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Michel Zévaco: Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Michel Zévaco Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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«Du moins, songeait-il, je ne pense pas que ma bonne hôtesse eût voulu faire un meilleur emploi de son argent.»

Ayant ainsi arrangé son affaire, Pardaillan monta à cheval et sortit de Paris.

C’était par une soirée de février; un petit vent piquant lui égratignait le visage; il trottait sur la route, et les sabots de son cheval résonnaient sur la terre durcie par la gelée.

Où allait-il?…

Il ne savait pas… il allait, voilà tout!…

Une sourde et puissante joie montait dans ses veines comme la sève aux premiers bourgeons des arbres; parfois, d’un appel de langue, il excitait son cheval; pauvre, fier, seul, tout seul, il s’en allait au hasard, sachant bien au fond, que partout sur la surface de la Terre il y a des orgueilleux et des méchants à combattre, et des pauvres êtres en l’honneur de qui c’est une infinie satisfaction de tirer au soleil la bonne rapière qui lui battait les flancs.

Quelquefois, il murmurait ce mot qui semblait contenir toute sa pensée et résumer son passé, son présent, son avenir… un mot qu’il prononçait sans amertume, avec une sorte de joie et de fierté:

– SEUL!…

Le soleil se coucha. Le soir tomba. Le paysage était mélancolique et brumeux. L’espace s’étendait devant lui… Pardaillan s’enfonça vers les lointains horizons, seul dans la nuit qui venait, seul dans la vaste étendue où nul ne se montrait, seul dans la vie… Peu à peu sa silhouette s’effaça au fond de l’inconnu.

XLVI

En ce même mois de février, il se passa à Rome un événement que nous devons signaler à nos lecteurs. Nous les prierons donc de nous suivre au château Saint-Ange. Là, dans une chambre pauvrement meublée, sur un lit étroit, une femme était couchée. Ses yeux de mystère, songeurs et fixes, évocateurs de rêves plus gigantesques et splendides que les rêves de Borgia et de Sixte, les yeux de cette femme à la tête sculpturale, à l’opulente chevelure noire dénouée sur les épaules de marbre, les yeux de cette femme aux attitudes de force et de grandeur, même dans cette heure où elle gisait abattue par la nature, elle qui avait rêvé le triomphe sur l’humanité, ces yeux de diamants funèbres s’attachaient, graves, profonds, sur un enfant qui dormait près d’elle, un enfant, un tout petit être solide, musclé, aux poings énergiquement fermés. Une servante penchée sur le lit regardait. Et ce tableau, même dans le clair-obscur de cette chambre à l’unique fenêtre grillée d’épais barreaux, silencieuse au milieu des rumeurs du formidable château, c’était un rêve…

Cette chambre était une prison. Cette servante, c’était Myrthis. La femme couchée, c’était Fausta. L’enfant, c’était le fils de Fausta et de Pardaillan.

Fausta arrêtée par les sbires de Sixte dans la nuit de l’incendie du Palais-Riant avait été enfermée au château Saint-Ange où, pour unique faveur, on lui avait accordé de garder Myrthis près d’elle. Myrthis ne reconnaissait au monde d’autre maîtresse que Fausta qu’elle considérait comme une sorte de divinité. Fausta prisonnière, elle partagea donc tout naturellement sa captivité.

Sixte rassembla un concile secret qui eut à juger la rebelle. Plus de deux cents questions furent posées à ce tribunal exceptionnel. À toutes les questions, il fut répondu à l’unanimité que Fausta était coupable. En conséquence, au mois d’août 1589, elle fut condamnée à être décapitée, puis brûlée et ses cendres jetées au vent. Ce fut le 15 août que cette sentence fut communiquée à Fausta dans la chambre où elle était détenue prisonnière. Elle l’écouta sans un frémissement; mais un pli de son front orgueilleux, le dédain de ses lèvres indiquèrent qu’elle sortait de la vie avec cette sorte d’indifférence hautaine et glaciale qui avait présidé jusque-là à ses actes. L’exécution devait avoir lieu le lendemain matin.

Quand les juges se furent retirés, Myrthis s’agenouilla en sanglotant aux pieds de sa maîtresse et murmura:

– Quel horrible supplice! ô maîtresse, est-il possible!…

Fausta sourit, releva sa suivante, tira de son sein un médaillon d’or qu’elle ouvrit, et en montra l’intérieur à Myrthis.

– Rassure-toi, dit-elle, je ne serai pas suppliciée; ils n’auront que mon cadavre; vois-tu ces grains? Un suffit pour endormir, et on dort plusieurs jours; deux endorment aussi, mais on ne se réveille plus; trois foudroient en un temps plus rapide que le plus rapide éclair, et on meurt sans souffrance.

– Maîtresse, dit Myrthis, en essuyant ses larmes, il y a six grains. Vous morte, ma vie ne serait plus qu’une agonie; maîtresse adorée, il y a trois grains pour vous et trois pour votre fidèle servante.

– Soit, dit simplement Fausta. Apprête-toi donc à mourir comme je vais mourir moi-même.

– Je suis prête, dit Myrthis.

Fausta versa les trois grains de poison dans une coupe et trois dans une autre coupe. Myrthis s’apprêta à verser un peu d’eau dans les coupes… À ce moment, Fausta devint affreusement pâle, un tressaillement prolongé la secoua jusqu’au fond de son être, elle porta les mains à ses flancs, et un cri rauque, un cri où il y avait de l’angoisse, de la terreur, de l’étonnement, de l’horreur jaillit de ses lèvres blanches…

– Arrête! gronda-t-elle. Je n’ai pas le droit de mourir encore!…

Les six grains de poison furent remis dans le médaillon d’or que Fausta cacha dans son sein.

Toute la nuit, Fausta parut s’interroger, écouter en elle-même, et doucement, de ses mains, elle caressait ses flancs; et son visage exprimait tantôt un étonnement infini, tantôt un sombre désespoir, et tantôt une sorte de ravissement, comme un ciel de crépuscule où passeraient tour à tour de légères vapeurs dorées par le soleil disparu, et des nuées noires d’ouragan.

Le matin, des pas nombreux s’approchèrent de la porte, et Myrthis, ignorant ce qui se passait dans l’être de Fausta, se reprit à pleurer, car on venait chercher sa maîtresse pour la conduire au supplice. C’étaient les juges, en effet, les juges et des gardes, les gardes et le bourreau. L’un des juges déplia un parchemin et fit une nouvelle lecture de la sentence. Alors le bourreau s’avança pour se saisir de Fausta et l’entraîner. Mais elle l’écarta d’un geste, et, sereine, glaciale, orgueilleuse, telle qu’elle avait toujours été, elle prononça:

– Bourreau, il n’est pas temps encore de remplir ton office. Juges, vous ne pouvez me tuer encore…

– Pourquoi? demanda le juge qui avait lu la sentence.

Et Fausta répondit:

– Parce que vous ne pouvez tuer deux vies n’en ayant condamné qu’une, parce que mes flancs portent une vie nouvelle qui échappe à votre justice, parce que je ne suis plus la vierge, parce que je vais être mère!…

Les juges s’inclinèrent et sortirent. C’était en effet une loi sacrée, dominant toutes les lois dans tous les pays d’Europe, qu’une femme enceinte ne pût être exécutée… C’était un cas de grâce contre lequel se brisait la volonté des rois et des papes… Mais Sixte Quint tourna la difficulté: il obtint du tribunal qui avait condamné la rebelle qu’il ne lui fût pas fait grâce de la vie, mais qu’il fût sursis à l’exécution jusqu’à la naissance de l’enfant. Cette sentence nouvelle fut communiquée à Fausta vers la fin de septembre: elle l’accueillit en souriant…

Il y avait trois jours que l’enfant était né. Tout, dans ce petit être, dénonçait une étrange vigueur, un furieux appétit de la vie; il fermait les poings, se raidissait, criait comme d’autres enfants à trois mois; il fallait lui obéir aussitôt, lorsqu’il réclamait à boire; Myrthis ravie, extasiée d’admiration, le nourrissait avec du lait que le geôlier lui remettait. Il était de ces enfants râblés dont les mères disent avec orgueil: «Ah! il ne sera pas commode à élever, celui-là!…»

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