Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Hors des murs, Mayenne et le cardinal de Guise attendaient. Ils avaient réuni là trois ou quatre cents ligueurs bien armés. Dans une plaine, l’armée de Crillon était au repos, et Mayenne à cheval essayait de dénombrer ces soldats en comptant les tentes.

Le duc de Guise arriva au moment où toutes les cloches de la ville se mettaient à carillonner, c’est-à-dire au moment où la procession se mettait en marche. Le cardinal l’interrogea du regard.

– Eh bien, fit le duc en haussant les épaules, il convoque les états généraux pour le 15 de septembre, à Blois.

Oh! oh! dit le cardinal, voilà qui pourrait bien sauver Valois si…

– Si sa destinée ne devait s’accomplir aujourd’hui même, dans quelques minutes, dit Guise froidement.

– Comment saurons-nous la chose? reprit le cardinal en palpitant ,tandis que Mayenne roulait de gros yeux vers le camp de Crillon…

– La grosse cloche sonnera douze coups… Six coups voudront dire que le coup est manqué… mais il ne peut manquer!…

Et Guise ne put s’empêcher de frissonner à la pensée qui l’agitait.

– Je l’ai vu, reprit-il d’une voix basse, je l’ai vu se mettre en route. Il ne prend nulle précaution. Il est vêtu d’un sac. Derrière lui se trouve notre sœur Marie, et près d’elle, marche l’intrépide Fausta… Elles sont habillées en capucins. Elles seront là pour soutenir le courage du moine si par hasard il tremblait à la dernière minute… Je vous le dis, Henri de Valois va mourir!…

– Et Crillon? demanda Mayenne en étendant le bras vers les troupes royales.

– Crillon! Il est dévoué jusqu’à la mort, mais il ne saurait l’être au-delà de la mort! Lorsque Valois sera tombé, que voulez-vous qu’il fasse? À qui obéira-t-il? C’est lui-même qui viendra me donner assurance de fidélité… et me présentera à ses troupes… Fausta a tout prévu… Attendons!

– Attendons! fit Mayenne paisiblement.

– Oh! s’écria à ce moment le cardinal, voici les cloches qui se taisent… le roi est à la cathédrale… c’est la minute tragique…

Et tout trois, penchés sur l’encolure de leurs chevaux, écoutèrent ce grand silence frissonnant qui venait de la ville. Une indicible angoisse les étreignait.

Quelques minutes se passèrent… Les trois frères se regardaient… La grosse cloche de la cathédrale se taisait…

– Approchons-nous du camp royal, dit Guise pour échapper à cette impression de terrible attente qui lui serrait la gorge…

À ce moment, dans le silence de la campagne, une sorte de mugissement aux larges et profondes sonorités s’épandit dans les airs… c’était le premier coup de la grosse cloche de la cathédrale!… Les trois frères demeurèrent pétrifiés. Le duc de Guise eut ce même tressaillement funèbre, violent, remuant l’être jusqu’au plus profond des entrailles, ce tressaillement qu’il avait eu jadis, dans la nuit formidable, lorsque la cloche de Saint-Germain-l’Auxerrois avait donné le signal de la grande extermination.

– Un! murmura le cardinal en tourmentant le manche de sa dague.

– Deux! fit Mayenne dont les yeux s’exorbitaient.

– Trois!… quatre!… cinq!… comptait le cardinal, livide.

– Six! grommela le duc de Guise. Attention!…

Et alors une espèce de gémissement râla dans sa gorge; le cardinal baissa la tête, Mayenne grommela entre les dents un furieux juron… Et tous les trois se regardant encore, virent qu’ils avaient des visages convulsés de criminels qui ont peur!…

Le septième coup ne sonnait pas!… La grosse cloche se taisait!… Le sourd mugissement du sixième et dernier coup haletait dans l’espace en s’affaiblissant de plus en plus, et bientôt il n’y eut plus dans la plaine qu’un lourd silence d’été…

Henri III n’était pas mort!… Le moine n’avait pas frappé!…

Pendant près d’une demi-heure encore, les Guises attendirent, muets, terribles, immobiles et livides. Enfin, le cardinal éclata d’un rire étrange et dit:

– Allons-nous-en. C’est fini!…

– C’est à recommencer! gronda Mayenne.

Le duc de Guise se tourna vers la ville de Chartres et tendit son poing comme Henri III s’était tourné vers Paris, comme il avait tendu le poing à Paris!…

– À recommencer! bégaya-t-il d’une voix étranglée par la fureur. Oui! à recommencer!… Par le sang de mon père! Valois, tu nous as donné rendez-vous à Blois!… Eh bien! nous irons! Prends garde! Car cette fois, ce n’est pas à la main d’un fou, d’un lâche moine que je confierai le poignard!

Il baissa la tête, et demeura pensif quelques minutes. Puis les veines de ses tempes se dégonflèrent; ses yeux striés de fibrilles sanglantes reprirent leur éclat normal; le souffle rauque qui soulevait sa poitrine s’apaisa.

– Mes frères, dit-il alors, c’est un immense malheur qui nous frappe…

– D’autant que la situation va changer, puisque Valois promet les états généraux! dit le cardinal.

– Oui, et nous avons besoin de nous recueillir, d’examiner cette situation avec le courage et la froideur de gens dont la tête ne tient plus que par un miracle sur les épaules.

– Bah! fit Mayenne, Paris sera toujours à nous!…

– C’est vrai! Allez donc m’attendre au village de Latrape où mes gentilshommes doivent me rejoindre. Là nous saurons ce qui s’est passé, et nous pourrons alors parler de l’avenir avec plus de certitude.

Le cardinal et Mayenne firent un geste d’assentiment et, piquant leurs chevaux, s’éloignèrent sur la route de Paris.

Guise s’avança sur les ligueurs, essayant de donner à son visage l’expression d’un triomphe qui était bien loin de sa pensée.

– Mes bons amis, dit-il, nous venons de décider Sa Majesté à un acte qui est plus qu’une grande victoire pour Paris: le roi promet d’assembler les états généraux…

– Vive le grand Henri!… hurlèrent les ligueurs.

– Vive le roi! reprit le duc avec une rage concentrée. Sa Majesté témoigne une bonne volonté pour laquelle nous lui devons toute notre reconnaissance. En une semblable et si heureuse conjoncture, mes bons amis, vous n’avez plus qu’à retourner paisiblement à Paris pour y préparer vos cahiers. Vous savez que je vous aiderai de tout mon cœur, lorsqu’il s’agira de les présenter à Sa Majesté que Dieu garde!…

Et soulevant son chapeau, il cria pour la deuxième fois:

– Vive le roi!…

– Vive Lorraine! Vive le pilier de l’Église! vociférèrent avec frénésie les ligueurs.

Mais déjà le grand Henri avait mis son cheval au petit galop et disparaissait vers le nord, laissant derrière lui cette ville de Chartres où il était venu chercher une couronne.

Il était sombre. Bientôt, ce calme qu’il s’était imposé fondit comme la glace au soleil. La fureur se déchaîna en lui. Seul, pareil à un fugitif, il courait sur la route mal entretenue, espèce de large sentier où poussaient les herbes folles. Il labourait de coups d’éperon les flancs de son cheval. Et le pauvre animal, qui n’en pouvait mais, bondissait, hennissait de douleur. Au bout d’une heure de cette course folle, la bête s’abattit.

Guise, cavalier consommé, sauta, se retrouva sur ses pieds. Autour de lui, des vastes plaines montaient une paix profonde. L’infinie sérénité de la nature l’enveloppait. Et dans cette sérénité des choses, la colère de cet homme, de ce roi manqué, de cet audacieux qui n’osait pas, eût pu paraître pitoyable à quelque philosophe observateur.

Et ce qui le rongeait surtout, c’était de ne pas savoir pourquoi le moine n’avait pas frappé. La chose était si bien combinée!… Il avait fallu quelque miracle pour sauver Henri III.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x