Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre I

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Les Pardaillan – Livre I: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1553, Jeanne, fille du seigneur de Piennes, épouse secrètement François, le fils aîné du connétable de Montmorency. La guerre qui s'achève contre Charles Quint sépare le jeune couple. Jeanne se retrouvant seule, met au monde une petite fille Loïse. Mais Henri, frère de François, est amoureux lui aussi de Jeanne et dévoré par la jalousie. Lors du retour de François, Henri fait enlever la petite Loïse par le vieux chevalier Honoré de Pardaillan et oblige Jeanne à s'accuser d'adultère devant son époux qui la quitte effondré…
Zévaco, auteur anarchiste et populaire, nous propose, avec ce cycle de dix romans, dans un style alerte, vif et piquant, une histoire pleine d'action et de rebondissements qui ne pourra que plaire, par exemple, aux amoureux de Dumas. Comme dans le cycle des Valois – La Reine Margot, La Dame de Monsoreau et Les Quarante-cinq – la trame historique, très bien mêlée à la fiction, nous fait vivre avec les grands personnages que sont Catherine de Médicis, Charles IX, Henri III, Henri de Guise, etc.

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– Eh bien?…

– Eh bien, j’en mourrais, dit le comte avec une simplicité grave. Or, voici où je crois que vous m’avez porté bonheur. Je venais à Paris avec la conviction que j’étais séparé d’elle pour longtemps, pour toujours peut-être. Or, d’après les ordres que j’avais reçus, je dus me rendre à Saint-Germain où la reine Jeanne me donna diverses missions et entre autres celles de vous apporter ses remerciements… Eh bien, c’est en venant vous voir que, près de Paris, dans un petit hameau, j’ai rencontré celle que j’aimais… C’est toute une histoire que je vous dirai plus au long… sachez seulement que je puis la voir deux fois par semaine, en attendant…

– En attendant…

– Que je puis la ramener en Béarn et l’épouser. Ma fiancée est seule au monde… je suis son frère jusqu’au jour où je serai son époux.

– Je comprends maintenant votre bonheur, fit Pardaillan avec un nouveau soupir.

– Voilà l’égoïsme de l’amour! s’écria le comte. Je vous assomme avec mes histoires que vous avez la politesse d’écouter patiemment, et je ne songe même pas à vous demander…

– En un mot, voici la chose, dit Pardaillan; je suis amoureux, comme vous.

– Quelle chance! Nous célébrerons nos unions le même jour.

– Attendez… J’aime, comme vous, mon cher, de la façon que vous avez dépeinte… Moi aussi, je sens que je deviendrai fou si je suis séparé d’elle pour toujours… Et moi aussi, je crois que je mourrais d’une trahison. Seulement, vous pouvez voir votre fiancée deux fois par semaine, et moi je ne lui ai jamais parlé. Vous êtes sûr d’être aimé, et moi je redoute d’être haï; vous savez où trouver ce que vous aimez, et celle que j’aime a disparu. Or, je veux la retrouver à tout prix, fût-ce pour m’entendre dire que je suis détesté. Et c’est pour cela que je suis venu vous demander votre aide.

– Comptez sur moi! dit chaleureusement le comte. Nous fouillerons Paris ensemble. Mais ne pourriez-vous, dès maintenant, préciser les circonstances de la disparition?

Pardaillan raconta brièvement l’histoire de son amour, son arrestation au moment où Loïse l’appelait, son séjour à la Bastille, son départ, la lettre qu’il était chargé de remettre, enfin, tout ce que savent déjà nos lecteurs.

Il ne tut dans tout cela que le nom de Montmorency, se réservant de le dire au bon moment. Et ce moment serait celui où l’on commencerait les recherches.

– J’ai comme un vague soupçon, ajouta-t-il en terminant, du lieu où elle peut être et de l’homme qui a pu avoir un intérêt à enlever Loïse et sa mère. Et, si vous le voulez, nous commencerons nos recherches dans les environs du Temple.

– Très bien, cher ami; quand voulez-vous que nous commencions?

– Mais dès demain.

– Dès demain, bon; je suis tout à vous. Maintenant, venez que je vous présente à certaines personnes qui ont envie de vous voir.

– Quelles sont ces personnes?

– Le roi de Navarre, le prince de Condé, l’amiral… Venez, venez, pas de façons, mon cher, vous êtes connu ici, et votre histoire d’évasion de la Bastille va achever de vous valoir l’admiration de ces grands seigneurs…

Bon gré mal gré, Pardaillan fut entraîné par le comte de Marillac.

Celui-ci traversa rapidement deux ou trois pièces et parvint dans le grand salon d’honneur de l’hôtel Coligny.

Là, autour d’une table, étaient assis cinq personnages.

Pardaillan reconnut immédiatement deux d’entre eux:

Téligny, qu’il venait de voir, et l’amiral Coligny qu’il avait eu occasion de voir de loin deux ou trois fois.

Les trois autres lui étaient inconnus.

Le comte de Marillac, tenant toujours Pardaillan par la main, s’avança jusqu’à la table et dit:

– Sire, et vous, monseigneur, et vous, monsieur l’amiral, et vous, mon cher colonel, voici le sauveur de la reine, M. le chevalier Jean de Pardaillan.

À ces mots, ces personnages qui n’avaient pas vu sans inquiétude entrer un inconnu, bien que cet inconnu fût amené par un des leurs, ces personnages, disons-nous, levèrent sur le chevalier des yeux pleins de bienveillance, de cordialité et d’admiration.

– Touchez-là, jeune homme! s’écria, le premier, Coligny. Vous avez été fort comme Samson, courageux comme David, et vous avez évité à la Réforme un irréparable malheur.

Le chevalier saisit la main qui lui était tendue avec un respect et une émotion visibles.

– Et moi aussi, je veux toucher cette main qui a sauvé ma mère, dit alors avec un fort accent gascon des plus désagréables un jeune homme de dix-sept à dix-huit ans, qui n’était autre que le roi de Navarre, futur roi de France sous le nom d’Henri IV.

Pardaillan plia le genou, selon les usages de l’époque, saisit la main royale du bout de ses doigts et s’inclina sur elle avec une grâce altière qui provoqua l’admiration du personnage placé à côté du roi.

C’était un tout jeune homme aussi, paraissant à peine dix-neuf ans, mais il y avait dans sa physionomie et ses attitudes, on ne sait quoi de chevaleresque et d’imposant qui manquait au Béarnais.

C’était Henri I erde Bourbon, prince de Condé, cousin d’Henri de Navarre.

Le prince de Condé tendit, lui aussi, la main à Pardaillan; mais au moment où celui-ci s’inclina, il l’attira à lui et l’embrassa cordialement en disant:

– Chevalier, Sa Majesté la reine nous a dit que vous étiez un vrai paladin des vieux âges; faisons donc comme faisaient les paladins quand ils se rencontraient, et embrassons-nous… le roi de Navarre, mon cousin, le permet…

– Monseigneur, dit Pardaillan, qui reconnut à ces derniers mots le jeune prince de Condé, je puis aujourd’hui accepter ce titre de paladin, puisqu’il m’est donné par le digne fils de Louis de Bourbon, c’est-à-dire d’un vaillant preux, le plus vaillant parmi ceux qui sont tombés sur les champs de bataille.

– Bien dit, veïntre-seïnt-gris! s’écria le Béarnais.

Le jeune prince, doucement ému par cet éloge qu’avec un tact et un à-propos charmants, le chevalier donnait à son père mort, au lieu d’essayer de le flatter lui-même, répondit:

– Vous êtes aussi spirituel que brave, monsieur, et j’aurai grand plaisir à vous entretenir.

Le dernier personnage, qui n’avait encore rien dit, félicita à son tour le chevalier, en disant:

– Si l’amitié du vieux d’Andelot peut vous être agréable, elle vous est acquise, jeune homme…

– Le colonel d’Andelot, répondit Pardaillan, se trompe sans doute en m’offrant son amitié; il a voulu dire son exemple et ses leçons; et jamais plus pur exemple de dévouement, de modestie et de bravoure n’aura été proposé à un jeune aventurier comme moi qui a encore tout à apprendre…

– Sauf l’esprit! dit le prince de Condé.

– Et le courage! ajouta le roi. Chevalier, vous êtes un hardi compère et vous me plaisez étrangement. Quant à mon vieux d’Andelot, si vous le croyez bon pour vous être donné en exemple, il l’a été déjà pour nous, n’est-ce pas cousin?

– Sire! murmura le soldat.

– Je sais ce que je dis; et ce n’est pas ma faute s’il n’est pas maréchal; mais je lui donnerai l’épée dorée de connétable.

– Oh! Sire!… vous me confondez! fit d’Andelot, rouge de plaisir.

Et comme Pardaillan était la cause directe de ces belles paroles que venait de prononcer le roi, il en résulta que le vieux soldat tout ému serra à la broyer la main du chevalier et lui glissa à l’oreille:

– Jeune homme, je suis à vous, à la vie à la mort…

– C’est bien, reprit le Béarnais, je te dis que tu seras connétable, comme mon cousin de Condé sera lieutenant général, comme mon vénéré père, l’amiral, sera grand-maître de mon Conseil, comme Téligny sera adjudant général de ma cavalerie, comme Marillac sera le premier de mes gentilshommes du palais… Ventre-saint-gris! Je veux que tant de dévouement reçoive sa récompense, un jour ou l’autre… je ne veux voir que des yeux riants autour de moi, et des visages larges d’une aune… patience, patience… Après la pluie, le beau temps, sandis! Laissez-moi grandir, et vous verrez! En attendant, empochez toujours ça.

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