Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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Un frémissement agita Pardaillan. Dans son cœur se déchaîna la furieuse envie de sauter sur cette femme, de la renverser d’un coup et de lui écraser la tête comme à une vipère… Et qui sait si dans l’effroyable désespoir qui noyait son âme, Fausta n’avait pas espéré, n’avait pas voulu provoquer quelque explosion qui lui eût été mortelle!

Pendant quelques secondes, elle put croire que Pardaillan allait la tuer… Pourquoi il ne bougeait pas?… il ne faisait pas un geste… Presque aussitôt, Fausta le vit s’apaiser. Elle vit s’évanouir cette lividité qui avait recouvert son visage; cette figure reprit son apparence d’insouciante audace, et le bon Pardaillan se mit à rire, s’inclina, et, d’une voix exempte d’amertume, répondit:

– Je suis vraiment au regret, madame, que vos vœux n’aient pas été mieux accueillis par le Ciel. Mais laissons ces fadaises: puis-je, avant de nous quitter, vous être bon en quoi que ce soit?

Fausta devint blême. Son orgueil souffrit plus qu’il n’avait jamais souffert. Elle fut écrasée par cette générosité simple et souriante, qui lui apparut comme un prodigieux dédain. Des larmes perlèrent à ses cils.

Vaguement ses bras se soulevèrent. Une force inconnue la poussait vers cet homme qu’elle eût voulu tuer et qu’elle adorait. Peut-être allait-elle dans un sanglot laisser éclater son amour. Peut-être allait-elle tomber à genoux, palpitante de sa défaite et du bonheur d’aimer, et crier les mots qui râlaient sur sa bouche silencieuse… Le souvenir de la cathédrale de Chartres passa comme la foudre dans son esprit… Elle entendit la réponse de Pardaillan:

– J’ai aimé… j’aime à jamais la morte… morte au monde, vivante toujours dans mon cœur! Et vous, je ne vous aime ni jamais ne vous aimerai…

Et les paroles qu’elle criait au fond d’elle-même se figèrent sur ses lèvres blanches. Elle demeura glacée dans son attitude d’orgueil… Et la haine, avec la honte de sa défaite, une fois de plus triompha en elle!… Quoi!… Tant de dédain après ce qu’elle venait de dire!

Eh bien, donc, elle allait vraiment disposer de lui!… Puisqu’il la sauvait, l’insensé, elle en profiterait pour le tuer, comme la bête fauve qu’épargne le chasseur, et qui d’un coup de sa griffe puissante, lui ouvre le crâne!… Sa vie, peu à peu, se trouvait circonscrite à ce duel… Pardaillan tuerait Fausta, ou Fausta tuerait Pardaillan!…

– Monsieur de Pardaillan, dit-elle avec un sourire, j’aurais en effet, un dernier service à vous demander: je crains que le départ des gens de Sixte ne soit un piège… Sous la garde de votre épée, je ne redouterais pas une armée. Mais peut-être ne voudriez-vous pas m’accompagner jusque dans Paris?…

Pardaillan comprit-il le sens du sourire livide qui jetait à ce moment un funeste reflet sur la physionomie de Fausta?… Son âme se haussa-t-elle jusqu’à braver la mortelle menace qu’il devinait peut-être?… Les yeux dans les yeux de Fausta, il répondit:

– Pourquoi non, madame? Puisque vous me faites l’honneur d’agréer mes services, je vous escorterai jusqu’à la porte de votre palais…

– Merci, monsieur, dit Fausta sans un tressaillement. Veuillez donc m’attendre devant le portail de cette abbaye. Je vous y rejoindrai dans quelques instants…

Le chevalier salua en soulevant son chapeau, mais sans s’incliner; puis, d’un pas tranquille, sans retourner la tête, il s’éloigna et traversa le terrain de culture.

– Oh! grondait Fausta en le regardant partir, rejoindre cet homme… un bon coup de ma dague entre les deux épaules… ce serait fini!…

Mais il était trop tard: Pardaillan, déjà, disparaissait au fond du jardin Alors Fausta ramena son regard près d’elle et vit les deux corps abattus près de la croix; Farnèse et Léonore enlacés dans l’étreinte du suprême baiser qu’avait cherché l’amant… Un pâle sourire vint crisper ses lèvres.

– Celui-là, du moins, a reçu le châtiment de sa trahison, murmura-t-elle. Quant aux autres, quant à ce misérable Rovenni, quant à ces lâches, ces fous, trois fois fous…

Son sourire devint terrible.

– Pour leur châtiment, acheva-t-elle, je m’en rapporte à Sixte Quint!…

À ce moment l’abbesse, Claudine de Beauvilliers, parut toute pâle et tremblante.

– Ah! madame, dit-elle, quelle catastrophe!… Vaincues… nous sommes vaincues!…

– Qui vous dit que je sois vaincue! gronda Fausta. Est-ce que je puis être vaincue!… Allons, ma pauvre fille, la terreur vous fait perdre l’esprit. Mais moi je ne perds pas la mémoire de ce que je dois…

– Que voulez-vous dire? balbutia l’abbesse.

– Que vous m’avez bien servie, et que ce n’est pas votre faute si un incident de médiocre importance en vérité recule de quelques jours l’exécution de mes projets. Envoyez donc à mon palais dès aujourd’hui, la somme convenue vous sera remise…

Claudine s’inclina avec un cri de joie, saisit une main de Fausta et la baisa ardemment.

– Vous êtes plus que la puissance, murmura-t-elle, vous êtes la générosité!

– Vous vous trompez, dit froidement Fausta; je sais seulement payer mes dettes, d’argent, d’amitié… ou de haine, ajouta-t-elle en regardant du côté où Pardaillan avait disparu. Prenez soin de ces deux corps, madame l’abbesse, et veillez à ce qu’ils soient dignement enterrés dans le cimetière de l’abbaye…

– Ce sera fait demain, madame.

– Bien. Veuillez m’accompagner jusque chez vous où je me dépouillerai de mon costume de cérémonie.

Fausta se dirigea alors vers l’appartement de l’abbesse qui marchait près d’elle, stupéfaite, atterrée par ce calme que cette femme conservait en un pareil moment, après ce qui venait de se passer. Claudine l’aida elle-même à se dévêtir de ce lourd et splendide costume, à la fois religieux et royal, comme elle l’avait aidée à s’en revêtir. Puis Fausta descendit, et devant le portail de l’abbaye, trouva Pardaillan qui l’attendait.

La litière qui avait amené le prince Farnèse et maître Claude, était toujours là. Le cheval de l’homme qui était venu les chercher, était attaché à un anneau. Pardaillan sauta sur le cheval; Fausta monta dans la litière; et ce groupe se dirigea vers Paris. Tant que l’on fut hors des murs, Fausta, par une fente des rideaux, tint son regard fixé sur le chevalier, qui se tenait à dix pas en avant de la litière. Pardaillan entrerait-il… oserait-il entrer dans Paris?…

On arriva à la porte: Pardaillan franchit le pont-levis, passa sous la voûte, et tranquille comme s’il n’eut pas risqué à chaque pas d’être reconnu par quelque gaillard, poursuivit son chemin vers la Cité, c’est-à-dire vers le palais de Fausta. Alors, haletante, un terrible éclair de joie aux yeux, elle retomba sur les coussins en murmurant:

– L’insensé!…

XVIII MAUREVERT

Tant que Pardaillan avait descendu les pentes de la colline, il avait regardé au loin et inspecté les abords de la porte Montmartre. L’heure que Maurevert lui avait assignée était passée. Et Pardaillan ne doutait pas que cet homme ne fût déjà au courant de ce qui s’était passé à l’abbaye. Il ne fut donc nullement surpris de ne pas apercevoir Maurevert.

– Bon! murmura-t-il, nous nous retrouverons toujours… si loin qu’il aille, si bien qu’il se cache!… Il n’est pas là… donc, il sait! Et il se doute de ce qui l’attend… C’est dommage: j’eusse voulu en finir dès aujourd’hui. Au fond, il vaut mieux que les choses soient ainsi: je ne suis pas libre puisque je me suis fait le féal chevalier de la belle tigresse qui me suit… mais à sa porte, bonsoir, madame! Et au plaisir de ne plus jamais vous revoir!… C’est égal, c’est une rude lutteuse… et elle est bien belle…

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