Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Mon Dieu! Est-il possible qu’elle choisisse un pareil… Ne perd-elle pas complètement la tête? murmura rageusement Elisabeth Prokofievna.

– C’est une plaisanterie. C’est la répétition de la plaisanterie de l’autre jour avec le «chevalier pauvre»; rien de plus, chuchota avec assurance Alexandra à l’oreille de sa mère. Elle recommence à le taquiner à sa façon. Seulement cette plaisanterie passe la mesure, il faut y mettre un terme, maman! Tantôt elle a fait des contorsions comme une comédienne et ses simagrées nous ont effrayées.

– C’est encore heureux qu’elle ait affaire à un pareil idiot, murmura Elisabeth Prokofievna, que la réflexion de sa fille avait tout de même soulagée.

Le prince cependant avait entendu qu’on l’appelait idiot. Il tressaillit, mais nullement à cause de ce qualificatif qu’il oublia sur-le-champ. C’est que, dans la foule, non loin de la place où il était assis, de côté (il n’aurait pu indiquer exactement ni l’endroit ni la direction), il venait d’entrevoir un visage pâle, aux cheveux foncés et bouclés, et dont le sourire comme le regard lui étaient bien connus. Ce visage ne fit qu’apparaître. Peut-être était-ce un effet de son imagination. Il ne resta de cette vision dans sa mémoire qu’un sourire grimaçant, deux yeux et une cravate vert-clair dénotant une certaine prétention à l’élégance de la part du personnage entrevu. Ce dernier s’était-il perdu dans la foule ou bien faufilé dans le vauxhall? C’est ce que le prince n’aurait pu préciser.

Mais un moment après il commença soudain à scruter anxieusement les alentours. Cette première apparition pouvait en présager ou en annoncer une seconde. C’était même certain. Comment avait-il oublié la possibilité d’une pareille rencontre quand on s’était mis en route pour le vauxhall? Il est vrai qu’il ne s’était pas rendu compte alors où il allait, vu la disposition d’esprit où il se trouvait. S’il avait su ou pu se montrer plus attentif, il aurait remarqué depuis un bon quart d’heure qu’Aglaé se retournait de temps en temps avec inquiétude et paraissait chercher des yeux quelque chose autour d’elle. Maintenant que sa propre nervosité devenait plus visible, l’émoi et le trouble d’Aglaé s’accentuaient et, chaque fois qu’il regardait derrière lui, elle faisait aussitôt le même mouvement. Ces alarmes ne devaient pas tarder à trouver leur justification.

Par l’issue latérale près de laquelle le prince et les Epantchine avaient pris place on vit soudain déboucher une bande d’au moins dix personnes. À la tête du groupe marchaient trois femmes, dont deux étaient d’une si insigne beauté qu’il n’était pas surprenant qu’elles traînassent à leur suite autant d’adorateurs. Mais ceux-ci, comme elles-mêmes, avaient un air particulier qui les différenciait complètement du public réuni autour de la musique. Presque toute l’assistance les remarqua dès leur apparition, mais le plus grand nombre affecta de ne pas s’apercevoir de leur présence, à l’exception de quelques jeunes gens qui sourirent et échangèrent des remarques à voix basse. Il était d’ailleurs impossible de ne pas voir les nouveaux venus, car ils se manifestaient avec ostentation, parlaient bruyamment et riaient. On pouvait supposer qu’il y avait parmi eux des gens en état d’ébriété, bien que plusieurs fussent vêtus avec élégance et distinction. Mais on y remarquait encore des individus aussi étranges d’allure que de costume et dont le visage semblait singulièrement enflammé. Enfin il y avait dans cette bande quelques militaires et même des gens d’un certain âge. Quelques personnages étaient habillés avec recherche dans des vêtements larges et de bonne coupe; ils portaient des bagues et des boutons de manchette magnifiques; leurs perruques et leurs favoris étaient noirs de jais; ils affectaient un air de noblesse bien que leur physionomie exprimât plutôt la morgue; c’étaient de ces gens que, dans le monde, on fuit comme la peste. Sans doute, parmi nos centres suburbains de réunion, il en est qui se distinguent par un souci exceptionnel de bienséance et une réputation spéciale de bon ton. Mais l’homme le plus circonspect n’est jamais assuré qu’à aucun moment de sa vie il ne recevra sur la tête une brique détachée de la maison voisine. C’est cette brique qui allait tomber sur le public de choix réuni autour de la musique.

Pour se rendre du casino au terre-plein où est installé l’orchestre il faut descendre trois marches. La bande s’arrêta devant ces marches, hésitant à les descendre. Une des femmes s’étant portée de l’avant, il ne se trouva que deux de ses compagnons pour s’enhardir à la suivre. L’un était un homme entre deux âges dont l’air était assez modeste et l’extérieur correct sous tous les rapports, mais on discernait en lui un de ces déracinés qui ne connaissent jamais personne et que personne ne connaît. L’autre était fort mal vêtu et avait une allure des plus équivoques. Hormis ces deux-là, personne n’accompagna la dame excentrique; celle-ci d’ailleurs, en descendant les marches, ne se retourna même pas, montrant par là combien il lui était indifférent qu’on la suivît ou non. Elle continuait à rire et à parler bruyamment; l’extrême élégance et la richesse de sa mise péchaient par ostentation. Elle passa devant l’orchestre pour se rendre à l’autre extrémité du terre-plein, où une calèche garée le long de la route semblait attendre quelqu’un.

Il y avait plus de trois mois que le prince ne l’avait vue. Depuis son retour à Pétersbourg il ne s’était pas passé de jour sans qu’il eût projeté de lui rendre visite; peut-être un secret pressentiment l’avait-il retenu. Il n’arrivait pas, du moins, à se rendre compte du sentiment qu’il éprouverait en sa présence, quoiqu’il s’efforçât, non sans appréhension, de se représenter cette entrevue. La seule chose qui lui apparaissait clairement, c’est qu’elle serait pénible. Plusieurs fois au cours de ces six mois il avait évoqué la première impression qu’avait faite sur lui le visage de cette femme; même lorsqu’il n’avait eu sous les yeux que son portrait, cette impression, il se le rappelait, lui avait été très douloureuse. Le mois qu’il avait passé en province et pendant lequel il l’avait vue presque tous les jours lui avait apporté de si vives alarmes qu’il chassait parfois de son esprit jusqu’au souvenir même de ce passé récent. Il y avait toujours eu dans la physionomie de cette femme quelque chose qui le tourmentait. Dans une conversation avec Rogojine il avait décrit ce qu’il éprouvait comme «un sentiment de compassion infinie». Et c’était la vérité: la seule vue du portrait de la jeune femme éveillait dans son cœur toutes les affres de la pitié. Ce sentiment de commisération poussé jusqu’à la douleur ne l’avait jamais quitté et le tenait encore maintenant sans relâche. Bien mieux: il allait en s’accentuant.

Et pourtant l’explication qu’il avait donnée à Rogojine ne le satisfaisait plus. Maintenant seulement son apparition inopinée lui révélait, comme dans une intuition immédiate, la lacune de cette explication, lacune qui ne pouvait être comblée que par les mots exprimant l’épouvante, oui, l’épouvante! Dans cette minute il s’en rendait pleinement compte. Il avait ses raisons pour être convaincu, absolument convaincu qu’elle était folle. Imaginez un homme aimant une femme plus que tout au monde ou pressentant la possibilité d’une pareille passion, qui verrait soudain cette femme enchaînée derrière une grille de fer, sous le bâton d’un gardien: voilà à peu près la nature de l’émotion à laquelle le prince était en proie.

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