Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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C’était sa grande trouvaille, cela. C’était sa politique.

Et alors, autour de lui, la paix, la tranquillité, l’amour de Marie Touchet.

Charles ferma les yeux et sourit doucement.

Maintenant, ce qui lui apparaissait, c’était ce coin paisible de Paris, la maison si calme de la rue des Barrés, et la jeune femme qui mettait ses bras autour de son cou, qui le regardait avec une si belle tendresse, et baisait doucement ses yeux en murmurant: Mon bon Charles…

Alors le sommeil le gagna.

C’était ainsi toutes les nuits; les rêveries qui précèdent le sommeil chez tout homme qui s’endort, aboutissent fatalement au point central de ses inquiétudes du jour. Chez Charles, après des méandres, la rêverie aboutissait toujours à Marie Touchet, et c’est avec elle qu’il entrait dans les rêves du sommeil ainsi étroitement enchaîné aux rêveries de l’avant-sommeil…

Charles était donc dans cet état où la vie réelle se fond en une sorte de lente catastrophe de ses lignes pour former les lignes d’une vie imprécise, lorsqu’un grattement, à une porte, le ramena violemment à la conscience des choses qui l’entouraient.

Il se souleva sur un coude et écouta.

Il y avait trois portes à sa chambre: une grande qu’on ouvrait à deux battants pour laisser entrer les courtisans au moment de son lever, et deux petites. L’une de celles-ci donnait sur un cabinet particulier par où le roi pouvait passer dans sa salle à manger. L’autre donnait sur un long et étroit couloir dérobé dont deux personnes seules, au Louvre, pouvaient faire usage: sa mère et lui.

C’est à cette dernière porte qu’on venait de gratter.

Le même signal se fit entendre, plus fort et presque impérieux.

Charles sauta à bas de son lit, alla à la porte et demanda:

– Est-ce vous, madame?

– Oui, sire: il faut que je vous parle sur l’heure.

Le roi ne s’était pas trompé: c’était bien Catherine de Médicis qui venait le réveiller. Il eut un geste d’ennui et regarda son lit. Mais aussitôt la pensée lui vint que quelque danger le menaçait sans doute. Son regard se troubla. Il s’habilla en hâte, plaça un poignard à sa ceinture, et ouvrit.

Catherine de Médicis entra, et sans autre explication:

– Mon fils, en ce moment, M. le chancelier de Birague, M. Gondi, le duc de Nevers, le maréchal de Tavannes et votre frère Henri d’Anjou sont réunis dans mon oratoire pour y prendre des décisions propres à vous sauver, à sauver l’État. Et ils attendent le roi pour lui soumettre le résultat de leur délibération.

Charles IX demeura un instant stupéfait.

– Madame, dit-il enfin, si je ne connaissais toute votre force d’âme et toute votre fermeté d’esprit, je me demanderais si une vision n’a pas troublé votre sang-froid et si vous êtes bien dans votre bon sens. Quoi, madame! vous me venez éveiller une heure après minuit pour me dire que ces messieurs délibèrent! De quel droit délibèrent-ils? Qui les a convoqués? Quel danger me menace et menace l’État? Les Espagnols sont-ils en France, ayant eu vent du bon tour que je leur veux jouer aux Pays-Bas avec l’aide de mon féal ami l’amiral? Ou bien la peste est-elle dans Paris? Vraiment? M. Gondi délibère! Le fils du maître d’hôtel de mon père… le fils d’un faquin qui se veut à toute force mêler de ce qui ne le regarde pas. Qu’il se mêle de cuisine [22]! Nevers délibère! Une belle brute, qui a fait plus de mal au royaume avec sa bande de soudards, sous prétexte de nous aider, qu’une armée ennemie n’eut commis de dévastations! M. de Birague délibère! Un ambitieux qui ne rêve que carnage dans l’espoir de pêcher dans le sang quelque nouveau titre. Tavannes délibère! Un soldat violent qui me jette parfois d’étranges regards et que je soupçonne de… mais je n’en dis pas plus… Je ne dis rien de mon frère: c’est peut-être que j’en pense trop long sur lui, madame!… Donc, ces messieurs délibèrent? Eh bien, qu’ils délibèrent donc et me laissent dormir en paix!… Bonsoir, madame!

Et Charles IX, tournant le dos à sa mère, commença à défaire les aiguillettes de son pourpoint noir.

– Charles, dit froidement Catherine, ne vous déshabillez pas. Ou bien, ce sera peut-être pour la dernière fois.

Le roi se retourna vivement vers elle. Ses yeux avaient pris cette expression de terreur, ses joues cette pâleur plombée qu’il avait au moment de ses crises. Catherine comprit qu’elle tenait son fils: l’épouvante, comme toujours dans leurs discussions, le lui livrait.

– Que se passe-t-il donc? balbutia Charles IX.

– Il se passe que vous avez heureusement des amis qui veillent sur vous. Il se passe que sous quarante-huit heures au plus tard, le Louvre doit être envahi, le roi massacré, moi exilée. Il se passe que les vaillants serviteurs que je viens de vous nommer sont venus m’avertir, et qu’à mon tour je vous avertis. Maintenant, sire, recouchez-vous, si vous voulez: je vais prévenir ces amis dévoués que leur délibération est inutile et que le roi veut dormir en paix…

– Le Louvre envahi! Le roi massacré! répétait Charles en passant ses mains sur son front jaune. Je rêve. C’est de la folie…

Catherine le saisit par un bras qu’elle serra nerveusement.

– Charles, dit-elle d’une voix sombre, ce qui est un rêve, c’est que vous vous défiez de votre mère, de votre frère, de ceux qui vous aiment et dont l’intérêt même, à défaut de leur affection, vous garantit le dévouement. Ce qui est de la folie, c’est de vous livrer pieds et poings liés à ces maudits hérétiques qui ont horreur de notre religion, qui ont juré de faire triompher leurs détestables doctrines et qui, pour en arriver à leurs fins, sont obligés de commencer par tuer le fils aîné de l’Église… Qu’avez-vous fait, Charles? Vous avez comblé ces gens-là des marques de votre affection, au point que la chrétienté catholique du royaume est réduite au désespoir, au point que trois mille seigneurs catholiques. Guise en tête, ont pris la résolution de sauver la France et l’Église malgré vous!… Vous voilà donc pris entre ces deux forces également redoutables: les huguenots, remplis d’orgueil, audacieux, ne connaissant plus de frein et résolus à nous imposer la réforme; les catholiques, désespérés, furieux, acculés à la révolte suprême. L’instant est grave, sire! Si grave que je me demande si, sur le point de tout perdre, honneur et couronne, nous ne ferions pas bien de sauver tout au moins notre vie en prenant la fuite! Votre attitude d’aujourd’hui a mis le feu aux poudres. En jurant publiquement, en pleine rue, de venger un malheureux coup d’arquebuse qui a effleuré le cher amiral, vous avez soulevé le peuple entier, que deux miracles successifs ont averti des volontés divines. Le prévôt Le Charron m’est venu dire qu’il n’est plus maître des capitaines de quartier, et que partout la foule s’assemble autour des églises. En faisant crier l’édit qui désarme les bourgeois, vous avez accrédité le bruit que vous voulez faire massacrer les Parisiens par les huguenots. En vous faisant escorter par les hérétiques, vous avez signifié aux gentilshommes catholiques qu’ils ne vous étaient plus rien, et que, sous peu, il leur faudrait céder le pas aux huguenots. Voilà ce que vous avez fait, sire! Oh! je sais bien, moi, que vous voulez seulement la paix, et que vous avez entrepris de vous débarrasser des huguenots en les envoyant aux Pays-Bas, et que vous demeurez le roi catholique, le fils bien-aimé de Rome! Mais qui voudra croire une mère dont l’affection est trop connue, et qui est par conséquent suspecte de partialité! Je vous le dis, Charles: c’est à peine s’il nous reste quelques heures pour prendre une résolution suprême! Ô mon Dieu! ajouta-t-elle tout à coup en levant les bras, éclairez le roi, et dites-lui, vous, puisqu’il se méfie de sa mère, dites-lui que l’heure est venue de mourir ou de tuer!

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