Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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– L’ingrat!…

À ce moment, cent bras s’abattirent sur le chevalier; son épée fut brisée; en un instant, ses vêtements en lambeaux; le chevalier voulut saisir sa dague: Maurevert l’enleva.

Alors on vit un spectacle inouï.

Désarmé, sanglant, le chevalier avait sur lui une masse humaine qui s’efforçait de l’écraser.

Et cette masse, il la soulevait, la secouait, la dispersait d’un formidable roulis des épaules; elle se reformait, l’accablait; il l’entraînait, roulait avec elle, se relevait, mordant, frappant de ses deux poings comme de deux béliers; des gens ensanglantés tombaient autour de lui; des hurlements effroyables, tout autour, éclataient dans la foule, tandis que le groupe frénétique attaché à lui luttait dans un silence farouche.

Presque assommé, du sang plein le visage et la bouche, Pardaillan, formidable, secouait la grappe humaine, comme le sanglier enfin coiffé peut secouer la meute.

Il soufflait d’un souffle rauque et bref.

Un brouillard flottait devant ses yeux. Il ne songeait plus à rien… à rien qu’à atteindre Maurevert qui, à dix pas, commandait la manœuvre, à le saisir, à l’étrangler avant de mourir.

Une clameur plus terrible retentit soudain:

Le chevalier venait de tomber une dernière fois et ne se relevait plus: à chacune de ses jambes, à chacun de ses bras, à sa poitrine, deux hommes, trois, quatre, toute une foule pesait.

Il ne remuait plus.

– Des cordes! vociféra alors Maurevert.

Quelques secondes plus tard, Pardaillan, solidement lié, était emporté dans le couvent; sur la chaussée, une dizaine de blessés étanchaient leur sang.

Et la foule, saisissant Lubin, le soulevait, transportée du délire des miracles, le portait en triomphe et l’acclamait. C’était le saint qui avait arrêté l’hérétique! C’était le saint qui, rien qu’en l’enlaçant de ses bras, lui avait ôté sa force!

Le bruit de ces prodiges se propagea aussitôt; toute la soirée, et jusqu’a une heure avancée de la nuit, des foules vinrent s’agenouiller devant le couvent et réclamaient la bénédiction du saint moine qui avait vengé Dieu d’avoir été bouilli.

D’heure en heure, Lubin se montrait et bénissait le peuple…

* * * * *

Maurevert était entré dans le couvent, et avait eu une assez longue conférence avec le prieur. À la suite de cette conférence, il s’était fait conduire dans la cellule où le comte de Marillac avait été enfermé. Il portait sous son bras l’épée du comte.

– Monsieur, dit-il en entrant, vous êtes libre, voici votre épée.

Marillac ne témoigna ni joie ni surprise. Il saisit froidement la lame qu’on lui tendait et la remit au fourreau.

– Monsieur de Maurevert, dit-il, j’espère que nous nous retrouverons, dans des conditions meilleures, c’est-à-dire à un moment où vous n’aurez pas pris la précaution de vous entourer de vingt spadassins pour attaquer deux hommes.

– Monsieur le comte, nous nous retrouverons quand il vous plaira, dit Maurevert en grondant.

– Après-demain matin, voulez-vous?

– Soit.

– Dans les prés du passeur?

– Le lieu et l’heure me conviennent; mais laissez-moi vous dire, monsieur le comte, que je ne comprends pas la querelle que vous me faites au moment où je vous sauve la vie.

– Vous me sauvez la vie, vous! fit Marillac avec un dédain qui fit pâlir Maurevert.

Le bravo eut un éclair de rage dans les yeux. Mais il se contint et reprit:

– C’est sans doute un grand honneur pour moi, mais cela est. Je suis arrivé devant le couvent à l’instant même où la foule furieuse de je ne sais quoi, allait se ruer sur vous. Avec mes amis, je vous ai pris et transporté ici. Sans moi, vous étiez donc mort, monsieur le comte.

Marillac avait écouté ces explications avec une attention étonnée.

– Monsieur, dit-il alors, s’il en est vraiment ainsi, je ne puis qu’être surpris. Je ne suis pas de vos amis, je crois…

– Eh! avais-je besoin que vous fussiez mon ami pour essayer de vous tirer des mains de ces enragés! Qui n’en eût fait autant à ma place?… Et puis, je dois vous l’avouer, j’avais une raison secrète de me jeter à votre secours… bien que ce secours, pour plus de sûreté, se soit manifesté sous la forme d’une attaque.

– Quelle est cette raison, monsieur?

– Le désir que j’ai d’être agréable à la reine mère, dit Maurevert en s’inclinant avec un respect outré.

Marillac tressaillit et pâlit. Déjà Maurevert continuait:

– Si je ne suis pas de vos amis, monsieur le comte, si nous nous sommes même un peu regardés de travers à la dernière fête du Louvre, je n’en ai pas moins l’insigne honneur d’être des amis de la reine. Et savez-vous ce que la reine m’a dit tout récemment, à moi et à quelques autres de ses fidèles? Elle a dit, en propres termes, qu’elle vous considérait comme un parfait cavalier, qu’elle avait pour vous une véritable affection et qu’elle priait tous ses amis de vous protéger en toutes mauvaises occasions où vous pourriez vous trouver… Vous voyez, monsieur, qu’en accourant à votre aide, je n’ai fait en somme qu’obéir à ma reine, à qui je dois ma vie et mon sang, si elle en a besoin… elle ou ceux qu’elle aime!…

– La reine a dit cela! s’écria Marillac d’une voix altérée.

– Ce sont ses augustes paroles que j’ai l’honneur de vous répéter, monsieur le comte. Aussi, tout en acceptant le rendez-vous que vous me faites l’honneur de me donner, je vous prie de me tenir pour votre très dévoué.

Maurevert, après s’être incliné, fit un pas pour se retirer.

– Attendez, monsieur! dit Marillac.

Sombre, bouleversé, la voix tremblante, malgré tous ses efforts, Marillac reprit:

– Monsieur, les paroles que vous prêtez à Sa Majesté ont pour moi une importance de vie ou de mort. Me jurez-vous que la reine s’est bien exprimée ainsi en parlant de moi?

– Je vous le jure, dit Maurevert avec une évidente sincérité. Je dois même ajouter que si les paroles de la reine étaient affectueuses, le ton l’était plus encore. Ce n’est un secret pour personne, monsieur le comte, que vous êtes fort avant dans les faveurs de Sa Majesté, et qu’elle vous destine un haut commandement dans l’armée que M. l’amiral va conduire aux Pays-Bas.

Un soupir qui ressemblait à un rugissement, gonfla la poitrine de Marillac.

– Ma mère! ma mère! balbutia-t-il au fond de lui-même. Serait-ce donc vrai? Me serais-je donc trompé?… Monsieur de Maurevert, reprit-il tout haut, je regrette de vous avoir mal accueilli.

– Tout le monde s’y fut trompé, monsieur le comte! dit Maurevert avec un sourire.

– Adieu donc et merci. Veuillez, je vous prie, me conduire à M. de Pardaillan, afin que nous partions ensemble.

– M. de Pardaillan?

– Oui. Qu’y a-t-il là qui vous étonne?

– Monsieur le comte, je vous le répète: vous êtes libre. Mais quant à M. de Pardaillan, c’est autre chose, vu que M. de Pardaillan est rebelle, accusé de lèse-majesté et que c’est mon devoir de l’arrêter.

– Vous l’arrêtez?

– C’est fait.

– De quel droit? Êtes-vous donc officier des gardes?

– Non, monsieur. J’ai simplement reçu un ordre d’avoir à me saisir de la personne de M. de Pardaillan, et j’étais justement à sa recherche quand j’ai eu l’honneur de vous rencontrer.

– Un ordre! gronda Marillac. De qui?

– De la reine mère!

Sur ce mot, Maurevert saluant une dernière fois le comte, sortit, laissant la porte ouverte. Marillac demeura un moment tout étourdi. Mais bientôt, se frappant le front, il murmura:

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