Mika Waltari - Sinouhé l’Egyptien. Tome 1

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Sinouhé l’Egyptien. Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Par amour pour une courtisane, le médecin égyptien Sinouhé s'est vendu comme esclave. Il va vivre une odyssée à mi-chemin des mythes et de la réalité.
Médecin, mais aussi espion pour le compte du pharaon Aménophis IV, il ira de Thèbes à Babylone, et aussi chez les mystérieux Hittites et chez les Crétois soumis au Minotaure.
Prodigieux roman d'aventures qui nous initie à la politique, à la religion et aux sciences du quatorzième siècle avant Jésus-Christ, le chef-d'œuvre du grand écrivain finlandais Mika Waltari invite aussi à réfléchir sur l'homme d'aujourd'hui, le plaisir, la liberté, le pouvoir, la violence, l'injustice et tout ce qui fait notre destin.

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– Je n'avais pas pensé à cela, lui dis-je. Mais je ne tiens pas à acheter une esclave. C'est pourquoi engage à mes frais un serviteur, car tu l'as bien mérité. Si tu restes chez moi, tu seras libre d'aller et de venir à ta guise, à cause de ta fidélité, et je pense que tu pourras me fournir bien des renseignements utiles grâce à ta soif. Fais comme je te le dis, et cesse de regimber, car ma décision a été prise par une force qui m'est supérieure, et elle est irrévocable.

Sur ces paroles, je sortis pour m'enquérir de mes amis. Je demandai Thotmès au «Vase syrien», mais le patron avait changé et il ignorait tout du pauvre artiste qui gagnait sa vie en dessinant des chats dans les livres d'images des enfants riches. Pour trouver Horemheb, je me rendis à la maison des soldats, mais elle était vide. Il n'y avait pas de lutteurs dans la cour, et les soldats ne perçaient plus de leurs lances des sacs de roseaux, comme jadis, et les grosses marmites ne fumaient plus dans les soupentes, mais tout était désert. Un sous-officier shardane renfrogné me regardait en creusant le sable de ses orteils, son visage brun foncé était osseux et sans huile, mais il s'inclina au nom de Horemheb, le chef militaire qui avait dirigé une campagne contre les Khabiri en Syrie quelques années auparavant. Horemheb était encore commandant royal, me dit-il en un égyptien dialectal, mais il se trouvait depuis des mois dans le pays de Koush pour y supprimer les garnisons et licencier les troupes, et on ne savait quand il reviendrait. Je lui donnai une pièce d'argent parce qu'il était mélancolique, et il en fut tellement ravi qu'il oublia sa dignité de shardane et me sourit en jurant d'étonnement par le nom d'un dieu inconnu. J'allais partir, mais il me retint par la manche et me montra la cour déserte:

– Horemheb est un grand capitaine, il comprend les soldats, il est soldat lui-même, il n'a pas peur, dit-il. Horemheb est un lion, le pharaon un bouc écorné. La caserne est vide, pas de solde, pas de nourriture. Mes camarades vont mendier par les campagnes. Je ne sais ce que cela donnera. Qu'Amon te bénisse pour ta générosité. Depuis des mois, je n'ai pas bu convenablement. Je suis tout triste. Par de belles promesses, on nous attire de notre pays. Les recruteurs égyptiens vont de tente en tente, ils promettent beaucoup d'argent, beaucoup de femmes, beaucoup de beuveries. Et maintenant? Ni argent, ni femmes, ni beuveries!

Il cracha de mépris et écrasa son crachat de son pied à la peau cornée. C'était un shardane très triste, et il me fit pitié, car je comprenais à ses paroles que le pharaon avait abandonné ses soldats et licencié les troupes recrutées à grands frais par son père. Cela me rappela le vieux Ptahor et, pour savoir où il habitait, je m'armai de courage et me rendis au temple d'Amon pour demander son adresse à la Maison de la Vie. Mais le teneur du registre me dit que le vieux Crétois était mort et enterré depuis deux ans dans la Ville des défunts. C'est ainsi que je ne retrouvai pas un seul ami à Thèbes.

Puisque j'étais dans le temple, je pénétrai dans la grande salle des colonnes et je reconnus l'ombre sacrée d'Amon autour de moi et l'odeur de l'encens près des piliers bigarrés tout couverts d'inscriptions sacrées, et les hirondelles allaient et venaient par les hautes fenêtres à croisillons de pierre. Mais le temple était vide, et la cour était vide, et dans les innombrables boutiques et ateliers ne régnait plus l'ancienne animation. Les prêtres en blanc, avec leurs têtes rasées et luisantes d'huile, me jetaient des regards inquiets, et les gens dans la cour parlaient à voix basse et regardaient autour d'eux avec crainte. Je n'aimais nullement Amon, mais une étrange mélancolie s'empara de mon cœur, comme lorsqu'on évoque sa jeunesse enfuie à jamais, que cette jeunesse ait été heureuse ou pénible. En passant entre les statues géantes des pharaons, je m'aperçus que tout près du grand temple avait été érigé un sanctuaire nouveau, puissant et de forme étrange, comme je n'en avais encore jamais vu. Il n'était pas entouré de murs, et en y pénétrant, je vis que les colonnes entouraient une cour ouverte sur les autels de laquelle s'entassaient, en guise d'offrandes, du blé, des fleurs et des fruits. Sur un grand bas-relief, un disque d'Aton étendait d'innombrables rayons sur le pharaon sacrifiant, et chaque rayon se terminait par une main bénissante et chaque main tenait une croix de vie. Les prêtres vêtus de blanc ne s'étaient pas rasé les cheveux, ils étaient de tout jeunes gens, et leur visage exprimait l'extase, tandis qu'ils chantaient un hymne sacré dont je me rappelais avoir entendu les paroles à Jérusalem en Syrie. Mais ce qui m'impressionna plus que les prêtres et les images, ce furent quarante énormes piliers de chacun desquels le nouveau pharaon, sculpté plus grand que nature, les bras croisés sur la poitrine et tenant le sceptre et le fouet royal, regardait fixement les spectateurs.

Ces sculptures représentaient le pharaon, je le savais, car je reconnaissais ce visage effrayant de passion et ce corps frêle avec les hanches larges et les bras et les jambes minces. Un frisson me parcourut le dos, en pensant à l'artiste qui avait osé sculpter ces statues, car si mon ami Thotmès avait naguère rêvé d'un art libre, il en aurait vu ici un exemple sous une forme terrible et caricaturale. En effet, le sculpteur avait souligné contre nature tous les défauts du corps du pharaon, ses cuisses gonflées, ses chevilles minces et son cou maigre, comme s'ils avaient eu un sens divin secret. Mais le plus terrible de tout était le visage du pharaon, ce visage affreusement allongé avec ses angles aigus et ses pommettes saillantes, le sourire mystérieux du rêveur et du railleur autour des lèvres bouffies. De chaque côté du pylône du temple d'Amon, les pharaons se dressaient majestueux et semblables à des dieux dans leurs statues en pierre. Ici, un homme bouffi et chétif contemplait du haut de quarante piliers les autels d'Aton. C'était un être humain qui voyait plus loin que les autres, et une passion tendue, une ironie extatique s'exhalaient de son être figé dans la pierre.

Je frémissais et tremblais de tout mon être en regardant ces statues, car pour la première fois je voyais Amenhotep IV tel que probablement il se voyait lui-même. Je l'avais rencontré une fois, dans sa jeunesse, malade, faible, tourmenté par le haut mal, et dans ma sagesse trop précoce je l'avais observé froidement avec des yeux de médecin, ne voyant dans ses paroles que des divagations de malade. Maintenant, je le voyais tel que l'artiste l'avait vu, l'aimant et le détestant à la fois, un artiste comme jamais encore il n'en avait existé en Egypte, car si quelqu'un avant lui avait osé sculpter du pharaon une image pareille, il aurait été abattu et pendu aux murs comme un blasphémateur.

Il n'y avait pas non plus beaucoup de monde dans ce temple. Quelques hommes et quelques femmes étaient manifestement des courtisans et des grands, à en juger par le Un royal de leurs vêtements, par leurs lourds collets et par leurs bijoux en or. Les gens ordinaires écoutaient le chant des prêtres, et leur visage exprimait une incompréhension totale, car les prêtres chantaient des hymnes nouveaux dont le sens était difficile à deviner. Ce n'était pas comme les anciens textes datant du temps des pyramides, voici près de deux mille ans, et auxquels l'oreille pieuse est habituée dès l'enfance, si bien qu'on les reconnaît dans son cœur sans même en comprendre le sens, pour autant qu'ils en aient encore un, depuis le temps qu'ils ont été modifiés et faussement reproduits au cours des générations.

Quoi qu'il en soit, après le chant, un vieillard que je reconnus à son costume pour un campagnard, alla respectueusement parler aux prêtres et leur demanda un talisman approprié ou un œil protecteur ou un grimoire, si on en vendait à un prix raisonnable. Les prêtres lui répondirent qu'on n'en vendait pas dans ce temple, parce qu'Aton n'avait pas besoin de talismans et de textes magiques, mais qu'il s'approchait de chaque homme qui croyait en lui, sans sacrifices ni présents. A ces mots, le vieillard se rembrunit et il s'éloigna en bougonnant contre les doctrines mensongères et se rendit tout droit dans le vieux temple d'Amon.

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