Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre V – Pardaillan Et Fausta

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1590. À Rome, Fausta, après avoir mis au monde le fils de Pardaillan, bénéficie de la grâce du pape Sixte Quint, qui se prépare à intervenir auprès du roi d'Espagne Philippe II dans le conflit qui l'oppose à Henri IV roi de France. Fausta est investie d'une mission auprès de Philippe II: lui faire part d'un document secret par lequel le roi de France Henri III reconnaissait formellement Philippe II comme son successeur légitime sur le trône de France. En France, le chevalier de Pardaillan est investi par Henri IV, absorbé par le siège de Paris, d'une double mission: déjouer les manoeuvres de Fausta et obtenir de Philippe II la reconnaissance de la légitimité d'Henri de Navarre comme roi de France. Pardaillan et Fausta s'affrontent à Séville. Pardaillan est aidé dans sa lutte par Cervantès, qui reconnaît en lui le vrai Don Quichotte. Sortira-il vivant des traquenard tendus par le Grand Inquisiteur Don Espinoza et Fausta?

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– Madame, répéta le bravo en faisant quelques pas, il est temps nous retirer.

– Poussez la porte, sans la fermer, commanda Fausta d’un air paisible.

Sans murmurer, visiblement intrigué, Centurion obéit. Quand il se retourna, après avoir poussé la porte, il aperçut une étroite ouverture, pratiquée dans l’épaisseur de la muraille, que la porte grande ouverte jusque-là lui avait masquée.

– Une porte secrète, murmura-t-il; je comprends maintenant.

– Prenez ce flambeau, dit Fausta, et éclairez-moi.

Centurion prit le flambeau et se dirigea vers l’ouverture. Un étroit escalier aboutissait au ras du sol. Il se mit à descendre, éclairant la marche de Fausta qui referma la porte secrète derrière elle sans que le bravo, qui pourtant la guignait du coin de l’œil, parvînt à saisir le secret de cette fermeture.

Après avoir franchi une vingtaine de marches, ils se trouvèrent dans une galerie souterraine assez large pour permettre à deux personnes de passer de front, assez élevée pour qu’un homme, même de haute taille, pût marcher sans être obligé de baisser la tête. Le sol de ce souterrain était tapissé d’un sable très fin, doux à la marche, étouffant le bruit des pas mieux que n’eût pu le faire le tapis le plus épais et le plus moelleux.

Après avoir parcouru un assez long espace, Centurion rencontra une galerie transversale. Il s’arrêta devant le mur de cette galerie et demanda:

– Faut-il tourner à droite ou à gauche?

– Restez où vous êtes, répondit Fausta.

À son tour, elle s’approcha du mur, et sans chercher, sans hésitation, elle saisit une pierre qui se détacha d’autant plus aisément que cette prétendue pierre était tout simplement une planche assez habilement peinte et maquillée pour qu’elle pût se confondre avec les vraies pierres qui l’entouraient.

La planche enlevée démasqua une petite excavation.

Fausta passa son bras dans le trou et actionna un ressort caché. Aussitôt un déclic se fit entendre et, à quelques pas, une ouverture apparut dans le mur.

– Passez, dit Fausta en montrant du doigt l’ouverture.

Centurion, son flambeau à la main, passa, toujours suivi de Fausta.

Ils se trouvèrent alors dans une grotte artificielle assez vaste. Le sol de cette grotte, comme les galeries qu’ils venaient de parcourir, était tapissé de sable fin. De la voûte assez élevée pendaient plusieurs lampes. Sur une façon d’estrade basse, trois fauteuils étaient disposés devant une grande table. D’énormes banquettes en chêne massif étaient placées au pied de l’estrade, à droite et à gauche de la table, de telle façon qu’un espace assez large était ainsi aménagé devant l’estrade.

Ainsi disposée et meublée, cette grotte ressemblait assez à une salle de réunion publique dans laquelle une cinquantaine de personnes auraient pu prendre place et s’asseoir sans trop de gêne.

Centurion connaissait-il cette salle de réunion clandestine? Savait-il à quoi servait cette retraite souterraine et ce qui se tramait là-dedans?

On aurait pu le croire, car dès l’instant où il avait pénétré dans la grotte, une singulière inquiétude s’était emparée de lui. En reconnaissant tout à fait des lieux qui sans doute lui étaient familiers, son inquiétude s’était changée en épouvante. Il était devenu livide, un tremblement convulsif s’était emparé de lui et faisait danser d’une manière fantastique le flambeau qu’il tenait dans sa main crispée. Il regardait avec des yeux hagards Fausta qui ne paraissait pourtant pas remarquer son trouble et disait tranquillement:

– Allumez donc ces lampes, ce flambeau ne nous éclaire pas suffisamment.

Heureux de cacher son trouble, Centurion se hâta d’obéir et, les lampes allumées, il posa machinalement son flambeau sur la table et passa sa main sur son front, où perlait la sueur de l’angoisse.

Toutes les lampes étant allumées, Fausta fit signe au bravo de la suivre. Elle sortit de la grotte, le conduisit à l’excavation qu’elle avait laissée ouverte, et:

– Regardez, dit-elle impérieusement.

Centurion se pencha et regarda. Alors il sentit ses cheveux se hérisser sur sa tête.

Que voyait-il donc de si extraordinaire?

Rien que de très simple: une infinité de petits trous étaient ménagés dans le fond de l’excavation. Par ces petits trous, on pouvait voir jusqu’aux moindres recoins de la grotte, mais plus particulièrement l’estrade qui se trouvait précisément en face des trous.

On voit qu’il n’y avait là rien de bien terrifiant, et pourtant, lorsqu’il se redressa, Centurion flageolait sur ses jambes et paraissait sur le point de s’évanouir.

Fausta, toujours impassible, ne paraissait toujours rien remarquer de ce trouble qui maintenant tournait à l’affolement. Elle rentra dans la grotte, suivie de Centurion hébété, en proie à une terreur mystérieuse qui anéantissait ses facultés au point qu’il ne s’aperçut même pas que Fausta, actionnant un deuxième ressort caché, avait fermé la porte par où ils venaient de pénétrer.

– Par ces trous, dit Fausta tranquillement, non seulement on peut tout voir, comme vous avez pu vous en rendre compte, mais encore on entend tout ce qui se dit ici. Par cette excavation, j’ai pu assister, invisible, aux deux derniers conciliabules qui ont été tenus dans cette salle… Ai-je besoin d’ajouter que je sais tout?

Centurion s’écroula à genoux, la figure dans le sable, et râla:

– Grâce! madame!

Fausta laissa tomber sur la loque humaine affalée à ses pieds un regard empreint d’un souverain mépris, et le poussant rudement du bout du pied:

– Debout! gronda-t-elle, debout donc! Pensez-vous que je vous aie pris à mon service pour vous livrer à l’Inquisition!

D’un bond, Centurion se releva. Après avoir manqué défaillir de peur, il pensait maintenant s’évanouir de joie.

– Vous ne voulez donc pas me livrer? balbutia-t-il.

Fausta leva les épaules.

– La terreur vous rend fou, mon maître, dit-elle froidement.

Et sur un ton menaçant:

– Prenez garde! je ne garderais pas un lâche à mon service.

Centurion poussa un rauque soupir de soulagement et, se redressant:

– Par le Christ vivant! je ne suis pas un lâche, madame, et vous le savez bien! Mais, misère! j’ai cru sincèrement que vous alliez me livrer.

Et avec un frisson d’épouvante, il ajouta:

– J’appartiens à l’Inquisition et je sais trop quels supplices effroyables sont réservés à ceux qui la trahissent. Je vous jure que sans être un lâche on peut trembler à l’évocation de ces supplices. Ce qui m’attendait, madame, est tellement au-dessus de ce que l’imagination peut concevoir que je n’eusse pas hésité à me poignarder devant vous pour me soustraire au sort affreux qui eût été le mien.

Fausta le considéra un instant. Il avait reconquis tout son sang-froid et il était évidemment sincère.

– Soit, dit-elle d’un ton radouci, je te pardonne d’avoir tremblé devant le supplice. Je te pardonne aussi d’avoir essayé de me cacher des choses que j’avais intérêt à connaître. Mais que ce soit la dernière fois! Le service de la princesse Fausta doit passer avant tout, même avant celui de ton roi, avant celui de l’Inquisition. Tu n’as pas à apprécier la valeur des événements auxquels tu peux être mêlé. Tu as des rapports à me faire sur tout ce que tu vois, ce que tu entends, ce que tu fais, ce que tu dis et même ce que tu penses… Il m’appartient de voir le parti à tirer de tes rapports. Tu es à moi pour trahir à mon profit ceux qui t’utilisent, mais ne tente pas de me trahir moi-même, tu te briseras les reins. Entends-tu?

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