Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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À ces signes répétés, il était impossible de ne pas connaître la volonté divine: Dieu voulait du sang!

– Voilà qui est clair, dit le duc d’Anjou.

Charles IX avait écouté tout cet entretien, sombre et silencieux, se demandant peut-être s’il n’était pas dans l’erreur, et si le temps n’était pas venu de donner satisfaction à Dieu.

Cependant, lorsque la litière arriva devant l’hôtel Coligny, le roi secouant la tête, parut se reprendre et, se penchant, prononça les paroles que nous avons signalées et qui furent accueillies par des cris frénétiques de: «Vive le roi!»

Coligny était couché lorsque Charles IX, Henri d’Anjou et Catherine entrèrent dans sa chambre. La pâle figure du blessé rayonna de joie. Le roi courut à lui et l’embrassa en disant:

– J’espère que ce misérable se balancera bientôt au bout d’une corde. J’espère que votre précieuse vie n’est pas en danger.

– Sire, dit Ambroise Paré qui se trouvait près du lit, je réponds de la vie de M. l’amiral. Dans quinze jours, il sera sur pied…

– Sire, dit à son tour Coligny, la joie que me cause la marque d’intérêt qui m’est donnée par mon roi fera beaucoup pour ma guérison.

– Monsieur l’amiral, fit le duc d’Anjou, vous me voyez tout morfondu du mal qui vous arrive…

– Dieu nous conserve le chef illustre et le loyal serviteur en qui nous avons mis toute notre confiance! dit Catherine qui essuyait ses larmes.

À ces mots, il y eut dans la chambre remplie de gentilshommes un grand murmure de satisfaction.

Malgré les recommandations d’Ambroise Paré, on cria:

– Vive le roi! vive la reine! et vive le duc d’Anjou!…

Enfin, la chambre du blessé se vida. Autour du lit demeurèrent seuls les trois augustes visiteurs, Henri de Navarre, Téligny [21]et sa femme Louise de Coligny.

La visite se prolongea une heure, au bout de laquelle le roi se retira en disant qu’il reviendrait le surlendemain dimanche. Les mêmes acclamations accueillirent Charles IX lorsqu’il apparut dans la cour.

– Monsieur de Cosseins! appela-t-il à haute voix pour que tout le monde pût l’entendre.

– Sire? fit le capitaine des gardes en s’approchant au moment où le roi prenait place dans sa litière avec sa mère et son frère.

– Combien d’hommes avez-vous avec vous?

– Une compagnie, Sire!

– Bon! cela vous suffit-il pour défendre cet hôtel en cas d’attaque?

– Sire, avec ma compagnie, je tiendrais contre trois mille assaillants bien organisés.

– Bien! vous demeurerez donc ici, je vous commets à la garde de cet hôtel, vous me répondez de la vie de l’amiral sur la vôtre…

– Mais Sire, qui vous escortera pour rentrer au Louvre?

Charles IX d’un geste large désigna les huguenots qui remplissaient la cour.

– Ces dignes gentilshommes voudront bien pour une fois composer mon escorte, et jamais je n’en aurai eu de plus belle.

Il y eut alors une telle clameur de vivats, un tel enthousiasme qu’il sembla que l’hôtel allait crouler…

Charles IX était radieux. Catherine avait échangé un rapide regard avec le duc d’Anjou et, dissimulant la joie terrible qui la faisait palpiter, elle murmura:

– Voilà vraiment une inspiration divine!

– N’est-ce pas, ma mère? s’écria Charles IX, n’est-ce pas qu’il est bien que le roi de France laisse ses gardes à l’amiral blessé?

– C’est admirable, mon fils! dit sincèrement Catherine.

En effet, l’hôtel Coligny se trouvait ainsi dégarni de huguenots et occupé par Cosseins qu’elle se flattait de faire obéir au premier signe.

Les gentilshommes huguenots s’organisèrent aussitôt pour faire escorte au roi. Ils tirèrent l’épée et se placèrent en rangs comme des soldats à la parade.

Ce fut ainsi, au milieu d’un millier de huguenots, parmi les acclamations, que le roi rentra au Louvre.

Le soir, il y eut un grand dîner pour célébrer l’heureuse issue de l’événement qui avait failli être mortel pour l’amiral. Le roi réellement joyeux annonça que la campagne projetée s’ouvrirait dès que Coligny pourrait partir, c’est-à-dire dans une quinzaine de jours. Il voulut jouer avec des cartes un jeu nouveau qu’on venait d’inventer, et perdit contre le Béarnais deux cents écus, en riant de tout son cœur.

Le roi de Navarre empocha les deux cents écus avec une grimace de satisfaction et dit à la jeune reine, sa femme:

– Si cela continue ainsi, ma mie, nous deviendrons riches, et cela me changera un peu.

Margot regarda autour d’elle avec inquiétude et murmura:

– Sire, prenez garde!

– À quoi?… Charles est de bonne foi, j’en jurerais!

– Peut-être, mais regardez la reine… jamais je ne l’ai vue aussi souriante… Prenez garde, Sire!

Catherine de Médicis, en effet, paraissait toute à la joie.

À dix heures, elle se retira dans son appartement en disant à haute voix:

– Bonne nuit, messieurs de la Réforme; je vais prier pour vous… À minuit, tout paraissait dormir dans le Louvre…

XXVI LA NUIT TERRIBLE

Le roi était couché. Son valet de chambre l’avait déshabillé, l’avait couvert d’un immense peignoir dans lequel Charles s’enveloppait pour dormir, puis il l’avait aidé à se mettre au lit; puis, éteignant les flambeaux et ne laissant qu’une veilleuse allumée, il s’était retiré sur la pointe des pieds.

Le roi était couché depuis une heure et ne dormait pas encore… Il méditait. Et chez cet être maladif, nerveux à l’excès, la méditation prenait tout naturellement sa forme la plus poétique et peut-être la plus féconde, c’est-à-dire la forme imaginative.

Ce n’étaient pas des raisonnements qui se présentaient à son esprit, mais des images.

Il revoyait la foule tumultueuse des huguenots, ces visages bouleversés de fureur, ces épées qui s’agitaient dans la rue de Béthisy, puis l’apaisement dès qu’il avait promis de venger l’amiral; puis ce grand enthousiasme lorsqu’il avait laissé sa propre garde dans l’hôtel. Jamais Charles n’avait entendu des cris aussi vibrants et aussi nombreux de «Vive le roi!». Depuis quelques mois, il n’entendait guère crier que «Vive la messe!» ou «Vive Guise!». Et l’ovation de la journée, ce triomphe qu’on lui avait décerné, lui inspirait autant de reconnaissance que de fierté.

Charles avait vingt ans: c’était un enfant. C’était un roi. Double raison pour excuser en lui l’égoïste vanité d’avoir entendu tant de cris qui se traduisaient par ce mot: «Vive moi!…»

Puis il revoyait Coligny tout pâle dans son lit, et il repoussait l’idée que cette physionomie sévère, mais loyale, pût être une figure de traître. Presque aussitôt, une image en appelant une autre, c’était sa mère qui passait sur l’écran de son imagination. Rassuré par l’image de Coligny, il frémissait devant celle de sa mère… Et il évitait de se demander pourquoi.

Guise lui apparaissait alors, éclatant d’orgueil, rayonnant de beauté, magnifique, souriant et vigoureux, autant que lui, pauvre petit roi, était chétif, triste et maladif… «Oui, certes, Guise serait un roi plus royal que moi!…» et une révolte le faisait se redresser, les poings serrés devant le tableau qu’il évoquait: Henri de Guise, dans la cathédrale de Reims, au milieu d’une foule délirante, sacré roi de France!…

Puis il s’apaisait en appelant à son aide le tableau de l’armée partant pour la guerre, la multitude des hommes d’armes défilant devant lui, Coligny, les huguenots, et Condé, Guise, tous, tous ceux qu’il redoutait de lui-même ou qu’on lui avait appris à redouter, tous, jusqu’à son frère d’Anjou, s’en allant aux pays lointains d’où, peut-être, ils ne reviendraient pas…

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