Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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«La vie du roi! Il me demande cela!… Mais alors… l’ange… l’ange d’amour… Mais elle va savoir! Elle m’attend à minuit!… À minuit, j’aurai ma récompense terrestre de son amour!… Et Pardaillan me demande de renoncer à cela… à l’amour de Marie!…»

Comme Jacques Clément rugissait en lui-même ces choses, minuit sonna lentement dans le grand silence de la ville endormie… Au premier coup, le moine se releva, frissonnant de fièvre. Au sixième coup, il joignit les mains et murmura:

– Grâce, Pardaillan!…

Pardaillan assistait avec un prodigieux étonnement à ce drame qu’il ne pouvait comprendre. Pourquoi Jacques Clément lui demandait-il grâce? Que se passait-il dans les ténèbres de cette âme?… Le douzième coup de minuit sonna.

Puis il y eut un long silence. Puis le moine se laissa tomber à genoux, baissa la tête. Puis, cette tête, il la redressa vers Pardaillan… elle était sublime d’angoisse, d’orgueil et de sacrifice. Et dans un souffle, il murmura:

– Le roi de France vivra!… Ô ma mère, c’est pour le chevalier de Pardaillan!…

Il tomba à la renverse et s’évanouit.

Je crois, dit Pardaillan, que ce moine vient de faire un acte héroïque…

Et tous les deux s’empressèrent de soigner Jacques Clément qui, au bout de quelques minutes, rouvrit les yeux, se releva et s’assit.

Si une expression de visage humain peut représenter le désespoir, la figure du moine avait cette expression-là à ce moment.

III HENRI III (suite)

Le lendemain matin, le roi Henri III se réveilla de bonne heure dans la chambre qu’il occupait en l’hôtel de M. Cheverni, gouverneur de la Beauce. Il devait se rendre à neuf heures à l’hôtel de ville pour y recevoir, selon sa promesse, le duc de Guise et les députés de Paris.

M. de Cheverni, l’un des rares gouverneurs qui fussent demeurés fidèles à la fortune chancelante de Valois, avait cédé son hôtel à Sa Majesté, se logeant lui-même et les siens dans une simple maison bourgeoise. Il avait transformé son hôtel en une sorte de palais royal, qui avait pris tout à fait l’apparence d’un petit Louvre lorsque Crillon avait réussi à réunir six ou sept mille hommes d’armes qui constituaient maintenant toute l’armée de ce roi presque déchu.

Henri était parti de Paris en pleurant, et la mort dans l’âme. Mais lorsqu’il eut trouvé dans l’hôtel de ville de Chartres une députation de bourgeois venus pour le saluer, lorsqu’il eut vu l’installation que lui avait rapidement aménagée Cheverni, lorsqu’il eut enfin passé en revue les vieux et solides reîtres de Crillon, il commença à se dire que le métier de roi en exil ne serait peut-être pas trop déplaisant.

Puis bientôt cette bonne impression s’était effacée à son tour. Le Louvre et ses fêtes perpétuelles lui manquaient. Il avait beau se distraire en procession, les mascarades lui faisaient défaut. Henri III menait donc à Chartres une existence des plus tristes et des plus monotones.

Plus d’une fois la pensée lui vint de s’en retourner à Paris, de rentrer dans son Louvre et de dire aux Parisiens:

– – Me voilà… tâchons de nous entendre!

Car il ne manquait nullement de courage. Mais ses intimes, comme Villequier, d’Épernon et d’O, ne manquaient pas de lui faire observer que la reine-mère était restée à Paris pour arranger la situation, et que le roi gâterait tout par un retour précipité.

Il ne manquait pas non plus de finesse, et savait à l’occasion se moquer agréablement de ses ennemis: il l’avait prouvé en maintes circonstances, et une fois de plus, la veille, devant la cathédrale.

Ce matin-là, donc, le roi se leva fort joyeux, et avant de faire entrer la petite cour qu’il s’était composée, passa dans l’appartement voisin, où Catherine de Médicis, arrivée depuis huit jours, lui avait fait dire qu’elle l’attendait.

Henri avait ruminé une partie de la nuit sur la réponse qu’il ferait aux Parisiens. Il entra gaiement chez sa mère, et l’embrassa sur les deux joues, contre son habitude; car Henri III, si prodigue de marques d’affection pour ses amis intimes, était aussi peu démonstratif que possible avec la vieille reine. Sous la filiale caresse, Catherine frémit de bonheur jusqu’au fond du cœur. Sa bouche mince et serrée se détendit en un bon sourire; ses yeux clairs et durs s’adoucirent, et une incroyable expression de tendresse s’étendit sur son visage: elle aimait son fils avec passion, et c’est sans doute uniquement pour le bonheur de ce fils qu’elle se couvrit de crimes.

– Mon fils, dit-elle avec une grande douceur, voilà bien longtemps que vous n’aviez embrassé ainsi votre vieille mère…

– C’est que je suis bien content, madame, fit Henri en se jetant dans un fauteuil. C’est que voilà bien longtemps que je n’avais éprouvé pareille joie, et je sais que c’est à vous que je dois cette joie… comme je vous dois tout ce qui m’est arrivé de meilleur dans la vie. Grâce à vous, ma mère, mes bons Parisiens veulent se réconcilier avec moi, et comme je ne vois pas d’obstacle à cette réconciliation, je veux être à Paris sous deux jours et y faire une entrée dont il sera parlé, j’ose le dire… Car, que veulent les Parisiens? Que je renvoie d’Épernon? Eh bien je le renverrai! Vous n’avez pas idée, madame, comme d’Épernon m’assomme depuis quelque temps…

– Ainsi, fit la vieille reine, vous pensez que c’est là tout ce que veulent les Parisiens?…

– Eh! par Notre-Dame! que peuvent-ils vouloir de plus?

Catherine de Médicis regarda son fils avec étonnement; mais elle vit qu’il était sincère.

– Henri, dit-elle, si je vous disais tout ce que veut le peuple de Paris, tout ce qu’attend le peuple de France, si je vous disais ce qu’il y a au fond, tout au fond de la pensée des bourgeois, des artisans et des manants, je vous étonnerais; j’étonnerais sans doute M. de Guise aussi, et j’étonnerais peut-être ce peuple lui-même. Si près de la tombe, si loin déjà des vanités du monde, j’ai jeté un regard plus clairvoyant sur l’univers, mais je ne vous dirai rien de tout cela, sire… car vous n’entendriez pas sans doute la langue que je parle… Je vous dirai simplement que le renvoi de d’Épernon est une bonne chose en soi, mais qu’il n’est qu’un pauvre morceau jeté à des loups dévorants. Par Notre-Dame, comme vous disiez tout à l’heure, je suis résolue à me défendre et à vous défendre. Tant que la vieille sera debout, Guise, Parisiens et huguenots auront du fil à retordre… Mon fils, écoutez-moi: vous ne pouvez retourner à Paris maintenant.

Henri III bondit. Il connaissait la profonde prudence de Catherine; mais il savait aussi qu’elle était mortellement blessée dans son orgueil de reine et de mère, qu’elle préparait avec une dévorante ardeur la rentrée à Paris et le châtiment des Parisiens; il savait enfin qu’elle était femme à braver tous les dangers. Pour qu’elle se fût décidée à parler ainsi, il fallait donc que le retour à Paris fût réellement impossible.

– Pourquoi, demanda-t-il avec une sourde irritation, pourquoi ne pourrais-je rentrer à Paris? Ne suis-je donc pas le roi?…

– Vous étiez le roi, mon fils, et vous êtes sorti de Paris!…

– Soit, madame. C’est une faute que vous m’avez reprochée. Mais je suis décidé à la réparer: après-demain matin je serai au Louvre…

– Après-demain soir le trône de France sera donc vacant! dit la reine-mère d’une voix terrible dans sa calme assurance.

– Qu’est-ce à dire? balbutia Henri III en devenant livide.

– C’est-à-dire, mon fils, reprit Catherine en saisissant une de ses mains, qu’on veut vous attirer dans un piège et vous massacrer! Vous, moi, mes amis… je vous le dis… Henri… C’est une Saint-Barthélémy qui se prépare! Seulement, ce n’est pas contre les huguenots qu’elle doit se faire!…

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