• Пожаловаться

Michel Zévaco: Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco: Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Историческая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Michel Zévaco Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

Michel Zévaco: другие книги автора


Кто написал Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Les conseillers se mirent alors en rangs et sortirent entre une double haie de soldats. Cette escorte, d’ailleurs, ne servit pas seulement à leur arrestation: elle leur sauva la vie, car dehors, une bande de mariniers ameuta le peuple qui voulut lapider les malheureux.

Deux heures plus tard, tout le Parlement était sous clef, réparti en diverses chambres de la Bastille. Bussi-Leclerc, qui était facétieux par moments, imagina de mettre les conseillers au pain sec et à l’eau, ce qui fit qu’on le surnomma le grand pénitencier du Parlement.

Or, pendant les mois qui suivirent, ces malheureux, n’ayant plus d’espoir d’être mis en liberté que par le roi, passèrent leur temps à essayer de correspondre avec lui. Mais ils étaient étroitement surveillés. Enfin, à la fin de juillet, un conseiller malade demanda un confesseur, que Bussi-Leclerc lui accorda généreusement. Ce confesseur fut un capucin que le conseiller sonda adroitement. Le capucin avoua qu’il était au roi dans l’âme. Le conseiller avoua alors qu’il n’était pas malade, et demanda au confesseur s’il voulait se charger de faire parvenir au roi un certain nombre de lettres.

Le capucin accepta avec enthousiasme, partit en cachant les lettres sous son froc, et… les porta tout droit chez Mayenne où se tenait un conseil auquel assistait la duchesse de Montpensier. Ceci se passait le 31 de juillet. Le duc de Mayenne lut tout haut les lettres, et ajouta qu’il fallait les brûler.

– Il faut les envoyer à Valois! s’écria la duchesse de Montpensier. Messieurs, je réponds que nous sommes sauvés, que dans trois jours Paris ne sera plus assiégé, et que demain nous pourrons prier le diable pour l’âme d’Hérode!

Dans la soirée même, Jacques Clément avait les lettres. Marie de Montpensier resta avec lui cette nuit-là et une partie de la journée du lendemain, et sans doute, elle employa activement ces heures à développer un plan de meurtre que le jeune moine finit par comprendre, car il se mit en route…

Ce sont ces lettres des conseillers toujours enfermés à la Bastille que Jacques Clément portait à Saint-Cloud. Mais il portait aussi le poignard que, sur le coup de minuit, dans la chapelle des Jacobins, un ange avait jeté à ses pieds.

Le soleil venait de se coucher lorsque le moine atteignit le pont de Saint-Cloud. Le pont était gardé par trois canons braqués dans la direction de Paris et un régiment d’arquebusiers – royalistes et huguenots mêlés. Un officier interrogea Jacques Clément qui répondit tranquillement qu’il se rendait à Saint-Cloud pour voir une de ses parentes gravement malade. À la grande surprise et à la sourde joie du moine, on le laissa passer: un religieux tout seul qui va consoler les derniers moments d’une parente, cela n’inspire pas défiance.

Arrivé à Saint-Cloud, le premier soin de Jacques Clément fut de s’enquérir du roi. Le roi était à Meudon où le Béarnais avait établi son quartier… Le moine se fit montrer la maison qu’habitait Henri de Valois. C’était une maison d’assez belle apparence, toute en rez-de-chaussée d’ailleurs. L’entrée en était gardée par cinquante hommes.

Jacques Clément attendit non loin de cette porte jusqu’à onze heures du soir, heure à laquelle il vit déboucher dans la rue une nombreuse troupe de cavalerie précédée et flanquée de porteurs de torches. Cette troupe s’avança au grand trot, dans un grand bruit des sabots et des armes… Jacques Clément vit tout à coup le roi qui mettait pied à terre; sa figure fardée lui apparut dans la lumière des torches, tandis que les gens de l’escorte se rangeaient en demi-cercle et rendaient les honneurs.

Henri III souleva lentement son chapeau et entra dans la maison; l’escorte se retira; la lumière des torches s’éteignit dans le lointain… tout retomba au silence et à l’obscurité.

Jacques Clément se mit en marche dans les ténèbres. Sa tête était brûlante, et ses mains glacées.

Il marcha le long de la rue; puis ne voulant pas s’écarter du logis du roi, il revint sur ses pas et aperçut alors une grange ouverte. Il y entra, s’étendit sur des bottes de paille, et, les yeux fixés devant lui, dans la nuit, la main crispée sur le manche de la dague sacrée que Dieu lui avait envoyée, il évoqua puissamment la figure de l’ange qui lui avait donné le poignard… et quand l’image de Marie de Montpensier fut devant lui, il sourit d’un sourire terrible et doux…

À l’aube, comme les trompettes sonnaient, comme tout s’ébrouait et s’éveillait dans ce vaste camp qui s’étendait d’Argenteuil à Saint-Cloud et de Saint-Cloud à Vaugirard, Jacques Clément se leva. Il grelottait et claquait des dents. Il s’aperçut alors que cette grange où il venait de passer la nuit attenait à une auberge. Il entra dans la salle de l’auberge, où une servante allumait le feu. La servante se retourna vers le moine et demeura toute saisie:

– Comme vous êtes pâle, mon père… on dirait que vous venez de tuer quelqu’un…

Jacques Clément n’eut pas un tressaillement. Il sourit faiblement et répondit:

– C’est le froid du matin. Un bon verre de vin me rendra mes couleurs.

La servante lui apporta une bouteille dont il but la moitié. Puis, ayant payé, il sortit et se mit à errer dans Saint-Cloud. Au bout d’une heure de cette promenade morne, il s’aperçut qu’il avait grand-faim. Il eut un mouvement comme pour se diriger vers une auberge, puis s’arrêtant court:

– Est-ce bien la peine? murmura-t-il.

Vers neuf heures du matin, il se trouvait devant la porte du logis royal. À chaque instant, des courriers y arrivaient ou en sortaient. Jacques Clément demeura une heure à considérer ces allées et venues, ce mouvement qui se faisait autour de la maison. Il regardait ces choses. Mais en réalité, il ne les voyait pas. Il songeait… Il regardait en lui-même. Enfin, un long frémissement l’agita. Son regard, jusque-là vitreux, s’emplit d’une intense lumière qui rayonna. Ce regard, il le darda vers le ciel éclatant, comme s’il y eût une dernière fois cherché l’image de l’ange et, d’un pas ferme, il marcha à la porte du logis.

– Au large! cria la sentinelle, en croisant sa pique.

Jacques Clément eut un geste d’impatience et parut un moment déconcerté, comme s’il se fut attendu à entrer tout droit sans aucun obstacle possible.

– Au large! répéta la sentinelle, en même temps que plusieurs soldats s’approchaient et commençaient à le repousser sans ménagement pour sa robe de moine.

– Je veux voir le roi! cria Jacques Clément.

À ce moment, Henri III passait dans l’entrée de la maison, d’une pièce à l’autre.

– Que veut cet homme? demanda-t-il à un officier.

– Je vais m’en enquérir, sire, répondit l’officier.

– Surtout, reprit Henri III, qu’on ne le rudoie pas, on dirait que je ne veux plus voir de moine parce que je suis avec les huguenots.

– Que voulez-vous, mon digne père? demanda l’officier en s’approchant de Jacques Clément.

– Parler au roi, dit le moine d’une voix ferme.

– On n’entre pas ainsi chez Sa Majesté.

– Je viens de Paris, dit alors Jacques Clément; au péril de ma vie, j’apporte au roi des lettres importantes.

– Des lettres de Paris! Oh! C’est différent!… Donnez, messire, donnez!…

Jacques Clément tira de son froc un paquet de sept ou huit lettres, en prit une au hasard et la tendit à l’officier en lui disant:

– Que le roi lise celle-ci. S’il trouve que cela en vaille la peine, il m’appellera; mais je jure que c’est moi seul qui lui remettrai les autres.

L’officier persuadé que le moine ne voulait pas manquer une bonne occasion de récompense approuva d’un signe de tête et porta la lettre à Henri III… Quelques minutes, Jacques Clément demeura devant l’entrée sous l’œil des gardes. Mais il avait une physionomie si souriante, si vraiment radieuse que les soldats se disaient: «Sûrement, il y a quelque bonne nouvelle pour Sa Majesté…» L’officier reparut à ce moment et lui fit signe… le moine se redressa… les gardes ne reconnurent pas ce visage livide, un visage de cadavre où la mort parlait… Jacques Clément entra!…

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.