Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Ah! monsieur, fit le Parisien courbé en deux, c’est là un compliment qui vaut dix nobles à lui tout seul.

Et l’hôte se lança dans un pittoresque récit que Pardaillan écouta très attentivement.

– Mais figurez-vous, mon gentilhomme, dit-il en terminant, figurez-vous que ce palais qu’on croyait désert depuis Lucrèce Borgia était habité… et qui plus est, habité par un personnage considérable, une femme… une femme, monsieur, sur laquelle courent toutes sortes de bruits et qui était une façon de rebelle, en révolte ouverte contre l’autorité de notre Saint-Père…

– Vous dites «qui était».

– C’est que cette femme a péri dans les flammes, monsieur, à ce que tout le monde assure.

Pardaillan se détourna vivement, tandis que l’hôte continuait son élégante narration.

Le chevalier avait senti qu’il devenait tout pâle. Ainsi Fausta était morte!… Morte de cette mort effrayante dans le brasier allumé par elle pour lui!… Pendant quelques minutes, Pardaillan demeura pensif, donnant un dernier souvenir à celle qui avait voulu le tuer, mais qui l’avait aimé. Puis, il secoua la tête en murmurant:

– Morte Fausta, mort le passé… tâchons de regarder dans l’avenir! Lorsqu’il fut à cheval, l’hôte lui offrit lui-même le coup de l’étrier, un verre d’un certain vin de Bourgogne qu’il gardait pour les grandes circonstances. Une demi-heure plus tard, Pardaillan trottait sur le chemin du retour.

Fausta n’était pas morte. Au moment où Pardaillan s’éloignait de Rome, elle était enfermée et gardée à vue dans une chambre du château Saint-Ange avec sa suivante Myrthis. Myrthis, après avoir mis le feu aux fascines accumulées au rez-de-chaussée, était sortie en fermant les portes, selon les instructions qu’elle avait reçues et avait attendu sa maîtresse, devant une porte basse de l’aile gauche que le feu ne pouvait que difficilement gagner. L’incendie se déclara. La foule accourut, et, naturellement, se porta vers la façade où le feu était dans toute sa force. La suivante vit bien quelques louches figures rôder autour d’elle, mais dans l’angoisse de ce qui allait se passer, elle n’y prêta aucune attention. Cependant, peu à peu, le feu commençait à gagner l’aile gauche, et Myrthis se désespérait lorsque la porte basse s’ouvrit, Fausta parut, et rejoignit aussitôt Myrthis.

À ce moment, ces gens qui avaient rôdé autour de la suivante s’approchèrent vivement, enveloppèrent les deux femmes, et l’un d’eux, passant sa main sur l’épaule de Fausta, lui dit à voix basse:

– Vous êtes la princesse Fausta! Depuis huit jours, nous surveillons le palais. Au nom de Sa Sainteté, madame, je vous arrête. Veuillez nous suivre sans scandale, si vous voulez garder quelque chance de vous entendre avec le Saint-Père.

Fausta leva un regard flamboyant vers le ciel menaçant où l’incendie mettait l’effroyable splendeur de son immense lueur de brasier… en même temps, elle fut entraînée.

XLII VENTRE-SAINT-GRIS!…

Pendant la première étape, Pardaillan se sentit accablé de tristesse en pensant à la mort affreuse de Fausta, et cette tristesse était, en somme, une suprême générosité, car tout bien compté, Fausta, par divers moyens plus ingénieux les uns que les autres, avait par cinq fois essayé de l’occire.

Pardaillan était généreux, mais il était juste. Il résulta de cette générosité qu’il fut triste pendant la première étape, et il résultat de cette justice, qu’à la deuxième étape, il commença à se morigéner au sujet de cette tristesse.

Plus il s’éloignait de Rome, plus il reprenait cet esprit d’insouciance raisonnée qui le faisait si fort dans la vie. Lorsqu’il rentra en France, la scène du Palais-Riant ne vivait plus en lui que comme un rêve lointain qui s’efface de plus en plus. D’ailleurs, les étranges nouvelles qu’il recueillait en route, à mesure qu’il avançait, suffisaient à elles seules à donner un nouveau cours à ses pensées.

Il apprit que le vieux cardinal de Bourbon avait été proclamé roi de France sous le nom de Charles X, que Mayenne tenait Paris, qu’Henri III était aux abois, que le roi de Navarre tenait la campagne vers Saumur avec une forte armée, que Chartres, Le Mans, Angers, Rouen, Évreux, Lisieux, Saint-Lô, Alençon et d’autres villes étaient en état de révolte armée contre le roi légitime; bref, le royaume était à feu et à sang, et la grande bataille, la bataille définitive commençait pour savoir à qui serait ce royaume.

Pardaillan songeait à Jacques Clément. Avant de se décider à rentrer, soit à Paris, soit à Orléans, il résolut de se rapprocher d’Henri III, agacé par les cris perpétuels de: «Vive la Ligue!» et de «Mort à Hérode!» et songeant peut-être vaguement à sauver Valois. Vers le 20 juin, il était à Blois.

Là, il apprit que le roi, avec une armée bien réduite, campait entre Tours et Amboise. Le lendemain, il se mit donc à descendre la Loire, et au-delà d’Amboise, rencontra un fort détachement de royalistes battant l’estrade. À la tête de ce détachement, il reconnut Crillon à son cimier et piqua vers lui. Le brave capitaine poussa un cri de joie en revoyant le chevalier; il confia sa troupe à l’un de ses officiers, et proposa à Pardaillan de le suivre au camp royal, ce qu’accepta le chevalier.

Après les premiers moments consacrés à l’échange de ces politesses qui avaient cours à cette époque, où l’on avait encore le temps de causer aimablement, Crillon poussa un profond soupir qui fit trembler sur ses épaules sa cuirasse de fer.

– Il me paraît, capitaine, dit Pardaillan, que vous n’êtes pas parfaitement heureux?

– Si fait, mortdiable, je suis heureux, au contraire. Nous commençons la campagne, il va y avoir des coups à donner et à recevoir, de belles charges de cavalerie, de superbes arquebusades, et tout cela, voyez-vous, c’est mon élément.

– Alors, vous soupirez de joie?

– Non, par la mortbœuf!

– Alors, vous êtes amoureux?

Crillon souleva la visière de son casque et montra au chevalier un visage tout couturé d’entailles.

– Avec cette figure-là? fit-il en éclatant de rire. Non, chevalier, je soupire parce que je vois les affaires de mon pauvre Valois en fort vilaine posture. Que voulez-vous, on a beau l’appeler Hérode, c’est de lui que je tiens mon épée de commandement, et il m’a fait chevalier de l’ordre. En sorte que je lui suis dévoué unguibus et rostro, avec le bec et les ongles, et que je suis tout à fait marri de voir la couronne chanceler sur sa tête. Ah! si vous vouliez, chevalier…

– Si je voulais quoi, capitaine?

– Eh bien!, dit Crillon, les hommes de haute bravoure manquent autour du pauvre Valois que tout abandonne; j’ai bien quelques régiments encore solides qui se feront tuer sur place; mais des gens capables d’entreprises extraordinaires, nous n’en avons pas. Chevalier, si vous vouliez entrer au service du roi…

– Merci, dit Pardaillan, de la bonne opinion que vous avez de moi; si une cause pouvait me tenter en ce moment, certes la cause de Valois me plairait à soutenir, parce qu’elle est désespérée. Mais je veux rester libre.

– C’est votre dernier mot?…

Pardaillan s’inclina. Crillon demeura tout soucieux.

– Mais, reprit alors le chevalier, puisque tout le royaume est soulevé contre Valois, puisque avec ses faibles ressources il ne peut tenir tête à Mayenne, je sais bien ce que je ferais à sa place.

– Que feriez-vous? demanda vivement Crillon.

– Je chercherais des alliances. Henri de Béarn a une solide armée…

– Eh, pardieu! Valois ne le sait que trop, et ce n’est pas l’envie qui lui manque de crier au secours. Mais il a peur. Un refus du Béarnais serait une telle honte!… Chevalier, savez-vous que j’ai pensé à aller trouver moi-même le Béarnais? Mais s’il me refuse… le refus atteindra le roi, car je suis au roi!

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