Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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Le général fut très étonné de ce récit.

– Et vous n’avez réellement pas de proches en Russie? demanda-t-il.

– Personne actuellement. Mais j’espère… D’ailleurs j’ai reçu une lettre…

– Enfin, interrompit le général sans avoir entendu l’allusion à la lettre, vous avez bien appris quelque chose et votre maladie ne vous empêchera pas, je présume, d’assumer un travail facile dans une administration quelconque?

– Bien sûr que non! Je désirerais même beaucoup trouver une place, afin de me rendre compte par moi-même de ce que je puis faire. J’ai étudié pendant quatre ans, bien qu’avec des interruptions, d’après la méthode du professeur, et j’ai réussi à lire beaucoup de livres russes.

– Des livres russes? Alors vous connaissez l’orthographe et vous pouvez rédiger sans fautes?

– Oh parfaitement!

– Fort bien! Et votre écriture?

– Mon écriture est excellente. On peut même dire que, sous ce rapport, j’ai un certain talent. J’écris comme un vrai calligraphe. Donnez-moi, si vous voulez, quelque chose à écrire et je vous en montrerai un spécimen, dit le prince avec chaleur.

– Faites-moi ce plaisir. C’est même très nécessaire. Votre bonne volonté m’enchante, prince. Vraiment vous êtes très gentil.

– Vous avez un bien beau matériel de bureau: toute une collection de crayons et de plumes, un papier épais et d’une qualité superbe… Voilà un magnifique cabinet de travail! Ce paysage que vous avez là je le connais: c’est une vue de Suisse. Je suis sûr que l’artiste l’a peint d’après nature et je crois revoir l’endroit: c’est dans le canton d’Uri…

– C’est fort possible, bien que le tableau ait été acheté ici. Gania, donnez du papier au prince. Voilà des plumes et du papier, installez-vous à cette petite table. – Que m’apportez-vous là? demanda le général à Gania, qui venait de sortir de sa serviette une photographie de grand format. Ah bah! c’est Nastasie Philippovna! C’est elle-même qui te l’a donnée? demanda-t-il avec vivacité et sur le ton d’une extrême curiosité.

– Elle vient de me l’offrir à l’occasion d’une visite de congratulation. Je la lui avais demandée il y a longtemps. Je ne sais pas si ce n’est pas une manière de faire remarquer que je suis allé la féliciter, en un pareil jour, avec les mains vides, ajouta Gania dans un sourire amer.

– Assurément non! coupa le général avec conviction. Quelle drôle d’idée tu as là! Elle ne se serait pas bornée à une allusion… D’ailleurs elle est parfaitement désintéressée. Et enfin, quel présent pourrais-tu lui faire? Il te faudrait y mettre plusieurs milliers de roubles. Tout au plus pourrais-tu lui donner ton portrait. Dis-moi; elle ne t’a pas encore demandé ton portrait?

– Elle ne me l’a pas demandé et elle ne me le demandera peut-être jamais. Vous n’oubliez pas, Ivan Fiodorovitch, la soirée d’aujourd’hui? Vous figurez parmi les personnes spécialement invitées.

– J’y pense, j’y pense et j’irai. C’est la moindre des choses: le jour de ses vingt-cinq ans! Hum… Tiens, Gania, je vais te vendre la mèche. Elle nous a promis, à Athanase Ivanovitch et à moi, de nous dire ce soir, chez elle, son dernier mot: oui ou non. Tiens-toi-le pour dit.

Gania parut soudain troublé au point de pâlir légèrement.

– A-t-elle vraiment dit cela? demanda-t-il avec un certain tremblement dans la voix.

– Elle a donné sa parole avant-hier. Nous avions tellement insisté tous les deux qu’elle a cédé. Mais elle a demandé qu’on ne te prévienne pas à l’avance.

Le général fixait Gania. Évidemment la confusion de celui-ci lui était désagréable.

– Rappelez-vous, Ivan Fiodorovitch, dit Gania d’un ton embarrassé et hésitant, qu’elle m’a laissé pleine liberté de me décider jusqu’à ce qu’elle se soit déclarée elle-même. Et même après, c’est à moi que le dernier mot restera.

– Et mais… serais-tu capable?… s’exclama le général avec un air d’effroi.

– Je n’ai rien dit.

– Miséricorde! Dans quelle situation vas-tu nous mettre?

– Je ne refuse pas. Je me suis peut-être mal exprimé…

– Il ne manquerait plus que tu refuses! proféra le général sans chercher à contenir son dépit. Mon ami, il ne suffit pas, en la circonstance, que tu ne refuses pas. Il faut que tu manifestes ton empressement, ta satisfaction, ta joie au moment où elle te donnera sa parole… Que se passe-t-il chez toi?

– Chez moi? Chez moi, tout marche à ma volonté, Sauf que mon père fait ses folies, comme toujours, et que sa conduite tourne au scandale. Je ne lui adresse plus la parole, mais je le tiens sous ma poigne. Franchement, n’était ma mère, je l’aurais mis à la porte. Bien entendu ma mère sanglote tout le temps; ma sœur s’emporte. Mais je leur ai dit catégoriquement que j’étais le maître de ma propre destinée et que chez moi j’entendais que l’on… m’obéît. Du moins j’ai lancé tout cela à la tête de ma sœur en présence de ma mère.

– Eh bien! moi, mon cher, je continue à ne pas saisir, observa pensivement le général en relevant légèrement les épaules et en écartant un peu les bras. – Nina Alexandrovna, lors de sa dernière visite (tu te rappelles?), s’est mise à gémir et à soupirer. «Qu’avez-vous?» lui demandai-je. Elle me fit comprendre que le déshonneur menaçait sa famille. «Permettez, lui dis-je, où voyez-vous un déshonneur? Qui peut reprocher quelque chose à Nastasie Philippovna ou dire quoi que ce soit sur son compte? Peut-on lui faire grief d’avoir été avec Totski? Mais c’est sans importance, surtout si l’on tient compte de certaines circonstances.» Elle me dit alors: «Vous ne l’admettriez pas dans la société de vos filles». Belle objection, ma foi! Et de la part de Nina Alexandrovna! Comment ne comprend-elle pas… ne comprend-elle pas…

– Sa situation? fit Gania pour tirer le général d’embarras. Ne vous fâchez pas contre elle: elle la comprend. Du reste je lui ai lavé la tête pour lui apprendre à ne pas se mêler des affaires des autres. Néanmoins, chez nous, on se contient encore parce que le dernier mot n’est pas dit. Mais l’orage gronde. Si aujourd’hui ce mot est dit, il se déchaînera.

Le prince entendit toute cette conversation assis dans un coin et occupé à son épreuve de calligraphie. Son travail terminé, il s’approcha du bureau et présenta la feuille au général.

– Alors c’est Nastasie Philippovna? dit-il après avoir examiné la photographie avec une curiosité attentive. – Elle est admirable! ajouta-t-il avec feu.

Et de fait, le portrait représentait une femme d’une exceptionnelle beauté, en robe de soie noire, d’une coupe à la fois très sobre et élégante; sous une coiffure d’intérieur, très simple, ses cheveux paraissaient châtains; ses yeux étaient sombres et profonds, son front pensif. L’expression de son visage était passionnée et plutôt hautaine. Sa figure était assez maigre et peut-être aussi pâle. Gania et le général regardèrent le prince avec stupeur.

– Comment, vous connaissez déjà Nastasie Philippovna? demanda le général.

– Oui: je ne suis en Russie que depuis un jour et je connais déjà cette beauté, répondit le prince; et là-dessus il relata sa rencontre avec Rogojine et répéta tout ce qu’il avait appris de celui-ci.

– En voilà une nouvelle! dit le général, repris d’inquiétude, après avoir prêté la plus vive attention au récit du prince et en fixant sur Gania un regard scrutateur.

– Il est vraisemblable que tout cela se réduit à un coup de tête, balbutia Gania, lui aussi quelque peu troublé: une simple frasque de fils de marchand. J’ai déjà entendu parler de ce Rogojine.

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