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Michel Zévaco: Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Michel Zévaco Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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Dans la pièce où on l’introduisit, il vit Henri III assis dans un fauteuil et entouré d’une douzaine de ses principaux officiers. Le roi jeta à peine un coup d’œil sur le moine, et, d’un ton nonchalant, demanda:

– Il paraît que vous avez d’autres lettres? Donnez.

– Sire, fit Jacques Clément d’une voix contrainte, basse et rauque, une voix qui fit frissonner les assistants, sire, les lettres ne sont rien, ce que j’ai à vous dire est tout.

– Parlez donc… vous venez de Paris?… vous êtes entré à la Bastille?…

– Sire, je ne puis parler que seul à seul avec Votre Majesté. Ce que j’ai à dire est d’une importance mortelle…

Henri III fit un geste. Les officiers hésitèrent. Mais le roi ayant répété le geste, ils sortirent. Jacques Clément les suivit des yeux… la porte se ferma.

– Voici les lettres, sire, dit Jacques Clément qui tendit le paquet.

Le roi commença à décacheter et à lire la première en disant:

– Bien… très bien… Oh! mais c’est admirable… et vous, messire, qu’aviez-vous à ajouter?… Je vous…

Un cri terrible jaillit de la gorge du roi, interrompant sa phrase: il venait de voir un poignard dans la main du moine, et le moine, le visage convulsé, effrayant, se pencher sur lui en grondant:

– Hérode! J’ai à te dire de par Dieu que ta dernière heure est venue!…

Au même instant, Henri III sentit comme un froid le pénétrer au ventre. Il voulut se lever et retomba; en même temps, il s’aperçut qu’il était inondé de sang et qu’il portait au bas-ventre un poignard enfoncé jusqu’au manche: le moine n’avait fait qu’un geste et s’était reculé, les bras croisés…

Tout cela, depuis la remise des lettres, avait à peine duré deux secondes, et déjà, au cri poussé par le roi, la chambre se remplissait d’officiers et de gardes qui saisissaient le moine.

– Sire! demanda Crillon, qu’y a-t-il? Cet homme vous a-t-il insulté?

Alors tous virent ce qu’ils n’avaient pas aperçu d’abord: le poignard enfoncé dans le ventre du roi, qui, d’une voix éteinte, murmura:

– Ah! le méchant moine!… il m’a tué!…

Dans le même moment, Jacques Clément tomba assommé par un coup de masse que lui porta un garde; un autre lui déchargea son pistolet à bout portant dans l’oreille; trois ou quatre autres le lardèrent de coups d’épée; en une minute, ce corps ne fut plus qu’une plaie affreuse, et tout pantelant encore, fut traîné dehors, livré à la foule énorme qui accourait, déchiqueté, démembré, réduit en bouillie. Les cris de désespoir, les imprécations, les jurons, les menaces contre Paris, pendant deux ou trois minutes, emplirent la maison, la rue, se répandirent par le village et se propagèrent par tout le camp.

Cependant, des courriers partaient dans toutes les directions; une heure plus tard, le roi de Navarre arrivait ventre à terre, et sautait d’un bond dans la chambre où Henri III, étendu sur un lit de camp, était évanoui, tandis que deux chirurgiens pansaient la blessure…

Alors un morne silence tomba sur le camp…

Ce ne fut que dans la soirée qu’Henri III reprit connaissance. Il déclara courageusement à tous ceux qui l’entouraient que ce n’était rien, qu’il avait la vie dure et qu’il en reviendrait. Puis il ordonna qu’on le laissât seul avec le roi de Navarre et qu’on lui apportât de quoi écrire.

– Sire, dit Henri d’une voix ferme…

– Mon frère! interrompit le Béarnais en pleurant.

– Sire!… écoutez-moi. Je vais mourir. J’ai une heure de vie environ. C’est suffisant pour rédiger l’acte qui vous désigne pour mon unique successeur au trône de France!…

Et saisissant la plume, il ajouta avec un sourire:

– Le roi va mourir… vive le roi!… Adieu Valois, vive Bourbon!…

XLV LA BONNE HÔTESSE

Pardaillan comme nous l’avons dit, était entré dans Paris, et, grâce à la médaille que lui avait remis Jacques Clément, avait pu circuler. En effet, les postes de bourgeois guerriers étaient innombrables; chaque rue était barrée en deux ou trois endroits différents.

Pardaillan put parvenir jusqu’aux Deux morts qui parlent, un cabaret qu’il avait autrefois fréquenté, lorsqu’il était tenu par la digne Catho. C’était une auberge de bas étage et très mal famée. Ribaudes et coupe-jarrets, telle était sa clientèle. Pardaillan n’avait pas peur pour sa dignité. Quant à avoir peur pour sa peau, il n’avait jamais eu le temps d’y songer. De temps à autre, il aimait à se plonger dans ces cloaques. Cette nature fine et délicate ne répugnait pas au contact des natures grossières… C’était un des côtés incompréhensibles de son caractère. Pour le quart d’heure, d’ailleurs, il ne cherchait dans ce cabaret que la tranquillité absolue qu’il était sûr d’y rencontrer – tranquillité de l’esprit dans le tapage et les chants avinés qui ne le gênaient nullement.

Il demeura deux jours enfermé là, riant et plaisantant avec les hôtes peu recommandables de l’endroit, et réfléchissant parfois à ce qu’il allait devenir. Car c’était un peu pour réfléchir à son aise qu’il s’était réfugié en ce cabaret.

– Que diable vais-je faire de moi?… Fausta a voulu faire de moi un chef d’armée, un chef de conquérants ou de brigands, je ne sais plus au juste, et je n’ai pas voulu; Sa Majesté de Navarre a voulu faire de moi quelque chose comme un ministre, un pédant, un donneur de conseils ou d’eau bénite, je ne me souviens plus, et je n’ai pas voulu; Valois a voulu faire de moi un maréchal, un affameur de Parisiens, un pendeur de guisards, ou je ne sais plus trop quoi de pareil, et je n’ai pas voulu. Mais moi, que vais-je faire de moi?…

Au fond, Pardaillan se sentait sollicité par deux résolutions qui ne le satisfaisaient ni l’une ni l’autre; la première, c’était d’accepter l’hospitalité qui lui avait été offerte à Orléans par Charles d’Angoulême et sa mère; la deuxième, c’était, comme il l’avait promis à Huguette, et comme il y songeait lui-même, d’aller se reposer à la Devinière. Il écarta promptement la première solution. Et quant à la deuxième, il demeura en suspens.

Le matin du troisième jour, Pardaillan sortit à pied et s’en alla à la Devinière. Paris était en rumeur. Une joie énorme éclatait par les rues. On dansait, on tirait des bombardes; les gens portaient des écharpes vertes couleur d’espérance qui avaient été distribuées par Mme de Nemours et sa fille la duchesse de Montpensier… Cette joie, ces écharpes vertes, ces danses, ces clameurs, cette ivresse de tout un peuple, c’était Paris qui portait le deuil de la dynastie des Valois. Aux premiers cris qu’il entendit, Pardaillan comprit que c’était fait. On vendait des placards où était imprimé le portrait de Jacques Clément, martyr et sauveur du peuple. Et comme on n’avait certes pas eu le temps de les imprimer depuis deux jours, Pardaillan en conclut que ces placards avaient été préparés d’avance.

– Pauvre malheureux! songea le chevalier, en voilà un qui aura payé cher quelques baisers de la boiteuse… oh! oh! que diable s’est-il passé à la Devinière?

Il était arrivé rue Saint-Denis, devant le perron de la fameuse auberge, autrefois baptisée par maître Rabelais en personne, du temps de Grégoire l’ancêtre. La porte de la cuisine était murée. Au lieu de la porte vitrée qui surmontait le perron, c’était une belle porte en chêne plein, ornée de clous. Le perron lui-même était modifié et enrichi d’une belle rampe en fer forgé; l’enseigne avait disparu; la maison repeinte, avec des fenêtres neuves, vous avait un air bourgeois des plus cossus. Pardaillan demeura dix minutes tout étourdi et quelque peu chagrin.

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