Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Lygie écoutait, le visage rayonnant. Tous ceux qui étaient là, d’abord à la suite des persécutions des Juifs, puis maintenant en raison de l’incendie et des troubles qui en étaient la conséquence, vivaient dans une inquiétude et une crainte perpétuelles. Le départ pour la Sicile paisible ouvrirait dans leur vie une nouvelle ère de bonheur. Si Vinicius n’eût proposé d’emmener que Lygie, sans doute elle eût résisté à la tentation, ne voulant point quitter l’Apôtre et Linus. Mais il avait dit: «Venez avec moi; mes terres sont vos terres, mes maisons sont vos maisons!»

Et Lygie se pencha pour lui baiser la main et lui dire:

– Ton foyer sera mon foyer.

Mais, confuse d’avoir prononcé la phrase des épousées, elle rougit très fort et demeura immobile dans la lumière de l’âtre, se demandant comment ces paroles allaient être accueillies.

Le regard de Vinicius n’exprimait qu’une adoration infinie. Il se tourna vers Pierre et lui dit:

– Rome brûle par ordre de César. À Antium, il a exprimé le regret de n’avoir jamais assisté à un vaste incendie. Si donc il ne s’est pas arrêté devant un tel crime, songez à ce qu’il peut inventer encore. Qui sait s’il ne fera pas égorger les habitants par son armée? Qui sait si, à l’incendie, ne succéderont pas d’autres fléaux: la guerre civile, la famine, la proscription, les assassinats? Il faut donc vous cacher, vous et Lygie. Là-bas, vous attendrez en paix la fin de l’orage, et vous reviendrez ensuite semer le bon grain.

Comme pour confirmer ses appréhensions, s’élevèrent, du côté du Champ Vatican, des clameurs de rage et d’épouvante. Au même instant, le carrier rentra précipitamment et s’écria en fermant la porte:

– On s’égorge autour du Cirque de Néron. Les esclaves et les gladiateurs se sont jetés sur les citoyens.

– Vous entendez? – dit Vinicius.

– La mesure est comble, – fit l’Apôtre, – et les désastres seront comme la mer, sans limites.

Puis, montrant Lygie à Vinicius:

– Prends cette enfant que Dieu t’a destinée et sauve-la. Linus, qui est malade, et Ursus vous suivront.

Mais Vinicius, qui aimait maintenant l’Apôtre de toute son âme impétueuse, s’écria:

– Je te jure, maître, que je ne te laisserai pas ici pour que tu y périsses!

– Et le Seigneur te bénira pour ton intention, – répondit Pierre. – Mais ne sais-tu pas que, par trois fois, auprès du lac de Tibériade, le Christ m’a dit: «Pais mes brebis!»

Vinicius se taisant, Pierre reprit:

– Or, si toi, à qui personne ne m’a confié, tu dis que tu ne me laisseras pas ici pour y périr, comment veux-tu que moi j’abandonne mon troupeau au jour du danger? Quand l’orage agitait le lac et que nous étions terrifiés dans nos cœurs, Lui ne nous a point abandonnés. Et moi, son serviteur, comment ne suivrais-je pas l’exemple du Maître?

Linus leva sa face amaigrie:

– Vicaire du Seigneur, comment ne suivrais-je pas ton exemple?

Vinicius passait sa main sur son front, luttant avec ses pensées; soudain, il prit la main de Lygie, et d’une voix où vibrait l’énergie du soldat romain:

– Écoutez-moi, Pierre, Linus, et toi, Lygie! Je disais ce que me conseillait la raison des hommes; celle qui habite votre âme à vous ne relève que des commandements du Sauveur. Oui! je n’ai pas compris; oui! je me suis trompé, – car les écailles ne sont pas tombées de mes yeux, et ma nature ancienne n’est pas encore tout à fait morte en moi. Mais j’aime le Christ et je veux être son serviteur; et, bien qu’il s’agisse ici pour moi de quelque chose de plus précieux que ma propre existence, je m’agenouille devant vous et je jure que, moi aussi, j’accomplirai le commandement d’amour et n’abandonnerai point mes frères au jour du désastre!

Ayant ainsi parlé, il s’agenouilla, leva les yeux au ciel et s’écria avec enthousiasme:

– Ô Christ! t’ai-je enfin compris? Suis-je digne de toi? Ses mains tremblaient; ses yeux brillaient de larmes; son corps frémissait d’amour et de foi. Alors l’Apôtre Pierre prit une amphore de grès, et s’approchant avec solennité, dit:

– Je te baptise, au nom du Père, et du Fils, et de l’Esprit-Saint! Amen!

Et tous s’abandonnèrent à l’extase religieuse. Pour eux, la hutte resplendit d’une clarté miraculeuse; ils entendirent des musiques célestes; les rochers de la caverne s’entrouvrirent au-dessus de leurs têtes; du ciel descendit vers eux un vol d’anges, et là-haut, dans l’espace, ils virent une croix, et deux mains trouées qui bénissaient.

Au-dehors, retentissaient les clameurs des combattants et le crépitement des flammes dans la ville incendiée.

Chapitre XLIX.

La plèbe campait dans les magnifiques Jardins de César, jadis ceux de Domitia et d’Agrippine, sur le Champ de Mars et dans les Jardins de Pompée, de Salluste et de Mécène. Il avait élu domicile sous les portiques, dans les bâtisses affectées au jeu de paume, dans les luxueuses villas estivales et dans les baraques destinées aux bêtes fauves. Les paons, les flamants, les cygnes et les autruches, les gazelles et les antilopes d’Afrique, les cerfs et les biches qui faisaient l’ornement des jardins, avaient été égorgés et dévorés par la populace. Les approvisionnements arrivaient d’Ostie en si grande quantité que l’on pouvait circuler sur les radeaux et les barques, comme sur un pont, d’un bord à l’autre du Tibre. Le blé était vendu au prix inouï de trois sesterces et les pauvres en recevaient gratuitement. On avait réquisitionné d’immenses réserves de vin, d’huile et de châtaignes. Des troupeaux de bœufs et de moutons descendaient chaque jour de la montagne. Les indigents des ruelles de Suburre, qui d’ordinaire mouraient de faim, mangeaient à présent à satiété. La famine était conjurée; en revanche, il n’était pas facile de réprimer le brigandage, le pillage et autres violences. La vie nomade assurait d’autant mieux l’impunité aux voleurs qu’ils se proclamaient les admirateurs de César et ne se faisaient point faute de l’applaudir partout où il se montrait. En outre, comme les autorités civiles se trouvaient débordées et que l’armée ne pouvait suffire à assurer l’ordre dans la ville où grouillait le rebut de l’univers entier, il se produisait des faits dépassant toute imagination: chaque nuit c’étaient des batailles, des assassinats, des rapts de femmes et d’adolescents. Près de la Porta Mugionis, où s’arrêtaient les troupeaux venant de la Campanie, c’étaient des échauffourées où des hommes périssaient par centaines. Les rives du Tibre étaient couvertes de noyés que nul n’enterrait et qui emplissaient l’air d’émanations pestilentielles. Des maladies se déclaraient dans les campements; les plus timorés prédisaient une vaste épidémie.

Et la ville brûlait toujours. Le sixième jour seulement, l’incendie atteignit les espaces libres de l’Esquilin et s’apaisa. Mais les monceaux de cendres rayonnaient d’une lueur si intense, que le peuple se refusait à croire que ce fût déjà la fin du désastre. De fait, au cours de la septième nuit, l’incendie éclata avec une nouvelle force dans les bâtiments de Tigellin; mais il y avait si peu de chose pour l’alimenter qu’il ne put durer. Çà et là, les maisons calcinées s’écroulaient, en projetant des serpents de flammes et des tourbillons d’étincelles. Puis, peu à peu, le foyer commença à pâlir; le ciel, une fois le soleil couché, cessa de s’embraser d’une rougeur sanglante; la nuit seulement, sur l’immense désert noir, dansaient de-ci de-là des flammes bleues qui s’échappaient des monceaux de charbon.

Des quatorze quartiers de Rome, quatre subsistaient, y compris le Transtévère Et quand enfin furent entièrement calcinés les amas de charbon, on ne vit plus, du Tibre à l’Esquilin, qu’un espace immense, gris, terne et désolé, où des rangées de cheminées se dressaient en colonnes funéraires.

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