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Michel Zévaco: Don Juan

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Michel Zévaco Don Juan

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Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté…

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Le coup d’épouvante l’avait terrassé d’abord, comme les quatre. Sa force d’expansion vitale et, peut-être son irréductible scepticisme, lui avaient épargné les longs pourparlers avec le délire; le quatrième jour, la fièvre avait abandonné le champ de bataille; le sixième il était debout. Mais, l’esprit encore assiégé de ce qu’il croyait des fantasmes, il se tint au logis, tendit sa volonté à ordonner ses souvenirs et déblayer son imagination.

Du méthodique et lucide travail auquel il se soumit, il résulta que Canniedo, Zafra, Girenna, Veladar avaient résolu sa mort parce qu’ils avaient appris des choses qui, sûrement, d’après tant de précautions qu’il avait prises, eussent dû leur rester à jamais inconnues. Son véritable tourment fut d’établir comment il avait pu se tromper au point que ces précautions vraiment très fortes fussent restées illusoires.

Cet obscur problème le retint deux heures et c’était beaucoup; car, dès longtemps, il s’était imposé d’accepter les événements accomplis en écartant avec vigueur toute envie de rechercher leur origine… à quoi bon poser le pourquoi? Le fait était ou n’était pas. Voici la solution qu’il adopta:

Le fait était que les quatre avaient voulu le tuer… Eh bien, il nia le fait! Il le nia sans appel. Il le biffa. Mais alors… quoi? Eh bien, le xérès et l’alicante expliquaient l’aventure! Dans la réalité, les quatre n’avaient pas dit un mot de Silvia, ni de Christa, ni de Laura, ni de Rosa. Comme d’ordinaire, après une de leurs ivresses, il les avait quittés joyeux et paisibles, pas très sûr ni du lieu ni de l’heure. Il était rentré chez lui, sans trop savoir. Pour une cause ignorée, indifférente d’ailleurs, la fièvre l’avait saisi. La fièvre! C’est la fièvre qui avait inventé les quatre poignards luisants et tremblotants, la pointe dans la table, et les insouciants bons amis s’érigeant en justiciers, en bourreaux, et cette formidable vision, preuve définitive de l’inanité de toute la scène: la table se dressant, marchant sur lui, prise de folie! Est-ce qu’une table peut marcher toute seule ailleurs que dans les rêves? Est-ce qu’une table peut devenir folle?… C’était une suggestion des vins trompeurs, donc tout le reste…

Très bien.

Restait ceci: Christa avait dû venir dans la chapelle de Saint-François. Que pouvait penser Christa? Et que lui pourrait-il dire, lui? Cette question, il l’écarta, tout simplement. Il refusa de se mettre en quête de l’explication qu’il fournirait. Recherche inutile. Jamais il n’avait consenti d’avance à adopter un plan – c’est une chaîne aux mains, un boulet aux pieds. Mais sur l’instant, dans un éclair de génie, créer la manœuvre nécessaire! Inspiré par l’événement, lancer le mot définitif! D’une pensée libre des entraves de la préméditation, laisser jaillir, étincelant, irrésistible, vainqueur du doute, le mensonge sauveur, le sublime mensonge plus vrai que la vérité, l’unique mensonge qui est celui-là même qu’on n’eût pas trouvé si on l’eût cherché!…

Donc, ni l’heure abolie, aussi heureuse ou terrible qu’elle eût été, ni l’heure à venir, aussi espérée ou redoutée qu’elle pût être, ne sollicitaient ni cette tête ni ce cœur: seule la minute présente avait droit à son effort.

Satisfait d’avoir ainsi balayé les scories qui lui encombraient la cervelle, il s’endormit d’un bon sommeil exempt de songes, et, dès le point du jour, plein de force et de gaieté, sûr de lui, sûr de sa chance au jeu de la vie, s’en vint rôder autour du palais Ulloa.

Pour la dixième fois, il parcourait la ruelle de l’Escrimidor et entrait dans le chemin de los Anjeles, patient, certain que l’occasion se présenterait d’elle-même de parler à Christa… Christa! Mais c’est à peine si ce nom se présentait encore à son esprit! Christa! Mais tout ce préparatif d’un mariage glissait, fuyait de son souvenir, s’évanouissait en une lointaine reculée!… Pourtant, c’est bien pour Christa qu’il était là. Il le disait. Il se l’affirmait… Tout à coup, il vit Léonor.

Il ne la connaissait pas. Mais, sans hésitation, il la reconnut… C’était elle!

Le temps de s’avancer en s’imposant une marche indifférente qui le faisait grelotter, et il fut dans la chapelle.

Pourquoi? Quelle raison? Pas d’autre que celle-ci: Léonor y était.

L’infaillible, le prompt coup d’œil du maître jugea la situation. Personne dans la nef – si ce n’est, là-bas, tout au fond, une forme noire écroulée sur un prie-Dieu: quelque veuve, sans doute; cela ne comptait pas. Seule, la duègne, devant le chœur, était à éviter. Le glissement de don Juan vers l’autel, derrière lequel sûrement se trouvait Léonor, fut un chef-d’œuvre. Était-il ce pilier? Était-il ce saint de pierre? Était-il cette chaise? Il fut tout cela. Et il fut le silence. Il passa, insaisissable. Au point le plus éloigné de dona Elvira, preste, souple, il enjamba la barrière… La seconde d’après, son regard avide s’abattait sur Léonor… Il balbutia:

– Quoi! Tant de charme en sa virginale attitude!… Quoi! Tant de grâce en la splendeur de ce corps harmonieux!… Quoi! Si belle, si au delà de la beauté supposée par ma misérable imagination!… Est-ce moi qui, à d’autres qu’elle, est-ce moi qui ai pu dire: Je t’aime!… Non, non, mes lèvres ont menti, ma bouche a blasphémé, car voici, oh! voici enfin! voici celle que cherchait mon inquiet amour! La voici! C’est elle! Et je l’aime! Et jamais je n’ai cessé de l’adorer!…

Il ne voyait pas que Léonor pleurait…

Elle pleurait doucement, la crise apaisée. De toute l’ardeur de sa confiance, elle récitait les prières que sa mère, jadis, lui avait apprises; mais tandis que s’égrenait le murmure des mots latins dont le sens, parfois, lui échappait, son cœur parlait à la morte…

La sensation qu’elle était épiée, soudain, l’oppressa.

Le malaise qu’elle en éprouva la fit se retourner: aussitôt elle fut debout… et lui, doucement s’agenouilla!

Elle le regarda…

Ébloui, il ferma les yeux – et dans l’instant les rouvrit, buvant à longs traits le délice de sa contemplation. Elle eut un mouvement de retraite… mais non! Que pas un mot ne frappât cet homme et ne le marquât d’infamie, cela lui sembla un nouvel outrage au nom d’Ulloa! La révolte de sa douleur mettait une flamme dans son regard, une flamme qui le brûlait, lui, et dont il se délectait. Et elle, amèrement, se concentrait en Christa… Christa abusée, flétrie, assassinée. Son front s’empourprait. Et lui, se jurait que jamais incarnat plus suave n’avait coloré plus pur visage. Elle cherchait, ah! vainement, dans sa tête où s’entrechoquaient les pensées, elle cherchait la parole qui fût capable de traduire cet atroce ressentiment dont elle vibrait tout entière comme une lyre trop tendue… impulsivement, elle fit un pas… Il tendit les bras!

Elle vit cela!…

Et ce geste fut le déclenchement. Ce geste, par une obscure association d’idées, elle l’interpréta comme la supplication d’un condamné qui, dans les affres dernières, tente d’implorer sa grâce… Un condamné à mort! Ce terme s’érigea dans son esprit sans qu’elle l’eût appelé, vraiment comme s’il y eût été mis par une volonté qui n’était pas la sienne… et elle parla.

Ce fut étrange. Rigoureusement, elle parla sans savoir ce qu’elle disait. Ses propres paroles ne furent pour elle que des sons. Confusément, il lui parut que ses lèvres étaient devenues le docile instrument d’une intelligence qui échappait à son contrôle. Mais cette impression veillait au plus profond de son être que ces mots, avec une suprême exactitude, énonçaient ce qu’elle aurait voulu exprimer.

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