Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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Henri III s’écroula dans son fauteuil et essuya son front mouillé de sueur. Il se leva et se mit à arpenter la chambre en disant:

– Que faut-il faire, ma mère?… Rester à Chartres devient de plus en plus difficile. Chartres était assez près de Paris pour que je pusse m’y rendre d’un bond. Dans la terrible conjoncture que vous m’exposez, Chartres est trop près de Paris!…

Et comme à son départ, comme au moment de sa fuite, le roi leva les bras au ciel et s’écria:

– Que faire?… Où aller? Où me réfugier?…

– Calmez-vous, mon cher fils, dit la vieille reine. Chartres est trop près! eh bien, nous avons Blois…

– Ah! ma mère, vous me sauvez…

– Blois avec son château imprenable, où l’on soutiendrait au besoin un siège de dix ans!…

– Oui, oui!… Partons, ma mère, partons! s’écria Henri.

Puis se frappant brusquement le front:

– Et ces gens qui sont là!… Ces misérables!… Ce Guise imposteur!… Oh! je ne veux pas les voir! Qu’ils s’en aillent!… Je vais…

– Vous allez, mon fils, vous rendre à l’hôtel de ville comme c’est convenu, interrompit Catherine. Vous aurez votre air le plus confiant pour écouter les doléances des bourgeois de Paris. Et quand vous verrez Guise triomphant, quand déjà il croira vous tenir, alors vous lui déchargerez le coup que je lui ai préparé… Pas de réponse! Le silence! Un mot: un seul!… Et ce mot… ce mot qui sera l’écrasement de Guise vous ramènera le royaume presque tout entier…

– Dites! dites! ma mère… Quel sera ce mot que je devrai prononcer?…

– Le voici: «Le roi convoque les états généraux à Blois!…» Les états généraux! Comprenez-vous? Guise n’est plus rien! Les Parisiens ne sont plus rien! Le roi discute avec les ordres assemblés… sans compter que nous gagnons du temps, ajouta Catherine avec un mince soupir.

Henri III respira bruyamment et éclata de rire.

– Pardieu! fit-il, le tour est bien joué… Oui, vous avez raison, madame! Les états généraux arrangent tout! En les convoquant, je détruis la puissance de Guise, puisque je discute directement avec mon peuple, et je deviens l’ami, le père de mon peuple, puisque je consens à discuter avec lui!

Catherine hocha doucement la tête, et dit en souriant:

– Allez donc, mon fils, allez porter ce coup à Guise… Et quant à celui qu’on voulait vous porter, à vous, dès ce soir mes espions auront achevé de me renseigner. En attendant, que pas une ombre de défiance ne semble descendre sur votre front… Allez à l’hôtel de ville, puis faites votre procession, comme si rien ne vous menaçait… Allez, mon fils, votre mère veille sur vous!…

Henri embrassa de nouveau sa mère en lui disant:

– Je vous ai parfaitement comprise, madame…

Et il regagna son appartement où toutes portes ayant été ouvertes, les courtisans et les familiers entrèrent aussitôt en daubant sur Guise et la grande procession des Parisiens.

– Sire, murmurait d’Épernon, si Votre Majesté voulait…

– Quoi donc, duc?…

– Quel beau coup de filet ce serait!… Vous n’avez qu’à donner l’ordre à Crillon de fermer les portes de la ville; moi je me charge du reste.

D’Épernon l’eût fait comme il le disait. Cet enragé de jouissances, ce fou furieux du luxe, ce seigneur qui dépensait plus d’argent que le roi était l’homme des entreprises extraordinaires, des coups d’audace et des aventures téméraires. Sa bravoure était aussi étonnante que son bonheur à se tirer des plus mauvais pas. Plus tard, poursuivi, traqué, sur le point d’être arrêté, il se jeta dans Angoulême. La ville se révolta contre lui et voulut le massacrer: seul dans une chambre où il s’était barricadé, d’Épernon soutint un siège de trente heures, tua ou blessa une centaine des assaillants et finit par sortir sain et sauf de cette algarade. Tel était l’homme qui conseillait à Henri III ce qu’il appelait un beau coup de filet, c’est-à-dire de passer au fil de l’épée tout ce qui était venu de Paris à Chartres, depuis Guise jusqu’à Joyeuse.

Mais Henri III était bien le fils de Catherine, et comme il le disait, il l’avait parfaitement comprise: s’il ne reculait pas devant un coup d’épée à donner ou à recevoir, la ruse lui semblait la meilleure des armes. Il fit donc la sourde oreille, donna l’ordre de porter douze cierges à Notre-Dame de Chartres pour la mettre dans ses intérêts, puis déclara qu’il était temps de se rendre à l’hôtel de ville.

D’Épernon haussa les épaules et murmura à l’oreille de Crillon:

– Vous verrez que le roi nous laissera tous égorger quelque jour. Compère, prêtez-moi cinquante de vos arquebusiers, et je rétablis l’ordre, moi! Le roi fera semblant d’être furieux, mais il sera sauvé, et nous aussi.

Crillon hésita une seconde.

– Allons, brave Crillon, dit à ce moment le roi, en route!

Crillon tira son épée et cria:

– Les gardes de Sa Majesté!…

Et d’un regard, il fit comprendre au duc d’Épernon qu’il n’était, lui, qu’un soldat esclave de la consigne. Dix minutes plus tard, le roi entouré de ses gentilshommes marchait à l’hôtel de ville dans une double haie de soldats que Crillon avait disposés le long du chemin. Derrière chaque haie, la foule silencieuse et presque hostile regardait; les fenêtres étaient noires de monde. Pas un vivat, pas un cri. C’était sinistre.

– D’O, fit d’Épernon qui marchait derrière le roi, dis-moi, que sens-tu?

D’O renifla et répondit:

– Je sens ce nouveau parfum que Ruggieri a composé pour Sa Majesté et qui est bien la plus suave odeur que j’aie jamais eue dans le nez. Ruggieri est un grand homme, n’est-ce pas, sire?

Le roi sourit et secoua son manteau comme pour faire exhaler de ses plis le parfum dont il était imprégné.

– Et moi, reprit d’Épernon, je sens la trahison!

Henri III pâlit, mais se redressa et appuya sa main sur son épée, comme pour dire: «S’il y a trahison, nous en découdrons, voilà tout.» Mais la route s’acheva sans le moindre incident, et le roi étant entré à l’hôtel de ville, prit place sur un trône qui lui avait été élevé dans la grande salle. Ses courtisans se rangèrent à ses côtés. Crillon disposa ses gens de façon à être prêt à tout événement! Puis Henri III donna l’ordre d’introduire la députation des Parisiens.

Il semblait que Guise eût compris les soupçons et eût voulu rassurer complètement le roi. En effet, ce n’était pas à l’hôtel de ville que devait se jouer le drame combiné par Fausta: c’était dans la cathédrale que Jacques Clément devait frapper Henri III. Guise avait donc rassemblé hors des murs tout ce qu’il avait de gens en état de se battre, ligueurs et gentilshommes. Aussitôt après la réception, il devait les rejoindre et attendre le signal: douze coups de la grosse cloche devaient signifier que le roi était mort; six coups que Jacques Clément avait manqué son attaque.

Le chef de la Ligue entra donc accompagné seulement de quelques bourgeois que conduisait Maineville. À l’aspect de cette si faible troupe, le roi respira, d’Épernon se mit à ricaner. Les courtisans l’imitèrent. Guise traversa la salle dans toute sa longueur. Il était calme et grave. Il marchait avec cette sorte de majesté rude qui lui était particulière. Parvenu devant le trône, il s’inclina profondément.

– Mon cousin, dit gracieusement le roi, il paraît que quelque sujet de discorde s’est élevé entre mes bons Parisiens et moi. On m’affirme que vous avez bien voulu recueillir les plaintes de mes sujets pour me les apporter. Parlez donc hardiment, et soyez sûr que je suis résolu à donner pleine satisfaction à toute plainte. Car c’est le premier devoir du roi de s’éclairer sur les besoins de son peuple.

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