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Fedor Dostoïevski: L’Idiot. Tome II

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Fedor Dostoïevski L’Idiot. Tome II

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Je prends tout ce que tu viens de dire pour une plaisanterie, Eugène Pavlovitch, répliqua gravement le prince Stch…

– Je n’ai pas vu tous les libéraux et je ne m’érige pas en juge, dit Alexandra Ivanovna, mais j’ai été indigné en écoutant votre exposé: partant d’un cas particulier, vous avez généralisé et vous êtes ainsi tombé dans la calomnie.

– Un cas particulier? Ah! voilà bien le mot que j’attendais! S’agit-il ou non d’un cas particulier? riposta Eugène Pavlovitch.

– Prince, qu’en pensez-vous? S’agit-il ou non d’un cas particulier?

– Je dois avouer, moi aussi, que j’ai peu d’expérience et que je n’ai guère fréquenté… les libéraux, dit le prince. Mais il me semble que vous avez peut-être raison et que ce libéralisme russe dont vous avez parlé est, de fait, enclin à haïr la Russie pour elle-même et non pas seulement pour le régime qui y est en vigueur. Certes, cela n’est vrai qu’en partie… on ne saurait en bonne justice étendre ce reproche à tous les libéraux…

Il resta court. En dépit de toute son émotion, il avait suivi la conversation avec un extrême intérêt. Un de ses traits caractéristiques était l’air de profonde naïveté avec lequel il écoutait les sujets qui sollicitaient son attention. Cette naïveté se retrouvait dans les réponses qu’il faisait à ceux qui le questionnaient sur ces mêmes sujets. Elle s’exprimait sur son visage et même dans ses attitudes; elle y révélait une foi à l’abri des atteintes de la raillerie et de l’humour. Eugène Pavlovitch avait pris depuis longtemps l’habitude de ne s’adresser à lui qu’avec un petit sourire de circonstance.

Mais cette fois, en entendant sa réponse, il le regarda, comme pris au dépourvu, avec beaucoup de gravité.

– Ah çà! vous me surprenez, proféra-t-il. Voyons, prince, m’avez-vous répondu sérieusement?

– Votre question n’était-elle pas sérieuse? repartit le prince avec étonnement.

Un rire général accueillit ces paroles.

– Ayez donc confiance en Eugène Pavlovitch, dit Adélaïde; il a la manie de la mystification! Si vous saviez quelles questions il est parfois capable de débattre sérieusement!

– M’est avis que cette conversation est pénible et qu’il aurait mieux valu ne pas l’engager, observa Alexandra d’un ton cassant. – On avait projeté une promenade…

– Allons, la soirée est superbe! s’écria Eugène Pavlovitch. Mais je tiens à vous prouver que, cette fois-ci, j’ai parlé très sérieusement. Je veux surtout le démontrer au prince (vous m’avez vivement intéressé, prince, et je vous jure que je suis moins frivole que j’en ai l’air, bien qu’à vrai dire, la frivolité soit mon défaut). Aussi poserai-je au prince, avec la permission de l’assistance, une dernière question pour satisfaire ma curiosité personnelle, après quoi nous en resterons là. Cette question m’est, comme par un fait exprès, venue à l’esprit il y a deux heures (vous voyez, prince, qu’il m’arrive aussi de penser à des choses sérieuses). Je lui ai trouvé une solution, mais nous allons voir ce qu’en dira le prince. On parlait, il y a un moment, de «cas particulier». Cette locution joue un grand rôle dans notre société, qui aime à l’employer. Dernièrement, un attentat épouvantable a défrayé la presse et l’opinion: il s’agissait de six personnes assassinées par un jeune homme. On a beaucoup parlé alors de l’étrange plaidoirie de l’avocat qui a déclaré que, le meurtrier se trouvant dans la misère, l’idée de tuer ces six personnes avait dû lui venir naturellement à l’esprit. Ce ne sont pas les termes dont il s’est servi, mais le sens est, je crois, à peu près celui-là. Je pense que le défenseur, en émettant une idée aussi singulière, croyait sincèrement s’inspirer des plus hautes conceptions de notre siècle en fait de libéralisme, d’humanitarisme et de progrès. Eh bien, qu’en pensez-vous? Faut-il voir un cas particulier ou un phénomène général dans une pareille dépravation de l’intelligence et de la conscience, dans une perversion aussi caractérisée du jugement?

Tout le monde s’esclaffa.

– C’est un cas particulier, cela va de soi, firent Alexandra et Adélaïde en riant.

– Permets-moi de te rappeler, Eugène Pavlovitch, dit le prince Stch…, que ton badinage commence à perdre de son sel.

– Qu’en pensez-vous, prince? poursuivit Eugène Pavlovitch qui n’avait pas écouté cette réflexion et sentait peser sur lui le regard grave et scrutateur du prince Léon Nicolaïévitch. Que vous en semble? Un cas particulier ou un phénomène général? J’avoue avoir imaginé cette question à votre intention.

– Non, ce n’est pas un cas particulier, dit le prince doucement mais avec fermeté.

– Allons, Léon Nicolaïévitch, s’exclama le prince Stch… avec un certain dépit, ne voyez-vous pas qu’il vous tend un piège? Il est évident qu’il se moque et vous prend comme tête de Turc.

– Je pensais qu’il parlait sérieusement, dit le prince en rougissant; et il baissa les yeux.

– Mon cher prince, reprit le prince Stch…, rappelez-vous donc l’entretien que nous avons eu il y a trois mois. Nous constations justement que, bien que de création récente, nos jeunes tribunaux avaient déjà révélé des avocats remarquables et pleins de talent. Et combien de verdicts dignes d’éloges ont été rendus par nos jurys d’assises. J’étais alors si heureux de vous voir vous réjouir de ce progrès… Nous convenions que nous avions lieu d’être fiers… Cette plaidoirie maladroite, et cet étrange argument ne sont certainement qu’un accident, un cas sur mille.

Le prince Léon Nicolaïévitch réfléchit un instant, puis répondit de l’accent le plus convaincu, quoique sans élever le ton et avec une nuance de timidité dans la voix:

– J’ai seulement voulu dire que cette dépravation des idées et de l’intelligence (pour me servir de l’expression d’Eugène Pavlovitch) se rencontre très fréquemment et constitue, hélas! beaucoup plus un phénomène général qu’un cas particulier. Si elle n’était pas si commune, on ne verrait peut-être pas de crimes inimaginables comme ces…

– Des crimes inimaginables? Mais je vous assure que les crimes d’autrefois étaient tout aussi monstrueux et peut-être encore plus atroces. Il y en a toujours eu, non seulement dans notre pays, mais partout, et je crois qu’il s’en commettra pendant bien longtemps encore. La différence réside en ceci qu’autrefois il n’y avait pas chez nous une si grande publicité; à présent la presse et l’opinion s’en emparent; de là l’impression que nous sommes en présence d’un phénomène nouveau. C’est votre erreur, votre très naïve erreur, prince; vous pouvez m’en croire, conclut le prince Stch…, avec un sourire moqueur.

– Je sais parfaitement, dit le prince, que les crimes étaient autrefois tout aussi nombreux et tout aussi effroyables. J’ai visité des prisons, il n’y a pas longtemps, et j’ai eu l’occasion de faire la connaissance de quelques condamnés et inculpés. Il y a même des criminels plus monstrueux que ceux dont nous avons parlé. Il y en a qui, ayant tué une dizaine de personnes, ne ressentent pas l’ombre d’un remords. Mais voici ce que j’ai observé: le scélérat le plus endurci et le plus dénué de remords se sent cependant criminel, c’est-à-dire que, dans sa conscience, il se rend compte qu’il a mal agi, bien qu’il n’éprouve aucun repentir. Et c’était le cas de tous ces prisonniers. Mais les criminels dont parle Eugène Pavlovitch ne veulent même plus se considérer comme tels; dans leur for intérieur, ils estiment qu’ils ont eu le droit pour eux et qu’ils ont bien agi ou peu s’en faut. Il y a là, à mon sens, une terrible différence. Et remarquez que ce sont tous des jeunes gens, c’est-à-dire que leur âge est celui où l’homme est le plus désarmé contre l’influence des idées démoralisantes.

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