Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Ne faites pas attention, Elisabeth Prokofievna; je n’ai pas d’accès et je ne vais pas tarder à partir. Je sais que je… suis un disgracié de la nature. J’ai été malade durant vingt-quatre ans, ou, plus exactement, jusqu’à l’âge de vingt-quatre ans. Considérez-moi comme encore malade à présent. Je m’en irai tout de suite, tout de suite, soyez-en sûrs. Je ne rougis pas, car ce serait, n’est-ce pas? une chose étrange de rougir de mon infirmité. Mais je suis de trop dans la société. Ce n’est pas par amour-propre que j’en fais la remarque… J’ai bien réfléchi pendant ces trois jours et j’ai conclu que mon devoir était de vous prévenir sincèrement et loyalement à la première occasion. Il y a certaines idées, certaines idées élevées dont je me garderai de parler pour ne pas me mettre tous les rieurs à dos; le prince Stch… a fait tout à l’heure une allusion à cela… Je n’ai pas un geste qui ne détonne, j’ignore le sentiment de la mesure. Mon langage ne correspond pas à mes pensées et, par là, il les ravale. Aussi n’ai-je pas le droit… En outre je suis soupçonneux. Je… je suis convaincu que nul ne peut m’offenser dans cette maison et que j’y suis aimé plus que je ne le mérite. Mais je sais (et à n’en pouvoir douter) que vingt-quatre années de maladie ne sont pas sans laisser des traces et qu’il est impossible que l’on ne se moque pas de moi… de temps en temps… n’est-il pas vrai?

Il promena sur l’assistance un regard circulaire comme s’il attendait une réponse et une décision. Tout le monde avait été, péniblement surpris par cette sortie inattendue et maladive, que rien ne motivait et qui donna naissance à un singulier incident.

– Pourquoi dites-vous cela ici? s’exclama brusquement. Aglaé. – Pourquoi leur dites-vous cela… à ces gens-là?

Elle paraissait au paroxysme de l’indignation; ses yeux fulguraient. Le prince, qui était resté muet devant elle, fut envahi par une pâleur soudaine. Aglaé éclata:

– Il n’y a pas ici une seule personne qui soit digne d’entendre ces paroles! Tous, tant qu’ils sont, ne valent pas votre petit doigt, ni votre esprit, ni votre cœur. Vous êtes plus honnête qu’eux tous; vous l’emportez sur eux tous en noblesse, en bonté, en intelligence. Il y a ici des gens indignes de ramasser le mouchoir qui vient de vous tomber des mains… Alors pourquoi vous humiliez-vous et vous mettez-vous au-dessous d’eux tous? Pourquoi avez-vous tout bouleversé en vous? Pourquoi manquez-vous de fierté?

– Mon Dieu! qui aurait cru cela! fit Elisabeth Prokofievna en joignant les mains.

– Hourra pour le chevalier pauvre! s’écria Kolia enthousiasmé.

– Taisez-vous!… Comment ose-t-on m’offenser ici, dans votre maison! dit brutalement à sa mère Aglaé en proie à un de ces éclats de surexcitation où l’on ne connaît ni bornes ni obstacles. – Pourquoi me persécutent-ils tous, du premier au dernier? Pourquoi, prince, me harcèlent-ils depuis trois jours à cause de vous? Pour rien au monde je ne vous épouserai! Sachez que je ne le ferai jamais ni à aucun prix! Mettez-vous bien cela dans la tête! Est-ce qu’on peut épouser un être aussi ridicule que vous? Regardez-vous donc en ce moment dans une glace et voyez la tournure que vous avez!… Pourquoi me taquinent-ils en prétendant que je vais vous épouser? Vous devez le savoir! Sans doute êtes-vous de connivence avec eux?

– Personne ne l’a jamais taquinée! balbutia Adélaïde effrayé.

– Jamais personne n’en a eu l’idée. Jamais il n’en a été question! s’exclama Alexandra Ivanovna.

– Qui l’a taquinée? Quand l’a-t-on taquinée? Qui a pu lui dire une chose semblable? Délire-t-elle ou a-t-elle son bon sens? demanda Elisabeth Prokofievna frémissante de colère et s’adressant à tout l’auditoire.

– Tous l’ont dit; tous sans exception m’ont rebattu les oreilles avec cela pendant ces trois jours! Eh bien, jamais, jamais je ne l’épouserai! proféra Aglaé sur un ton déchirant.

Là-dessus elle fondit en larmes, se cacha le visage dans son mouchoir et se laissa tomber sur une chaise.

– Mais il ne t’a même pas dem…

– Je ne vous ai pas demandée en mariage, Aglaé Ivanovna, dit le prince comme involontairement.

– Quoi? Qu’est-ce à dire? s’écria Elisabeth Prokofievna sur un ton où se mêlaient la surprise, l’indignation et l’effroi.

Elle n’en pouvait croire ses oreilles. Le prince se mit à prononcer des paroles entrecoupées:

– J’ai voulu dire… j’ai voulu dire… J’ai seulement voulu expliquer à Aglaé Ivanovna… ou plutôt avoir l’honneur de lui expliquer que je n’ai nullement eu l’intention… d’avoir l’honneur de demander sa main… et même à l’avenir… Je n’ai en cette affaire aucune faute à me reprocher, aucune, Aglaé Ivanovna, Dieu m’en est témoin! Jamais je n’ai eu l’intention de demander votre main; l’idée même ne m’en est jamais venue et elle ne me viendra jamais, vous le verrez; n’en doutez pas! Quelque méchant homme a dû me calomnier auprès de vous. Mais vous pouvez être tranquille!

En parlant il s’était rapproché d’Aglaé. Elle écarta le mouchoir qui cachait son visage et jeta sur lui un rapide coup d’œil. Elle vit sa mine effrayée, comprit le sens de ses paroles et partit à son nez d’un brusque éclat de rire. Ce rire était si franc et si moqueur qu’il gagna Adélaïde; après avoir, elle aussi, regardé le prince, celle-ci prit sa sœur dans ses bras et s’esclaffa avec la même irrésistible et enfantine gaîté. En les voyant, le prince se mit lui-même à sourire. Il répétait avec une expression de joie et de bonheur:

– Ah! Dieu soit loué! Dieu soit loué!

Alors, à son tour, Alexandra n’y tint plus et se prit à pouffer de rire, et de tout son cœur. L’hilarité des trois sœurs semblait ne pas devoir prendre fin.

– Voyons, elles sont folles! bougonna Elisabeth Prokofievna. Tantôt elles vous font peur, tantôt…

Mais le rire avait gagné le prince Stch…, Eugène Pavlovitch et même Kolia qui ne pouvait plus se contenir et regardait alternativement les uns et les autres. Le prince faisait comme eux.

– Allons nous promener! Allons! s’écria Adélaïde. Que tout le monde vienne, et que le prince se joigne à nous! Vous n’avez aucune raison de vous retirer, prince, gentil comme vous l’êtes. N’est-ce pas qu’il est gentil, Aglaé? N’est-ce pas vrai, maman? Au surplus il faut absolument que je l’embrasse pour… pour son explication de tout à l’heure avec Aglaé. Il le faut. Maman, chère maman, vous me permettez de l’embrasser? Aglaé, permets-moi d’embrasser ton prince! s’écria la jeune espiègle.

Et, joignant le geste à la parole, elle s’élança vers le prince et l’embrassa sur le front. Celui-ci lui prit les mains et les serra avec tant de vigueur qu’Adélaïde faillit pousser un cri. Il la regarda avec une joie infinie et, portant brusquement la main de la jeune fille à ses lèvres, il la lui baisa trois fois.

– Allons, en route! fit Aglaé. Prince, vous serez mon cavalier. Tu permets, maman? N’est-il pas un fiancé qui vient de me refuser? N’est-ce pas, prince, que vous avez renoncé à moi pour toujours? Mais ce n’est pas ainsi qu’on donne le bras à une dame. Est-ce que vous ne savez pas comment on doit donner le bras? C’est bien, maintenant; allons et prenons les devants. Voulez-vous que nous marchions les premiers et en tête à tête [6] ?

Elle parlait sans arrêt et riait encore par accès.

– Loué soit Dieu! Loué soit Dieu! répétait Elisabeth Prokofievna, sans savoir au juste de quoi elle se réjouissait.

«Voilà des gens bien étranges!» pensa le prince Stch… pour la centième fois peut-être depuis qu’il les fréquentait, mais… ces gens étranges lui plaisaient. Peut-être n’éprouvait-il pas tout à fait le même sentiment à l’égard du prince; lorsqu’on partit en promenade, il prit un air renfrogné et une mine soucieuse.

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