Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Cependant les soldats, aidés d’une partie des habitants, continuaient à démolir les maisons de l’Esquilin, du Cælius et du Transtévère, dont une grande partie put être préservée. Mais, dans la ville même, des trésors sans nombre, accumulés par des siècles de victoires, de merveilleux produits de l’art, des temples, et les plus précieux souvenirs du passé romain et de la gloire romaine, étaient la proie des flammes.

On pouvait se convaincre qu’il ne resterait de toute la ville que quelques quartiers éloignés du centre, et que des centaines de mille habitants seraient sans abri. On affirmait d’ailleurs que les soldats jetaient bas les maisons, non pas pour priver le feu d’aliments, mais pour que rien de la ville ne demeurât debout.

Tigellin envoyait à Antium courrier sur courrier, suppliant César de revenir pour apaiser, par sa présence, son peuple au désespoir. Mais Néron ne se mit en route que le jour où les flammes eurent atteint la Domus Transitoria; et alors, il vola, pour ne pas perdre une minute le spectacle de l’incendie dans sa plus grande intensité.

Chapitre XLVII.

Les flammes avaient envahi la Via Nomentana et de là, le vent ayant sauté, elles avaient dévié vers la Via Lata et le Tibre, contournant le Capitole, submergeant le Forum Boarium et détruisant tout ce qu’en leur premier élan elles avaient épargné; l’incendie de nouveau se rapprochait du Palatin. Tigellin, ayant assemblé toutes les forces prétoriennes, ne cessait d’envoyer des courriers à César pour lui annoncer qu’il ne perdrait rien de la majesté du spectacle, l’incendie ayant encore augmenté. Mais Néron ne voulait arriver que la nuit, pour que l’impression fût plus vive. À cet effet, il s’arrêta aux environs d’Aqua Albana et, ayant fait appeler sous sa tente l’acteur Aliturus, il se mit à étudier avec lui sa posture, son expression, son regard, et à apprendre les gestes de circonstance, tout en discutant la question de savoir s’il devrait, en disant: «Ô Ville sacrée, qui semblais plus immuable qu’Ida», lever les deux mains au ciel, ou bien, tenant de l’une le phormynx, la laisser retomber le long du corps, tandis qu’il lèverait l’autre vers les cieux. Cette question, en ce moment, lui paraissait plus importante que tout.

Il ne se mit en route que vers la tombée de la nuit, ce qui lui permit encore de demander conseil à Pétrone sur la question de savoir si, dans le poème dédié à la catastrophe, il serait opportun d’intercaler quelques splendides blasphèmes à l’adresse des dieux? N’était-il pas logique, au point de vue de l’art pur, que de tels blasphèmes s’échappassent spontanément des lèvres d’un homme qui perdait sa patrie?

Vers minuit, il arriva en vue des murs, avec sa suite immense de courtisans, de sénateurs, de chevaliers, d’affranchis, d’esclaves, de femmes et d’enfants. Seize mille prétoriens, échelonnés en lignes de bataille le long de la route, veillaient à la sécurité de son entrée. Et le peuple vociférait des malédictions, hurlait et sifflait à la vue du cortège sans pourtant oser aucune violence. De-ci de-là, éclataient même les applaudissements de ceux qui, ne possédant rien, n’avaient rien perdu, et qui prévoyaient une distribution de blé, d’huile, de vêtements et d’argent plus généreuse qu’à l’ordinaire. Mais les clameurs et les sifflets, aussi bien que les applaudissements, furent couverts brusquement par la fanfare des cors et des trompes que fit sonner Tigellin. Et quand Néron eut passé la Porte Ostienne, il s’arrêta un instant et clama:

– Souverain sans demeure d’un peuple sans toit, où donc poserai-je pour la nuit ma tête infortunée?

Puis, dépassant le Clivus Delphini, il monta, par un escalier spécialement aménagé, sur l’Aqueduc Appien, suivi des augustans et du chœur des chanteurs avec des cithares, des luths et autres instruments de musique.

Le souffle était suspendu dans toutes les poitrines, en attendant les augustes paroles qu’allait prononcer César. Mais lui restait là, solennel et muet, le manteau de pourpre aux épaules, couronné de lauriers d’or, le regard fixé sur les vagues furieuses de l’incendie. Quand Terpnos lui présenta le luth d’or, il leva les yeux au ciel en feu, attendant l’inspiration.

Le peuple le montrait du doigt. Au loin sifflaient les serpents de feu et flambaient les monuments séculaires et sacrés: le temple d’Hercule, édifié par Évandre, et le temple de Jupiter Stator, et le temple de la Lune, qui datait d’avant Servius Tullius, et la maison de Numa Pompilius, et le sanctuaire de Vesta avec les pénates du peuple romain. Parfois, à travers les panaches de flammes, on entrevoyait le Capitole. Le passé de Rome flambait. Et lui, César, restait là, luth en main, avec le masque de l’auteur tragique. Sa pensée n’allait point vers la patrie près de s’anéantir. Il songeait à la pose et aux périodes pathétiques qui pourraient lui servir à exprimer la grandeur du désastre, provoquer la plus grande admiration et lui valoir le plus d’applaudissements.

Il haïssait cette ville, il haïssait ce peuple, il n’aimait que son propre chant et ses vers! Et dans son cœur il exultait de contempler enfin une tragédie à la hauteur de ses chants. Le versificateur se sentait heureux, le déclamateur inspiré; le chercheur d’émotions fortes s’enivrait de l’affreux spectacle et songeait avec transports que la ruine de Troie elle-même n’était rien en comparaison de celle de cette ville immense.

Que souhaiter de plus? Rome, la ville souveraine, Rome est en feu! Et lui, César, se hausse sur les arches de l’aqueduc, un luth d’or entre les mains, visible à tous, étonnant tout le monde, superbe, pathétique, tandis qu’en bas, dans l’ombre, très loin, le peuple murmure et se fâche. Qu’il murmure! Les âges passeront, des milliers d’années s’écrouleront, et les hommes se souviendront encore, en le glorifiant, du poète qui, par cette nuit sublime, chanta la chute et l’incendie de Troie. Qu’était Homère auprès de César? Qu’était Apollon même, avec son phormynx fameux?

César leva la main et, pinçant les cordes, prononça les paroles de Priam:

– Ô nid de mes pères, ô cher berceau!…

En plein air, parmi les détonations de l’incendie et le grondement de la foule, sa voix paraissait étrangement grêle et la sourdine des luths tintait comme un bourdonnement de mouches. Mais les sénateurs, les hauts dignitaires et les augustans, debouts sur l’aqueduc, avaient baissé la tête et écoutaient, muets et ravis. Longtemps il chanta et peu à peu sa voix se chargea de tristesse. Quand il s’arrêtait pour reprendre haleine, les chanteurs répétaient en chœur les derniers vers; puis Néron, d’un geste appris d’Aliturus, rejetait sur ses épaules la syrma tragique, plaquait un accord et chantait. L’hymne fini, il se mit à improviser, cherchant de grandes métaphores dans le tableau qui se déroulait devant lui. Et peu à peu se modifia l’expression de son visage. La destruction de sa ville natale ne l’avait point touché; mais le pathos de ses propres paroles l’enivra tellement que ses yeux s’emplirent de larmes. Alors, il lâcha le luth, qui tinta à ses pieds et, drapé dans la syrma, il resta pétrifié, tel qu’une statue des Niobides qui ornaient la cour du Palatin.

Après un court silence retentit une tempête d’applaudissements, auxquels répondit, au loin, le hurlement sauvage des foules. Là-bas, nul ne doutait maintenant que César n’eût donné l’ordre de brûler la ville, afin de s’offrir un spectacle et de chanter des hymnes à la lueur de l’incendie. À cette clameur jaillie de centaines de milliers de gorges, Néron se tourna vers les augustans, avec le sourire triste et résigné de l’homme pour lequel on est injuste, et dit:

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