Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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– Confiez-moi ces papiers, dit Maurevert. Le roi sera sans doute heureux de votre promptitude à obéir; mais enfin, s’ils n’étaient pas de lui!…

– Ma foi, mon cher monsieur, dit le soudard, qu’ils soient du roi ou d’un autre, peu m’en chaut. Y a-t-il un cachet sur ces papiers? Oui: ce cachet est-il aux armes du roi? Oui. Le reste ne me regarde pas. Au surplus, voici les deux chiffons. Interrogez là-dessus la vieille donzelle qui est venue ici au nom de la reine…

Maurevert eut un sourire aigu à entendre le gouverneur parler avec si peu de respect: cette vieille donzelle, c’était la reine elle-même. Elle devait avoir entendu. Et Maurevert haïssait maintenant Montluc.

Il prit les papiers, saisit un flambeau et entra dans le cabinet.

– J’ai tout entendu, dit la reine en jetant à peine un coup d’œil sur les papiers. Je connais la personne qui est venue.

– Ainsi, c’est bien le roi qui a signé? balbutia Maurevert. Que faire alors?

– Obéir. Je vais au Louvre et j’arrangerai la chose. Tenez-vous en paix; ce qui est dit est dit; vous aurez ces deux hommes. Dans huit jours, trouvez-vous à mon hôtel. D’ici là, voyagez; ne demeurez pas à Paris. Vous avez commis une première maladresse en manquant l’amiral. Si vous en commettiez une deuxième en vous laissant arrêter – car on cherche le meurtrier – vous seriez, cette fois, perdu sans recours.

Maurevert frémissait. Il croyait comprendre que Pardaillan lui échappait; et résolu à risquer sa vie pour assouvir sa vengeance, convaincu d’ailleurs que Catherine avait encore besoin de lui, il répondit:

– Madame, je crois que mon intérêt exige que je demeure à Paris. Dans huit jours, d’ailleurs, on aura autant d’intérêt que maintenant à trouver l’auteur de l’arquebusade du cloître.

– Je ne crois pas! dit Catherine avec un sourire livide.

Et saisissant le bras de Maurevert:

– Je vous couvre, entendez-vous? Votre grande faute n’est pas d’avoir tiré sur l’amiral, c’est de l’avoir manqué. Mais au surplus, les choses sont mieux ainsi; votre maladresse est peut-être un coup d’adresse extraordinaire. C’est pourquoi, Maurevert, je vous pardonne d’avoir fait grâce à Coligny; c’est pourquoi je vous destine à de plus hautes besognes. Obéissez, partez, revenez dans huit jours, et vous saurez alors ma pensée. Et quant à ces deux hommes, ne craignez rien: je vous en réponds.

– J’obéirai, madame, dit Maurevert qui s’inclina profondément.

Il sortit en disant:

– Je me loge aux abords du Temple et je n’en bouge pas de huit jours: je veux voir, moi!…

La reine s’éloigna à son tour, escortée par un simple sergent des gardes qui la reconduisit jusqu’à la petite porte, car tout le monde, même Montluc, ignorait au Temple qui était la dame voilée de noir.

– Comment et pourquoi la maîtresse du roi s’intéresse-t-elle à ces deux aventuriers? se demandait Catherine. Comment et pourquoi a-t-elle obtenu cet ordre de sursis?… Je le saurai dans quelques jours Les Pardaillan ne peuvent m’échapper. Pour aujourd’hui, écartons ce souci infime et songeons à la grande besogne!

* * * * *

Comment Marie Touchet avait obtenu le sursis? C’est ce que nous devons expliquer rapidement.

Le valet du roi était entré à sept heures du matin dans l’appartement de Charles IX, et l’avait trouvé qui se déshabillait.

– Tu vois, avait dit Charles, j’ai passé la nuit à travailler…

– Aussi Votre Majesté est-elle à faire peur, dit familièrement le valet.

– Je vais réparer cela. Je veux dormir jusqu’à onze heures, tu entends? Que personne n’entre ici; tu diras à mes gentilshommes qu’il n’y aura pas de lever ce matin, et que je les attends à mon jeu de paume après-midi. Va, va… je veux être seul.

Le valet parti, le roi acheva de se déshabiller, mais pour revêtir aussitôt un costume de drap, d’apparence bourgeoise. Bientôt, par des couloirs et des escaliers dérobés, il gagna une cour déserte, atteignit une petite porte située non loin de l’angle qui avoisine Saint-Germain-l’Auxerrois, et l’ayant ouverte avec une clé qu’il était seul à posséder, se trouva sous une voûte. Cette sorte de poterne était fermée du côté intérieur par une lourde porte de fer. Le chemin en pente raide aboutissait au fossé. Une passerelle en planches était jetée sur l’eau courante. Après la passerelle, des marches taillées dans la glaise gazonnée permettaient au roi de remonter sur le bord extérieur du fossé. C’est par là qu’il passait quand il voulait qu’on le crût au Louvre alors qu’il se promenait dans sa bonne ville, comme un écolier heureux d’échapper pour quelques heures à la dure contrainte.

Dès qu’il se trouva dehors, le roi huma à pleins poumons l’air vif de la Seine. Sa poitrine étroite se dilata. Un peu de couleur anima ses joues, et ses yeux, un moment, se reposèrent sur le joli panorama du fleuve, ses ponts chargés de maisons à toits aigus, l’enfilade des clochetons et des girouettes, et en perspective, dans la grande lumière pure et chaude de ce matin d’août. Notre-Dame dont le soleil rosait les tours.

Nul n’eût reconnu dans ce petit bourgeois souriant et heureux l’homme qui venait de se débattre dans une crise affreuse contre des visions formidables, le roi qui venait de décréter l’hécatombe des huguenots…

Il remonta le cours de la Seine, puis tourna à gauche, atteignit la rue des Barrés et pénétra dans la maison de Marie Touchet.

C’est là qu’après ces terribles accès qui faisaient de lui tantôt une misérable loque humaine, tantôt un fou furieux, c’est là qu’il venait chercher le repos réparateur; c’est là, lorsqu’il sentait son âme empoisonnée par l’air du Louvre, qu’il venait respirer en liberté; c’est là qu’il venait trouver l’apaisement et la douceur, lorsque quelque terrible scène l’avait mis aux prises avec sa mère.

Lorsque le roi eut été introduit dans l’appartement de Marie Touchet, il s’arrêta dans l’encadrement de la porte, émerveillé par le spectacle qu’il avait sous les yeux: Marie Touchet, assise près d’une fenêtre dont les châssis levés laissaient entrer à flots l’air et la lumière, était en déshabillé du matin. Son sein était nu. Et à ce sein se suspendait l’enfant rose, joufflu, ses deux petites mains pressant le beau sein blanc qu’il tétait assidûment, ses jambes en l’air se livrant à une gymnastique de satisfaction; il se frottait les pieds comme on se frotte les mains. Marie le contemplait en souriant. Elle avait l’air de dire: Est-il glouton! Bois mon petit, bois sans crainte le bon lait de ta mère… Charles ne bougeait pas…

Enfin, l’enfant, repu sans doute, s’endormit tout à coup, une goutte de lait au coin des lèvres.

Alors Marie Touchet se leva et le déposa doucement dans le berceau.

Et elle demeura là, le visage plein d’admiration.

À ce moment, Charles s’avança sans bruit, la saisit par derrière dans ses bras et lui mit ses deux mains sur les yeux, en riant comme un gamin qui fait une bonne farce.

Marie le reconnut aussitôt, mais se prêtant au jeu de son amant, elle s’écria dans un joli rire:

– Qui est là? Quel vilain m’empêche de voir monsieur mon fils? Ah! c’est trop fort, je m’en plaindrai au roi…

– Plains-toi donc! fit Charles en ôtant ses mains et en se reculant, car voici le roi.

Et Marie se jetant dans ses bras lui tendit ses lèvres en disant:

– Mon cher seigneur, le premier baiser pour moi… Et maintenant, monsieur votre fils, ajouta-t-elle lorsque Charles l’eut embrassée.

Le roi se pencha sur le berceau. Marie était près de lui, penchée aussi.

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