Michel Zévaco - Don Juan

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Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté…

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Réconforté par cette invocation, Clother revint s’asseoir et reprit sa lecture.

Le papier disait ensuite:

«Vous n’êtes pas mon fils selon la naissance…

Mais vous êtes mon fils selon mon cœur, et c’est à vous que, paternellement, je veux consacrer ce qui me reste de vie. Voici pourquoi, Clother:

J’ai aimé. Dans mon existence, il y a eu un amour unique et définitif. Mon premier amour a été aussi mon dernier amour, et je sens que jusqu’à mon dernier souffle cette affection demeurera jeune, vivante et pure, comme au premier instant où elle me pénétra… Celle que j’aimais ne pouvait être mon épouse: j’arrivais trop tard à la conquête de son cœur, mais je l’aimai assez pour l’aimer sans espoir, et elle daigna m’associer à ses douleurs…

Vous êtes né, Clother…

Trois jours après votre naissance, elle est morte…

Et c’est alors, mon enfant, mon fils bien-aimé, c’est alors, c’est dans ce moment terrible où elle succombait, et où il me semblait que la mort me saisissait moi-même, c’est dans cette affreuse minute que j’ai connu l’ineffable bonheur qui remplira ma vie de clarté, qui fait que je bénis Dieu de m’avoir fait naître… Elle me regarda…

Peut-être l’agonie avait-elle détaché déjà son âme des liens de ce monde…

Ce qui est sûr, je le jure, c’est que, dans son dernier regard, j’ai lu que cette âme venait de se tourner vers la mienne… Ô Dieu bon!… ô mon fils!… ce fut un regard d’amour…

Quand elle vit que j’avais compris et que je chancelais sous le poids de cet effroyable bonheur, elle me tendit ses pauvres mains, et elle murmura:

Vous serez son père… et quand il aura vingt et un ans vous lui direz tout…

Elle ajouta quelques mots pour indiquer en quelles conditions elle voulait que la vérité vous fût dite, et puis elle rendit le dernier souffle… Ces conditions furent que vous seriez instruit de cette vérité dans le lieu même où elle avait souffert, et non ailleurs.

Ce lieu, mon cher enfant, c’est l’HÔTEL D’ARRONCES.

C’est là que, pour obéir au vœu de votre mère, je vous conduirai le jour même où vous aurez vingt et un ans. Cependant, il est possible que je ne puisse pas exécuter cette volonté, soit que je meure avant l’époque dite, soit qu’à cette même époque je sois séparé de vous pour quelque raison que ce soit.

C’est pour cela, Clother, que je vous écris la présente lettre.

Elle a pour but:

D’abord, de vous mettre en possession de douze diamants ayant appartenu en bien familial à votre mère qui les tenait elle-même de sa propre mère. Ces diamants ont été estimés au plus bas prix à trois cent mille livres et doivent servir à votre établissement dans la vie. Vous pouvez, vous devez en user; en hésitant à vous servir de cette somme, vous iriez expressément contre la volonté de votre mère et la mienne.

Cette lettre a comme deuxième but de vous indiquer que vous trouverez en l’hôtel d’Arronces:

1 ° Le nom et l’histoire de votre mère, de sa main même;

2° Le nom de votre véritable père, en une note écrite par moi; j’y ai mis quelques conseils touchant l’attitude que vous devez garder par devers lui, et j’ose espérer que vous tiendrez ces conseils pour bons et valables;

3° Un paquet de sept lettres, toutes de la main de votre père, constituant la preuve irrécusable de votre filiation;

4° Les actes vous constituant mon fils adoptif héritier légitime de mon nom, de mon titre, de ma seigneurie de Ponthus, et de tout ce que je possède;

5° Un médaillon contenant le portrait de votre mère, exécuté en miniature six mois avant sa mort par le sieur Jehan Clouet, peintre.

Le tout a été mis dans une cassette de fer pour être garanti de l’humidité. Vous aurez à forcer cette cassette, car j’en ai jeté la clef dans la Seine. Voici comment vous trouverez cette cassette:

L’hôtel d’Arronces est situé à Paris, derrière le Temple, en bordure du chemin de la Corderie, sur lequel s’ouvre sa grille d’entrée, face au terrain des Enfants-Rouges. Vous entrerez par cette grille, irez droit à l’hôtel et en ferez le tour. Une petite porte bâtarde vous permettra d’entrer dans la chapelle. Quand vous serez là, placez-vous contre la première marche de l’autel, le dos exactement tourné au tabernacle, et marchez droit au fond de la chapelle en comptant les dalles.

C’est sous la dix-septième de ces dalles, ou, pour préciser, sous la dalle qui est exactement le centre de la chapelle, que se trouve la cassette…

Avec un levier, il vous sera facile de soulever cette dalle, puis vous creuserez environ de deux hauteurs de bêche, et vous trouverez la cassette.

Adieu, mon enfant, mon fils, mon bien-aimé fils. Ma suprême recommandation serait de vous répéter la parole sacrée Tes père et mère honoreras… Mais je la modifie, mon fils, et voici mon dernier vœu, voici le dernier cri de mon cœur au vôtre:

Mon fils, quand vous saurez tout. AIMEZ ET RESPECTEZ LA MÉMOIRE DE VOTRE MÈRE!…

Recevez ma bénédiction, et je signe

PHILIPPE, seigneur de Ponthus.»

Le soleil venait de se coucher. Il y avait plusieurs heures que Clother était enfermé dans la salle d’armes du castel de Ponthus. La nuit venait lorsque Agénor, le serviteur gardien du logis, se décida enfin à entrer dans la salle. Il vit Clother, les coudes sur la table, la tête dans les mains, les yeux fixés sur le papier, bien que, dans l’obscurité, l’écriture n’en fût pas lisible. Il s’approcha en faisant quelque bruit pour signaler sa présence, mais Clother ne l’entendit pas. Quelques minutes, le serviteur demeura debout près du jeune homme, et alors, il l’entendit qui murmurait:

– Ma mère!…

Ce mot, maintes fois, dans cette journée, il l’avait répété. Ah! c’est qu’une ardente curiosité s’emparait de lui peu à peu. Cette mère inconnue, il voulait savoir qui elle avait été; il voulait connaître ce nom et cette histoire que lui promettait la lettre, il voulait contempler ce portrait que Philippe de Ponthus avait pieusement enfermé dans la cassette de fer…

– Seigneur, se décida Agénor, il se fait tard, et déjà voici la nuit…

Clother l’entendit, redressa la tête, et se leva.

– Seigneur de Ponthus, continua Agénor, ne daignerez-vous pas faire honneur au repas que nous vous avons préparé?

– Mais oui, mon bon Agénor, dit Clother avec une sorte de gaieté nerveuse, d’autant que j’ai grand appétit, n’ayant rien pris depuis ce matin.

Le serviteur eut un geste de satisfaction. Clother ajouta:

– Et d’autant, aussi, que je dois prendre des forces, ayant l’intention de me remettre en route tout à l’heure.

– Eh quoi! Dès aujourd’hui?

– Dès tout à l’heure. Il me tarde d’être de retour à Paris… il le faut!… Veillez donc à ce que mon cheval reçoive, lui aussi, son repas et soit en état…

Agénor comprit qu’il n’y avait pas à insister. Il se retira. Aux dernières lueurs du jour mourant, Clother remit en leur place, c’est-à-dire dans le creux de la poignée, les douze diamants et le papier qu’il roula tel qu’il l’avait trouvé. Puis il revissa la boule armoriée et ceignit l’épée à ses reins.

– Épée de Ponthus, murmura-t-il, sois-moi fidèle et sûre dans la conquête du bonheur!

Au bout d’une demi-heure, une porte, au fond de la salle, s’ouvrit, une clarté soudaine frappa les yeux de Clother, et il vit Agénor, transformé par une livrée aux couleurs de Ponthus, portant un flambeau à trois cires. Gravement, Agénor prononça:

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