Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Fausta!… Fausta!…

La sauver!… Sauver la vierge qui avait voulu sa mort, qui le tuait, mais qui s’était donnée à lui!…

– Fausta!… Fausta!…

Ce même éclat de rire infernal lui répondit… et tout à coup il la vit!… il la vit dans la fumée, au fond d’une vapeur rousse et noire, à peine visible, pareille à un être de mystère qui, sortie du mystère, rentre dans le mystère; il la vit comme dans un éloignement, avec des lignes imprécises, un visage à peine deviné où flamboyaient les deux diamants noirs, les deux diamants funèbres de ses yeux, fantôme qui s’éteint, magicienne qui rentre dans la nuée qui l’a vomie, créature indéchiffrable, enveloppée d’énigme… Pardaillan s’avança, titubant, à demi aveuglé, et râla:

– Viens!… Fuyons!… Oh! je te sauverai!… Tu vivras!…

Et du nuage de fumée, en même temps que l’éclair de ses yeux, sortit la voix de Fausta, la voix calme, glaciale, impérieuse, douce et rude, la voix souveraine:

– Je vivrai!… Oui, Pardaillan!… Mais toi, tu meurs!… Vaincue tout à l’heure encore une dernière fois, je prends ma revanche, et c’est mon baiser d’amour qui t’assassine, puisque tu es invulnérable à l’acier!… Adieu, Pardaillan! Commence à mourir! Et que ta dernière pensée soit celle-ci: «C’est Fausta qui me tue! Je meurs parce que Fausta a voulu ma mort!…»

À mesure qu’elle parlait, Fausta semblait s’éloigner, se confondre avec la fumée, se fondre dans le nuage, et sa voix elle-même s’affaiblissait… Au dernier mot, elle disparut tout à fait…

Haletant, hors de lui, fou furieux devant cette trahison suprême, Pardaillan s’élança la dague au poing… et alla se heurter contre une porte de fer que dissimulait une tenture… Sans aucun doute, la terrible vierge qui se vengeait si effroyablement du refus de Pardaillan avait disparu derrière cette porte de fer! Sans aucun doute, elle s’était assuré le moyen de se sauver!… Elle était en sûreté!…

Pardaillan comprit qu’il allait mourir seul!… Mourir, oui! Car la fumée le suffoquait, les flammes rampaient sous la porte par laquelle il était entré, et toute issue lui était fermée, puisqu’une porte de fer le séparait du chemin qu’avait pris Fausta. Pardaillan marcha résolument vers les flammes. Au moment où il allait atteindre la porte par où il avait pénétré dans cette chambre, cette porte s’écroula… Il recula…

Devant lui, c’était le brasier immense… la fournaise rouge d’un escalier qui brûlait… escalier de chêne dont chaque marche flambait, c’était l’horreur inouïe des crépitements secs, des détonations sourdes, des sifflements aigus et des ronflements graves, et sur cette vision d’enfer, cet homme qui regardait… et pensait encore! qui ne renonçait pas à la vie! qui calculait les aspirations de sa poitrine pour se ménager un peu d’air respirable! qui étudiait la chance infinitésimale de vivre avec un sublime entêtement!…

À cet instant, c’est-à-dire moins de dix secondes après la disparition de Fausta, à cet instant où Pardaillan comprenait qu’il allait sombrer, que sa gorge n’avait plus d’air, qu’il étouffait, à cet instant, disons-nous, un bruit effroyable domina tous les tumultes, dans ce choc énorme de bruits qu’était l’incendie… L’escalier s’écroulait!… Il y eut un trou noir de fumée, un puits de vapeurs surchauffées… Dans la même seconde, les flammes furent étouffées par l’écroulement… étouffées pour quelques instants à peine.

Et à ce moment où Pardaillan vacillait, où il sentait sa tête tourner et où le vertige de la mort s’emparait de lui, tout à coup, il respira plus facilement, comme si un grand coup de vent eût dissipé la fumée… et délirant, écumant, les nerfs tendus à se rompre, il vit… oui, de l’autre côté de cet abîme de l’escalier écroulé, sur un pan de mur noirci, il vit une fenêtre dont les vitraux venaient de sauter, dont les châssis venaient de tomber en même temps que l’escalier… Pardaillan se pencha davantage: il calcula l’espace qui le séparait de cette fenêtre…

Ce fut un instant d’horreur indescriptible…

Dix à douze pieds le séparaient de la fenêtre, ou peut-être plus, il ne savait pas… Tout ce qu’il savait, c’est que s’il tombait, il descendait dans le puits de fumée, il allait s’engloutir dans la mer de flammes dont les vagues écarlates, un instant abattues, se soulevaient plus furieuses.

Pardaillan se défit de son épée, de son pourpoint, et recula jusqu’à la porte de fer… Et il s’élança!… Il s’élança au moment où le jet des flammes montait en se tordant en spirales pourpres…

L’instant d’après, il se trouva accroché au rebord inférieur de la fenêtre…

Il avait franchi l’abîme! Il avait sauté! Comment? par quelle prodigieuse détente de ses muscles prodigieusement tendus, par quel élan de folie admirablement calculée?…

Il était sur la fenêtre…

Au dehors, à ses pieds, très loin, une foule énorme grouillait, et ce fut, à ses yeux, dans cette tragique seconde, le panorama sublime, exorbitant, mystérieux et flamboyant de Rome, des clochers, des coupoles, des colonnes, des temples aux arêtes de pourpre dans la nuit noire… En dedans, c’était la cage de l’escalier, la fournaise, le palais qui flambait, les torrents de fumée noire et rouge, les crépitements, les tumultes de l’effroyable bataille du feu, les grondements de tonnerre des pans de murs qui s’abattaient… la fin, la destruction de ce qui avait été le Palais-Riant!…

Pardaillan posa les pieds sur une large corniche qui régnait le long des fenêtres à l’extérieur. Il respirait à pleins poumons.

Adossé au mur brûlant, la face tournée vers le vide, il avançait de côté… il allait… il s’écartait du foyer central… de plus en plus, le sang-froid lui revenait… il ne regardait pas le vide, il ne regardait rien… Brusquement, il atteignit le tournant de la corniche, et ayant jeté les yeux un instant à ses pieds, il vit qu’il dominait le Tibre…

– Je suis sauvé, murmura-t-il. Et je veux que le diable m’étripe si dorénavant je ne me défie pas des femmes comme me le recommandait mon pauvre père!…

Il était sauvé en effet!… Cette partie du Palais-Riant n’était pas encore atteinte par les flammes; à la première fenêtre qu’il rencontra, Pardaillan fit sauter les vitraux, sauta dans un escalier qu’il descendit en quelques bonds et se trouva dans une vaste salle dallée dont la porte du fond donnait sur le Tibre…

Il se jeta à la nage… Dix minutes plus tard, il abordait à une sorte de petit quai, et un quart d’heure après il rentrait à l’auberge du Franc-Parisien; tout le monde avait été voir l’incendie. Pardaillan put se glisser jusqu’à sa chambre, sans être vu…

Il se mit au lit et, presque aussitôt, s’endormit d’un sommeil de plomb.

Pardaillan fut réveillé à cinq heures du matin par l’hôte en personne qui, avec le sourire spécial de tous les hôteliers dans l’exercice de leurs fonctions, lui présenta sa note. Le chevalier l’envoya lui procurer un pourpoint, une rapière et un chapeau. Le Parisien s’acquitta de ces commissions et revint avec une cargaison dans laquelle Pardaillan put faire son choix, tout en expliquant qu’il avait, dans la nuit, perdu ces objets de nécessité en se défendant contre une troupe de malandrins.

– Monsieur n’a pas vu le feu? demanda l’hôte, qui assistait au grand lever du chevalier.

– Non, dit Pardaillan, mais voici les dix écus et trois livres que porte votre note. Et maintenant voici un noble d’or pour que vous me racontiez l’incendie, car vous contez à merveille…

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