Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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Guise grinça des dents. Cette insolente audace de Pardaillan pénétrant dans Paris en plein jour et sans se donner la peine de se cacher l’humiliait et l’exaspérait.

– Il faudrait se hâter, monseigneur! reprit Maurevert qui trépignait et en oubliait toute étiquette.

À ce moment, un valet de chambre du duc entra et annonça:

– Un homme est là, chargé d’un important message de Mme la princesse Fausta.

Maurevert recula de quelques pas en frémissant. Si le duc connaissait ses secrètes accointances avec Fausta, il était perdu! Guise avait fait un signe. L’homme annoncé pénétra dans la pièce et s’inclina devant le duc.

– Parle! dit celui-ci.

– Voici, monseigneur, dit l’homme. Mme la princesse est sortie ce matin de Paris pour une affaire que j’ignore. Selon la coutume, divers serviteurs étaient échelonnés de distance en distance sur le trajet que devait suivre Sa Seigneurie au cas d’un ordre à recevoir.

– Bonne coutume! grommela le duc. J’en userai à l’avenir.

– J’étais, reprit l’homme, posté près de la porte Montmartre (Maurevert dressa les oreilles). J’ai vu revenir la litière de Sa Seigneurie. Naturellement, je n’ai pas bougé. Mais lorsque la litière est passée près de moi, j’ai vu les rideaux s’entr’ouvrir, et ce papier roulé en boule est tombé à mes pieds, en même temps que ces mots me parvenaient: hôtel, Guise!… Alors, je suis venu, monseigneur, et voici le papier…

Guise déroula rapidement le papier, et lut ces mots au crayon:

«Faites cerner la Cité: j’y conduis Pardaillan. – F.»

– Ah! ah! tu avais raison, Maurevert! s’écria Guise. En chasse donc!… Bussi, prends cent hommes au Châtelet, postes-en cinquante au pont Notre-Dame, et cinquante au Petit-Pont!… Maineville, prends cent hommes à l’Arsenal: cinquante au pont aux Changeurs, cinquante au pont Saint-Michel… Maurevert, prends cent hommes au Temple, dont tu mettras cinquante au nouveau pont, et cinquante au pont des Colombes [9]. Moi je vais me poster sur le parvis Notre-Dame avec tout ce que j’ai de monde ici. Le drôle est dans la Cité!… Dussé-je démolir l’Île entière, cette fois il ne m’échappera pas!… Maurevert, tu me rejoindras sur le parvis pour me rendre compte de ta mission.

Maurevert, Bussi-Leclerc et Maineville s’élancèrent. Cinq minutes plus tard, le duc de Guise sortait de son hôtel à la tête d’une soixantaine de cavaliers. Lorsqu’il arriva à la Cité, il dissémina aussitôt cette troupe pour garder les ponts en attendant l’arrivée des renforts. Moins d’une heure après, tous les points indiqués par lui étaient fortement occupés, et les cavaliers de Guise le rejoignaient sur le parvis; si bien que les membres du Parlement crurent qu’on les voulait exterminer et se barricadèrent dans le palais.

On sait que le Parlement et le duc de Guise gardaient une sourde méfiance l’un contre l’autre.

XIX L’ÉCHAUFFOURÉE DE LA CITÉ

Pendant que le duc de Guise mettait sur pied près de 400 gens d’armes pour s’emparer d’un seul homme, que devenait le chevalier de Pardaillan, cause involontaire de toute cette émotion?

Pardaillan avait traversé Paris, chevauchant toujours à une quinzaine de pas devant la litière de Fausta. Il était entré dans la Cité et avait fini par s’arrêter devant la sinistre maison à porte de fer. Il sauta en bas de sa monture et tendit le bras pour que Fausta pût s’y appuyer en descendant de sa litière. Et Fausta, en effet, s’appuya quelques instants sur ce bras, puis sauta légèrement sur la chaussée.

Pardaillan alla soulever le heurtoir et ne put s’empêcher de tressaillir au bruit sourd qui se répercuta à l’intérieur. Ce bruit, il le reconnaissait Et cela lui rappelait des souvenirs à tout le moins désagréables. La porte s’ouvrit. Fausta regarda fixement Pardaillan.

– Oserai-je vous prier, dit-elle, de vous reposer quelques instants en mon logis?

Une seconde, Pardaillan fut tenté de pousser la bravade jusqu’au bout; mais décidément le souvenir assez hideux de la nasse en treillis de fer ne lui inspirait que des réflexions de défiance.

– Madame, fit-il avec un sourire qui en disait long, je connais déjà l’intérieur de ce magnifique palais, je ne gagnerais donc rien à une nouvelle visite, et d’ailleurs, depuis certaine aventure qui m’arriva justement dans une maison de la Cité, vous n’avez pas idée comme j’ai horreur d’être enfermé; c’est à un tel point que je passe maintenant mes nuits à la belle étoile…

– Je vous souhaite donc que les étoiles vous soient propices, dit Fausta qui cependant, prêtait l’oreille au loin et ne rentrait pas, comme si elle eût voulu retenir Pardaillan quelques minutes encore.

– Que dois-je faire de ce cheval? dit Pardaillan qui cherchait un moyen de prendre congé.

– Gardez-le! fit vivement Fausta, sinon en amitié, du moins en souvenir de moi.

Pardaillan attacha la bête à un anneau et répondit:

– Hélas! madame, je ne suis qu’un pauvre gentilhomme sans maison ni écurie… J’ai déjà une monture équipée; si j’acceptais celle que vous voulez bien m’offrir, je serai forcé de la laisser mourir de faim. Sur ce, madame, daignez me permettre de prendre congé…

– Je ne vous retiens pas, monsieur, dit Fausta. Adieu, et soyez remercié!…

Pardaillan s’inclina profondément, tandis que Fausta rentrait à l’intérieur de son palais. Tant que la porte ne fut pas refermée, le chevalier s’attendait à quelque attaque soudaine, et se tenait sur ses gardes.

– Allons, je deviens mauvais, murmura-t-il en s’en allant. Pourquoi cette femme que j’ai sauvée aujourd’hui me voudrait-elle du mal?… Je lui ai parlé un peu bien cavalièrement… je ne suis qu’un rustre.

Tout en s’adressant ces reproches qui avaient le mérite d’être sincères, Pardaillan longeait sans hâte les bords du fleuve, et ce fut ainsi qu’il parvint non loin du pont Notre-Dame au moment même où une troupe d’une quinzaine de cavaliers prenait position sur ce pont. De l’endroit où il se trouvait, Pardaillan ne pouvait voir ces cavaliers, la chaussée du pont lui étant masquée par les maisons qui la bordaient. Mais il vit parfaitement qu’on tendait les chaînes.

«Qu’est-ce que cela veut dire? pensa-t-il. Garons-nous à tout hasard.»

Il fit donc un crochet à gauche et parvint dans la rue de la Juiverie, d’où il put constater que le pont Notre-Dame était gardé. Il était d’ailleurs bien loin de supposer que c’était à lui qu’on en voulait; mais dans la situation où il se trouvait, il ne devait nullement souhaiter d’avoir à parlementer avec des hommes d’armes qui portaient le blason de Lorraine.

«J’en serai quitte pour entrer dans l’Université par le Petit-Pont, songea-t-il, et une fois dans l’Université, j’attendrai que les passages soient libres.»

Il fit volte face et, suivant la rue de la Juiverie, se dirigea vers le Petit-Pont. À cent pas il s’arrêta. Là encore, il y avait une troupe de cavaliers, et la chaîne était tendue!

– Diable! fit Pardaillan. Voilà qui va me faire perdre du temps… Et pourtant, ajouta-t-il rudement, je ne veux pas passer ma journée dans la Cité… M. de Maurevert pourrait s’impatienter de ne pas me voir.

Comme on peut le constater. Pardaillan ne songeait guère que ces mesures pouvaient avoir été prises contre lui. À supposer même que le duc de Guise connut sa rentrée à Paris, comment en effet eût-il pu savoir précisément que le chevalier était dans la Cité?

Sans autre inquiétude que celle du temps perdu, Pardaillan se dirigea donc vers la rue de la Barillerie; de ce côté, il pourrait déboucher soit sur le quai de la Mégisserie par le pont aux Changeurs, soit sur la rue de la Harpe par le pont Saint-Michel. Ce ne fut pas sans frémissement que le chevalier vit ces deux ponts également barrés.

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