes confiant. Or connaissez-vous les calculs de ces deux personnages, le frère et la sœur? Peut-être vous en doutez-vous?… C’est bien, c’est bien, n’en parlons plus, ajouta-t-il en surprenant un geste d’impatience du prince. – Je suis venu ici pour une affaire personnelle sur laquelle je veux… m’expliquer. Le diable m’emporte, on ne peut même pas mourir sans s’expliquer! c’est effrayant ce que j’ai d’explications à donner! Voulez-vous m’écouter?

– Parlez, je vous écoute.

– Néanmoins je change encore d’idée: je commencerai tout de même par ce qui concerne Gania. Imaginez-vous cela? on m’avait donné aujourd’hui à moi aussi rendez-vous au banc vert! Je ne veux d’ailleurs pas mentir: c’est moi qui avais insisté pour obtenir ce rendez-vous en promettant de révéler un secret. Je ne sais pas si je suis arrivé trop tôt (je crois en effet que j’ai devancé l’heure), mais je venais à peine de prendre place à côté d’Aglaé Ivanovna que j’ai vu apparaître Gabriel Ardalionovitch et Barbe Ardalionovna, bras dessus bras dessous comme à la promenade. Ils ont eu l’air d’être stupéfaits et même confondus de me voir là, car ils ne s’y attendaient pas. Aglaé Ivanovna a rougi, et croyez-en ce que vous voudrez, elle a même un peu perdu contenance, soit à cause de ma présence, soit simplement en voyant Gabriel Ardalionovitch qui était vraiment trop beau. Enfin le fait est qu’elle est devenue toute rouge et qu’elle a dénoué la situation en un clin d’œil de la manière la plus comique. Elle s’est levée à demi, elle a répondu au salut de Gabriel Ardalionovitch et au sourire obséquieux de Barbe Ardalionovna, puis leur a dit sur un ton brusque et décidé: «J’ai seulement voulu vous exprimer en personne la satisfaction que m’inspirent la sincérité et la cordialité de vos sentiments; croyez bien que, le jour où j’aurai besoin d’y faire appel, je ne manquerai pas…» Là-dessus elle les a congédiés d’un signe de tête et ils s’en sont allés, déconfits ou triomphants, je ne saurais le dire. Pour ce qui est de Gania, aucun doute qu’il ait fait sotte contenance: il n’a rien compris et est devenu rouge comme une écrevisse (sa physionomie peut parfois prendre une expression étonnante!). Mais Barbe Ardalionovna a compris, je crois, qu’il fallait filer au plus vite et qu’on n’en pouvait demander davantage à Aglaé; elle a entraîné son frère. Elle est plus sensée que lui et je suis convaincu que maintenant elle triomphe. Quant à moi, j’étais venu pour m’entendre avec Aglaé Ivanovna au sujet de l’entrevue projetée avec Nastasie Philippovna.

– Avec Nastasie Philippovna! s’écria le prince.

– Eh! eh! il me semble que vous perdez votre flegme et que vous commencez à vous étonner? Je suis ravi de voir que vous voulez ressembler à un homme. En retour je vais vous divertir. Voyez ce que l’on gagne à se montrer serviable envers les jeunes demoiselles d’âme noble: aujourd’hui j’ai reçu d’elle un soufflet.

– Au moral, s’entend? demanda involontairement le prince.

– Oui, pas au physique. Je crois qu’il n’y aurait pas de main pour se lever contre un homme dans mon état; même une femme, même Gania ne me frapperait pas! Cependant hier, il y a eu un moment où j’ai bien cru qu’il allait se jeter sur moi… Je parie que je devine votre pensée en ce moment? Vous vous dites: «Soit, il ne faut pas le battre; en revanche on pourrait bien, on devrait même bien l’étouffer pendant son sommeil avec un oreiller ou un linge mouillé…» Je lis en ce moment cette pensée sur votre visage.

– Jamais je n’ai eu une pareille idée! protesta le prince avec dégoût.

– Je ne sais… cette nuit j’ai rêvé qu’un individu m’étouffait avec un linge mouillé… Allons, je vous dirai qui c’était: figurez-vous que c’était Rogojine! Qu’en pensez-vous? Peut-on étouffer un homme à l’aide d’un linge mouillé?

– Je l’ignore…

– J’ai entendu dire que la chose était possible. C’est bien, n’en parlons plus. Maintenant, voyons: pourquoi suis-je un cancanier? Pourquoi m’a-t-elle aujourd’hui traité de cancanier? Et remarquez qu’elle ne l’a fait qu’après m’avoir écouté jusqu’au dernier mot et m’avoir même questionné… Voilà bien les femmes! C’est pour elle que je suis entré en relations avec Rogojine, personnage d’ailleurs intéressant; pour elle que j’ai arrangé une rencontre avec Nastasie Philippovna. Peut-être l’ai-je froissée dans son amour-propre quand j’ai laissé entendre qu’elle voulait profiter des «restes» de Nastasie Philippovna? Je ne le nie pas; je lui ai toujours répété cela, mais je l’ai fait dans son intérêt; je lui ai écrit deux lettres sur ce ton et je me suis exprimé de même aujourd’hui lors de notre entrevue… Tout dernièrement encore j’ai pris sur moi de lui dire que c’était mortifiant pour elle… Au surplus, ce mot «restes» n’est pas de mon cru; je l’ai emprunté à d’autres; du moins tout le monde l’employait chez Gania, elle-même l’a confirmé. Alors de quel droit me traite-t-elle de cancanier? Je vois, je vois: vous avez en ce moment une furieuse envie de rire à mes dépens et je parie que vous m’appliquez ces vers stupides:

Peut-être qu’à mon triste déclin

L’amour brillera d’un sourire d’adieu.

Ha! ha! ha! s’écria-t-il soudain dans un accès de rire convulsif suivi d’une quinte de toux. – Remarquez, ajouta-t-il d’une voix râlante, comme ce Gania est inconséquent: il parle de «restes» et lui-même, n’est-ce pas de «restes» qu’il cherche à profiter?

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