Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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À ce moment une voix à la fois grave, humble et caressante se fit entendre:

– Madame et reine vénérée, pardonnez-moi si j’ose m’interposer entre votre auguste colère et ce gentilhomme. Restez, monsieur de Maurevert. La reine vous y autorise…

C’était Ruggieri! Il avait tout vu et tout entendu de son cabinet… Il fit un signe rapide à Catherine de Médicis. Et la reine, changeant de ton et de visage avec cette admirable facilité qui prouvait combien toujours elle était maîtresse de ses passions, prononça:

– Monsieur de Maurevert, je vous pardonne ce que votre attitude et vos paroles ont pu avoir d’étrange…

Maurevert mit un genou à terre et dit:

– Je crois maintenant que je puis dire à la reine tout ce que j’étais venu lui dire.

Et il se releva. La reine étonnée, hésitante, comprenant à l’attitude de l’astrologue qu’elle se trouvait en présence d’un mystère, reprit avec un charmant sourire:

– Vous avez donc encore quelque chose sur le cœur, mon cher monsieur de Maurevert?…

– Eh! s’écria Ruggieri, c’est bien simple. Il a sur le cœur de ne pas avoir été récompensé selon son mérite.

La reine regarda Maurevert qui s’inclina.

– Et il faut le récompenser, ce digne gentilhomme, reprit Ruggieri. N’est-ce pas, monsieur?…

Maurevert s’inclina encore.

– Et sans doute que pour être plus sûr d’obtenir une récompense digne de vous, continua l’astrologue, sans doute que vous apportez quelque chose à la reine?…

– En effet, monsieur… j’apporte quelque chose à Sa Majesté… Je lui apporte… ce que je lui apportai jadis au Louvre, le dimanche soir de Saint Barthélémy…

– Quoi donc? fit Ruggieri, tandis que la reine pâlissait.

– Une tête, répondit Maurevert.

Un flot de joie sinistre monta à la tête de Catherine, qui en elle-même gronda: «Une tête!… La tête de Guise!… Oh! je vieillis, puisque je n’ai pas compris tout de suite que si Maurevert se risquait en ma présence, c’était pour trahir son maître!»

– Monsieur, continua-t-elle à haute voix, veuillez me suivre. Et toi aussi, mon bon Ruggieri. Tu ne seras pas de trop pour ce qui va se dire…

La reine traversa la salle à manger, puis le salon où le roi, dans la journée, avait reçu les Guise; puis elle descendit non par le grand escalier qui donnait sur la cour carrée, mais par un escalier dérobé qui donnait sur son appartement. Cet appartement, situé au rez-de-chaussée, se trouvait juste au-dessous de l’appartement du roi, et en reproduisait la disposition.

Seulement, au lieu qu’elle dormît dans la chambre qui correspondait à la chambre à coucher de son fils, elle avait fait établir son lit dans une pièce qui était placée au-dessous d’un petit salon qui précédait la chambre royale. Ces détails sont utiles pour la suite de notre récit.

Catherine de Médicis fit entrer Ruggieri et Maurevert dans un petit oratoire et, ayant renvoyé ses suivantes, s’étant assurée qu’on ne pouvait ni les voir ni les entendre, prit place dans un fauteuil, tandis que les deux hommes demeuraient debout.

– Que voulez-vous? dit la vieille reine en fixant son regard sur Maurevert.

– Pardon, Madame, intervint Ruggieri, Votre Majesté veut-elle me permettre de placer ici un mot?

– Parle, mon brave et fidèle ami… parle… tes paroles sont généralement l’écho de ma pensée.

– Eh bien, fit l’astrologue, il me semble qu’avant de demander à ce gentilhomme ce qu’il veut, nous devons lui demander ce qu’il donne…

Catherine secoua la tête. Là, elle reprenait toute l’ampleur de sa pensée. Elle devenait supérieure à Ruggieri.

– Que voulez-vous? répéta-t-elle à Maurevert.

– Peu de chose, madame, dit Maurevert. Je me contenterai de trois cent mille livres.

– C’est peu, en effet, dit Catherine pensive.

– Cela me suffit pourtant!…

Et il ajouta:

– Ce que j’apporte vaut en effet un million. Et ne demandant que trois cent mille livres, j’estime donc à sept cent mille livres le plaisir que j’ai à servir les intérêts de Votre Majesté…

«Bon! pensa la reine prompte à comprendre. Il paraît que tu as une rude dent contre le Guise, et qu’au besoin tu le trahirais pour rien!…»

– Ruggieri, ajouta-t-elle tout haut, fouille dans ce meuble… là… le troisième tiroir… et donne-moi l’un de ces parchemins que tu vois…

Ruggieri obéit et plaça sur la table, devant la reine, un des parchemins demandés. Ces parchemins, c’étaient des bons sur la cassette royale tout préparés d’avance, scellés du sceau d’Henri III et signés de sa main. La reine le remplit, et la feuille se trouva alors ainsi libellée:

– «Bon pour la somme de cinq cent mille livres que notre trésorier versera, au vu des présentes, ès main du sire de Maurevert, pour services particuliers rendus à nous…»

Catherine tendit le bon à Maurevert qui n’eut pas un tressaillement, bien qu’il eût aussitôt remarqué la majoration énorme de la somme qu’il avait indiqué lui-même.

– Votre Majesté est la générosité même, se contenta-t-il de dire. Mais comme il disait ces mots, il eut un frémissement. En effet, le libellé du bon portait au bas cette formule écrite d’avance:

«Ladite somme payable à… le…»

Ni le nom de la ville ni la date n’avaient été remplis par Catherine de Médicis. Dès lors, le bon n’avait aucune valeur. Catherine qui, des yeux, suivait attentivement la physionomie de Maurevert, sourit et dit:

– Rendez-moi ce bon, monsieur; je crois que j’ai oublié…

– En effet, dit Maurevert en replaçant le parchemin sur la table, Votre Majesté a omis la date et le lieu du paiement…

Ruggieri qui connaissait le tréfonds de Catherine et savait toutes les ressources de cet esprit astucieux, assistait à cette scène avec l’impassibilité d’un spectateur qui connaît déjà le dénouement de la comédie qu’on lui joue.

– Où voulez-vous être payé, mon cher monsieur de Maurevert? demanda la reine avec un charmant sourire.

– Mais à Paris, s’il plaît à Votre Majesté… répondit Maurevert.

– À Paris. Bien. Vous voyez, j’écris: Payable à Paris… Reste la date… Quand voulez-vous être payé?…

– Le plus tôt possible, fit Maurevert en riant. J’avoue à Votre Majesté que j’attends avec impatience…

– Le plus tôt possible, dit la reine. Très bien. Voyez: j’indique la date la plus rapprochée possible, c’est-à-dire le jour même où le roi pourra disposer à son gré de ses finances… c’est-à-dire…

Et Catherine les lèvres serrées, les sourcils contractés, la physionomie devenue soudain terrible, acheva d’écrire:

«Payable à Paris, le LENDEMAIN DE LA MORT DE M. LE DUC DE GUISE.»

– Catherine, dit Ruggieri en employant pour prononcer ces mots une sorte de patois à demi-italien qui n’était compris que d’elle et de lui, Catherine, êtes-vous folle? Songez-vous que cet homme peut porter ce papier au duc qui le payera un million et qui ameutera toute la seigneurie contre votre fils!

– Oui, si cet homme ne voulait que de l’argent. Mais il veut de l’argent et la vengeance. Et même, pour la vengeance, il laisserait l’argent. Je vois qu’il en veut mortellement au duc. Tais-toi. Je le connais…

Catherine ne se trompait pas. Dans cette affaire, Maurevert cherchait deux choses: d’abord une somme d’argent suffisante pour s’expatrier et échapper tout à fait à Pardaillan au cas où celui-ci ne serait pas mort. Or, cette somme, il se l’était fixée à lui-même à deux cent mille livres. Il en avait demandé trois cents. On lui en offrait cinq cents!… Ensuite, Maurevert voulait réellement se venger de Guise.

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