Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Qu’avez-vous? lui chuchota à la hâte Aglaé en le regardant en en le tirant naïvement par la main.

Il tourna la tête vers elle, la dévisagea et vit luire dans ses yeux noirs une flamme qu’il ne s’expliqua pas alors. Il fit un effort pour sourire à la jeune fille puis, l’oubliant soudain, détourna son regard vers la droite, fasciné de nouveau par une extraordinaire vision.

À ce moment Nastasie Philippovna passait tout à côté des chaises occupées par les demoiselles. Eugène Pavlovitch était en train de raconter à Alexandra Ivanovna une histoire qui devait être intéressante et fort drôle, à en juger par la vivacité et l’animation de son débit. Le prince se rappela par la suite qu’Aglaé avait soudain dit à mi-voix: «Ah! quelle…»

Cette interjection resta en l’air. La jeune fille s’arrêta net, laissant sa phrase inachevée. Mais ce qu’elle en avait dit suffisait. Nastasie Philippovna, qui passait sans avoir l’air de remarquer personne, se retourna tout à coup de leur côté et fit semblant de découvrir la présence d’Eugène Pavlovitch.

– Ah bah! mais le voilà! s’écria-t-elle en s’arrêtant brusquement. Tantôt on n’arrive pas à mettre la main sur lui, même en lui envoyant des exprès, tantôt on le trouve là où on s’y attendrait le moins… Je te croyais là-bas, chez ton oncle!

Eugène Pavlovitch devint tout rouge. Il lança à Nastasie Philippovna un regard plein de rage, puis se hâta de tourner les yeux d’un autre côté.

– Quoi? Tu ne sais pas? Il ne sait encore rien! Non, mais croyez-vous cela! Il s’est suicidé! Ton oncle s’est brûlé la cervelle ce matin! Je l’ai appris tantôt, à deux heures; maintenant la moitié de la ville le sait. Il a fait un trou de 350. 000 roubles dans la caisse de l’État; d’autres parlent de 500. 000. Et moi qui avais toujours compté qu’il te laisserait une fortune! Il a tout mangé. C’était un vieux polisson… Enfin adieu, bonne chance [8]! Est-ce que vraiment tu n’iras pas? Tu as eu le nez de quitter le service au bon moment! Mais où ai-je la tête? Tu savais tout, tu le savais déjà, peut-être même depuis hier…

En prenant ce ton d’impudente provocation et en affichant une intimité imaginaire avec l’interpellé, Nastasie Philippovna avait évidemment un but; il ne pouvait plus subsister là-dessus l’ombre d’un doute. Au premier abord Eugène Pavlovitch avait cru pouvoir se tirer d’affaire sans esclandre en affectant de ne prêter aucune attention à la provocatrice. Mais les paroles de celle-ci le frappèrent comme un coup de foudre: à la nouvelle de la mort de son oncle il devint blanc comme un linge et se tourna vers l’insolente. Sur quoi Elisabeth Prokofievna se leva rapidement et, emmenant tout son monde, partit presque en courant. Seuls le prince Léon Nicolaïévitch et Eugène Pavlovitch restèrent encore un moment: le premier semblait perplexe, le second n’était pas remis de son émotion. Mais les Epantchine n’avaient pas fait vingt pas qu’un formidable scandale se produisit.

L’officier, grand ami d’Eugène Pavlovitch, qui causait avec Aglaé, manifesta la plus vive indignation.

– Ce qu’il faut ici, c’est tout simplement la cravache. Pas d’autre moyen de calmer cette créature! fit-il presque à haute voix. (Eugène Pavlovitch l’avait apparemment mis dans ses confidences.)

Nastasie Philippovna se tourna aussitôt vers lui, les yeux étincelants. Elle arracha des mains d’un jeune homme qui se tenait à deux pas et qu’elle ne connaissait pas une fine badine de jonc et elle en cingla de toutes ses forces le visage de l’insulteur. La scène fut rapide comme l’éclair… L’officier, hors de lui, se jeta sur la jeune femme que venaient d’abandonner ses suivants: le monsieur entre deux âges avait réussi à s’éclipser totalement et son compagnon, s’étant mis à l’écart, riait à gorge déployée. La police se serait sans doute interposée une minute plus tard, mais, en attendant, Nastasie Philippovna aurait passé un mauvais moment si un secours inespéré ne lui était venu: le prince, qui se tenait lui aussi à deux pas d’elle, parvint à saisir par derrière les bras de l’officier. En se dégageant, celui-ci décocha dans la poitrine du prince un coup violent qui l’envoya tomber à trois pas de là sur une chaise. Mais déjà Nastasie Philippovna avait à ses côtés deux nouveaux défenseurs. Face à l’officier agresseur venait de se camper le boxeur, auteur de l’article que le lecteur connaît et ancien membre actif de la bande de Rogojine. Il se présenta avec aplomb:

– Keller, lieutenant en retraite! Si vous voulez en venir aux mains, capitaine, et m’agréer comme défenseur du sexe faible, je suis à vos ordres. Je suis de première force à la boxe anglaise. Ne poussez pas, capitaine; je compatis à l’affront sanglant que vous avez essuyé, mais ne puis permettre qu’on joue des poings en public contre une femme. Si vous préférez régler l’affaire d’une autre manière, comme il convient à un gen… à un gentilhomme, en ce cas, capitaine, vous devez naturellement me comprendre…

Mais le capitaine s’était ressaisi et ne l’écoutait plus.

À cet instant Rogojine sortit de la foule, prit rapidement Nastasie Philippovna par le bras et l’entraîna. Lui aussi paraissait très ému: il était pâle et tremblait. En emmenant jeune femme il trouva le temps de ricaner sous le nez de l’officier et de dire sur un ton de boutiquier triomphant:

– Hein! qu’est-ce qu’il a pris! Il a la trogne en sang!

Complètement maître de lui et ayant compris à quels gens il avait affaire, l’officier s’était couvert le visage de son mouchoir et, se tournant poliment vers le prince, qui venait de se remettre sur pied, il lui dit:

– Le prince Muichkine, dont j’ai eu le plaisir de faire la connaissance?

– Elle est folle! C’est une aliénée! Je vous l’assure! répondit le prince d’une voix entrecoupée en lui tendant machinalement ses mains tremblantes.

– Je n’en sais certes pas autant que vous là-dessus, mais il m’est nécessaire de connaître votre nom.

Il le salua d’un mouvement de tête et s’éloigna. La police arriva juste cinq secondes après que les derniers acteurs de cette scène eurent disparu. Le scandale n’avait d’ailleurs pas duré plus de deux minutes. Une partie du public s’était levée et s’en était allée. Certaines personnes s’étaient contentées de changer de place. D’autres étaient enchantées de l’incident. D’autres enfin y trouvaient un sujet passionnant de conversation. Bref l’affaire se termina comme à l’ordinaire. L’orchestre recommença à jouer. Le prince suivit la famille Epantchine. Si, après avoir été bousculé et être tombé assis sur une chaise, il avait eu l’idée ou le temps de regarder à sa gauche, il aurait vu, à vingt pas de lui, Aglaé arrêtée pour observer la scène en dépit des appels de sa mère et de ses sœurs qui étaient déjà à quelque distance. Le prince Stch… avait couru vers elle et avait fini par obtenir qu’elle s’en allât au plus vite. Elle les avait rejoints – Elisabeth Prokofievna se le rappela par la suite – dans un tel état de trouble qu’elle n’avait pas dû entendre leurs appels. Mais deux minutes plus tard, en entrant dans le parc, elle dit du ton indifférent et désinvolte qui lui était habituel:

– J’ai voulu voir comment finirait la comédie».

III

L’événement du Vauxhall avait pour ainsi dire atterré la mère et les jeunes filles. Sous l’empire du trouble et de l’émotion, Elisabeth Prokofievna avait ramené celles-ci à la maison dans une sorte de fuite précipitée. D’après ses idées et sa manière de voir, cet événement avait été trop révélateur pour ne pas faire germer des pensées décisives dans son esprit, nonobstant le désarroi et la frayeur auxquels elle était en proie. Toute la famille comprenait d’ailleurs que quelque chose d’anormal s’était passé et que peut-être même un secret extraordinaire commençait à se révéler. Malgré les précédentes assurances et explications du prince Stch…, Eugène Pavlovitch apparaissait maintenant «sous son vrai jour» et à découvert; il était démasqué et «sa liaison avec cette créature était formellement établie». Telle était l’opinion d’Elisabeth Prokofievna et même de ses deux filles aînées. Mais cette déduction n’avait d’autre effet que d’accumuler encore davantage les énigmes. Sans doute les jeunes filles avaient été choquées, dans leur for intérieur, de la frayeur excessive et de la fuite trop peu déguisée de leur mère; toutefois, dans la confusion du premier moment, elles n’avaient pas voulu l’alarmer encore par leurs questions. En outre, elles avaient l’impression que la cadette, Aglaé Ivanovna, en savait peut-être plus sur cette affaire qu’elles deux et leur mère. Le prince Stch… était sombre comme la nuit et abîmé, lui aussi, dans ses réflexions. Tout le long de la route Elisabeth Prokofievna ne lui adressa pas une seule parole, sans d’ailleurs qu’il parût s’apercevoir de ce mutisme. Adélaïde eut beau lui poser cette question: «De quel oncle s’agissait-il tout à l’heure, et que s’est-il donc passé à Pétersbourg?», il marmonna du ton le plus aigre une réponse fort vague alléguant certains renseignements à demander et l’absurdité de toute cette affaire, «Cela ne fait aucun doute!» répliqua Adélaïde, qui renonça à en savoir davantage. Aglaé faisait preuve d’un calme extraordinaire; tout au plus observa-t-elle, en chemin, que l’on allait trop vite. À un moment elle regarda derrière elle et aperçut le prince qui s’efforçait de les rattraper; elle sourit d’un air moqueur et ne se retourna plus de son côté.

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