Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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À ces paroles, Vinicius tira la bourse de sa ceinture et la jeta à Chilon:

– Prends et tais-toi!

Le Grec sentit se réveiller son courage en proportion du poids de la bourse.

– Tout mon espoir, – dit-il, – réside dans ce que Hercule ou Thésée accomplissaient des exploits plus grands encore. Et qu’est donc mon très intime ami Croton, sinon un Hercule? Quant à toi, digne seigneur, je ne te qualifierai pas de demi-dieu, mais de dieu tout entier, et tu n’oublieras pas ton humble et fidèle serviteur, dont il faudra prendre souci de temps à autre. Car, une fois plongé dans ses livres, lui-même oublie tout le reste… Un jardinet, une maisonnette, même avec le plus petit portique où trouver le frais en été, serait digne d’un dispensateur comme toi. Pendant ce temps, j’admirerai de loin vos exploits héroïques, j’appellerai sur vos têtes la bénédiction de Zeus et, au besoin, je ferai tant de bruit que la moitié de Rome se réveillera et volera à votre aide… Quel satané chemin! On ne peut avancer! L’huile de ma lanterne est à bout. Si Croton, qui est aussi noble que fort, voulait me prendre dans ses bras et me porter jusqu’à l’entrée de la ville, on pourrait voir d’abord avec quelle facilité il pourra emporter la jeune fille; ensuite, il agirait comme Énée, et enfin il s’attirerait les faveurs de tous les dieux bons, au point d’être absolument certain de réussir dans son entreprise.

– Je préférerais traîner une charogne de bouc, crevée de la peste depuis un mois, – répondit le laniste. – Mais, si tu me donnais la bourse que vient de te jeter le digne tribun, je te porterais tout de même.

– Casse-toi plutôt un orteil, – répliqua le Grec. – Alors, c’est ainsi que tu as profité de l’enseignement de ce vénérable vieillard qui a montré la pauvreté et la pitié comme les deux plus grandes vertus?… Ne t’a-t-il pas dit clairement d’avoir de l’amour pour moi? Jamais, je le vois bien, je ne ferai de toi même un mauvais chrétien; le soleil entrerait plus facilement à travers les murs de la prison Mamertine que la vérité dans ton crâne d’hippopotame.

Croton, doué de la force d’un fauve, ne l’était pas du tout de sentiments d’humanité.

– Ne crains rien, – dit-il, – je ne me ferai pas chrétien; je ne veux pas perdre mon gagne-pain.

– Oui, mais si seulement les premiers éléments de la philosophie t’étaient familiers, tu saurais que l’or n’est que vanité!

– Viens-y donc, avec ta philosophie. Moi, je n’aurais qu’à te donner un coup de tête dans le ventre pour voir qui de nous deux aurait le dessus.

– Un bœuf aurait pu en dire autant à Aristote, – grommela Chilon.

L’aube commençait à répandre une lueur grisâtre et colorait d’une teinte pâle la crête des murs. Les arbres qui bordaient le chemin, les bâtiments et les monuments funéraires disséminés çà et là émergeaient peu à peu de l’ombre. La route ne semblait plus aussi déserte. Les maraîchers, conduisant leurs ânes et leurs mulets chargés de légumes, se hâtaient d’arriver pour l’ouverture des portes; de loin en loin grinçaient des chariots pleins de viande et de gibier. Un léger brouillard, présage de beau temps, flottait des deux côtés de la route, enveloppant les hommes, qui ressemblaient à des fantômes. Vinicius ne perdait pas de vue la silhouette élancée de Lygie, qui s’argentait à mesure que croissait le jour.

– Seigneur, – disait Chilon, – ce serait t’offenser que d’assigner des bornes à ta générosité; mais, à présent que tu m’as payé, tu ne peux plus supposer que mes avis soient intéressés; aussi, je te conseille encore, dès que tu connaîtras la demeure de ta divine Lygie, de retourner chez toi pour y chercher tes esclaves et une litière, et de ne pas écouter Croton, cette trompe d’éléphant dont le principal souci, en voulant enlever seul la jeune fille, est de pressurer ta bourse, comme on pressure un sac à fromage.

– Tu peux compter sur un coup de poing entre les deux omoplates, autant dire que tu es perdu, – gronda Croton.

– Tu peux compter sur une outre de vin de Céphalonie, ce qui veut dire que je continuerai à me bien porter, – riposta le Grec.

Vinicius ne prêtait aucune attention aux paroles de Chilon.

Comme on approchait de la porte, un spectacle étrange s’offrit à leurs regards. L’Apôtre étant passé devant deux soldats, ceux-ci s’agenouillèrent tandis qu’il imposait les mains sur leurs casques de fer, puis les bénissait d’un signe de croix. Jamais encore il n’était venu à l’esprit du jeune patricien que des soldats pussent être chrétiens. Aussi songea-t-il avec étonnement à cette doctrine qui gagnait chaque jour de nouvelles âmes, s’étendait de façon insolite, comme dans une ville incendiée la flamme dévore à chaque minute de nouvelles constructions. C’était la preuve que, si Lygie avait voulu fuir la ville, elle eût trouvé sur son chemin des sentinelles qui eussent favorisé sa fuite. Il remercia les dieux que cette éventualité ne se fût pas produite.

Après avoir dépassé les terrains vagues situés sous les murs de la ville, les petits groupes de chrétiens commencèrent à se disperser. Maintenant, il fallait suivre Lygie avec plus de précautions, de crainte d’attirer l’attention. Chilon recommençait à se plaindre des blessures et des crampes qu’il avait aux jambes, et il ralentissait de plus en plus sa marche. Vinicius le laissait faire, pensant que le Grec, faible et poltron, ne pouvait plus lui être d’une grande utilité. Il lui permit même de s’en aller s’il le voulait; mais l’honorable sage hésitait. Retenu par la prudence, il était poussé par la curiosité. Il continua donc à les suivre et les rejoignit même pour les avertir que le vieillard qui accompagnait l’Apôtre pourrait bien être Glaucos lui-même, malgré qu’il l’eût cru plus grand.

Ils cheminèrent ainsi longtemps encore, jusqu’au Transtévère, et le soleil allait se lever lorsque le groupe dont Lygie faisait partie se divisa. L’Apôtre, la vieille femme et le jeune garçon prirent au long du fleuve, tandis que l’autre vieillard, Ursus et Lygie gagnaient une ruelle étroite pour entrer, cent pas plus loin, dans le vestibule d’une maison où l’on voyait deux boutiques, l’une d’un marchand d’olives, l’autre d’un marchand de volailles.

Chilon, qui suivait Vinicius et Croton à cinquante pas environ, s’arrêta brusquement, se colla au mur et les appela à voix basse.

Ils revinrent vers lui, afin de se concerter.

– Va voir, – lui enjoignit Vinicius, – si cette maison n’a pas une seconde issue sur une autre rue.

Chilon, qui, l’instant d’avant, se plaignait de blessures aux pieds, détala aussi vite que s’il eût été chaussé des ailes de Mercure et revint promptement.

– Non, – dit-il, – il n’y a pas d’autre issue.

Puis, les mains jointes:

– Au nom de Jupiter, d’Apollon, de Vesta, de Cybèle, d’Isis et d’Osiris, au nom de Mithra, de Baal et de tous les dieux de l’Orient et de l’Occident, je t’en conjure, seigneur, abandonne ce projet… Écoute-moi…

Mais il s’interrompit soudain en constatant que le visage de Vinicius était pâle d’émotion et que ses yeux étincelaient comme les prunelles d’un loup. Rien qu’à le voir, on comprenait que nulle chose au monde ne l’arrêterait dans son entreprise. Croton se mit à refouler de l’air dans sa poitrine herculéenne et à balancer de droite et de gauche son crâne rudimentaire, comme font les ours en cage. D’ailleurs, ses traits ne trahissaient aucune inquiétude.

– J’entrerai le premier, – dit-il.

– Tu me suivras, – répliqua Vinicius d’un ton impératif.

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