Mika Waltari - Sinouhé l’Egyptien. Tome 1

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Sinouhé l’Egyptien. Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Par amour pour une courtisane, le médecin égyptien Sinouhé s'est vendu comme esclave. Il va vivre une odyssée à mi-chemin des mythes et de la réalité.
Médecin, mais aussi espion pour le compte du pharaon Aménophis IV, il ira de Thèbes à Babylone, et aussi chez les mystérieux Hittites et chez les Crétois soumis au Minotaure.
Prodigieux roman d'aventures qui nous initie à la politique, à la religion et aux sciences du quatorzième siècle avant Jésus-Christ, le chef-d'œuvre du grand écrivain finlandais Mika Waltari invite aussi à réfléchir sur l'homme d'aujourd'hui, le plaisir, la liberté, le pouvoir, la violence, l'injustice et tout ce qui fait notre destin.

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Et je revis à l'est du fleuve les trois montagnes se dresser vers le ciel, les trois éternels gardiens de Thèbes. La population était plus dense, les villages des pauvres, aux cabanes de pisé, alternaient avec les quartiers riches des villes, puis les murailles apparurent, puissantes comme des montagnes, et je vis le toit du grand temple et les colonnes et les innombrables bâtiments du temple et le lac sacré. A l'est s'étendait sans fin jusqu'aux collines la Ville des défunts, et les temples mortuaires des pharaons étincelaient de blancheur contre les montagnes jaunes, et les portiques du temple de la grande reine supportaient la mer des arbres en fleurs. Derrière les montagnes apparaissait la vallée interdite avec ses serpents et ses scorpions, et c'est dans ce sable, près de la tombe d'un grand pharaon, que reposaient mon père Senmout et ma mère Kipa, emballés dans une peau de bœuf pour vivre éternellement. Mais plus loin au sud, au bord du fleuve, se dressait, léger et bleuâtre avec ses jardins et ses remparts, le palais doré du pharaon. Je me demandais si mon ami Horemheb y habitait.

Le bateau aborda au quai de pierre familier, tout était pareil à jadis, et je n'étais pas loin de l'endroit où j'avais vécu ma jeunesse, sans me douter que plus tard j'anéantirais la vie de mes parents. Le sable du temps sur mes amers souvenirs commença à se mouvoir à cette évocation, et j'eus envie de me cacher et de me couvrir le visage, et je n'éprouvais aucune joie, bien que la cohue du grand port m'entourât de nouveau, et je sentais dans les regards des gens, dans leurs gestes inquiets et dans leur hâte la vieille passion de Thèbes. Je n'avais rien prévu pour mon arrivée, car tout dépendait de ma rencontre avec Horemheb et de sa situation à la cour. Mais dès que mes pieds touchèrent les pavés du port, je sus ce que je ferais, et cela ne me prédisait ni gloire médicale, ni richesse, ni grands cadeaux pour mon savoir péniblement acquis, comme je me l'étais figuré auparavant, car cela impliquait une vie simple, l'obscurité et des malades indigents. Et pourtant une étrange paix m'emplissait le cœur à la perspective de cet avenir modeste, et cela montre une fois de plus combien l'homme connaît peu son cœur, et pourtant je croyais connaître le mien à fond. Jamais encore un pareil projet ne m'avait effleuré l'esprit, mais il avait probablement mûri à mon insu, comme fruit de toutes mes expériences. Après avoir perçu le bruissement de Thèbes autour de moi et touché du pied les pierres échauffées par le soleil, je me sentais de nouveau enfant, et j'observais d'un œil curieux et sérieux mon père Senmout en train de recevoir ses malades. C'est pourquoi je repoussai les porteurs qui s'empressaient autour de moi, et je dis à Kaptah: – Laisse nos bagages à bord et va vite m'acheter une maison, n'importe laquelle, près du port, dans le quartier des pauvres, si possible près de celle où habita mon père, jusqu'à ce qu'elle fût démolie. Fais vite, afin qu'aujourd'hui encore je puisse m'y installer et commencer demain à pratiquer mon art.

Le menton de Kaptah s'affaissa et son visage s'allongea, car il avait cru que nous descendrions dans la meilleure hôtellerie où des esclaves nous serviraient. Mais pour une fois il ne protesta pas, il me regarda attentivement et referma la bouche et s'en alla tête basse. Le même soir j'entrai dans la maison d'un ancien fondeur de cuivre, dans le quartier des pauvres, et on y apporta mes effets et j'étendis mon tapis sur le sol de terre battue. Devant les cabanes des ruelles pauvres brûlaient les feux de cuisine et l'odeur du poisson frit dans la graisse planait sur tout le quartier pauvre, sale et misérable, puis les lumières s'allumèrent aux portes des maisons de joie, la musique syrienne éclata dans la nuit en se mêlant aux cris des marins ivres, et au-dessus de Thèbes le ciel rougeoyait aux innombrables lumières du centre de la ville. J'étais de nouveau à la maison, après avoir suivi jusqu'au bout des routes décevantes et après m'être fui dans bien des pays à la recherche du savoir.

Le lendemain matin, je dis à Kaptah: – Place une plaque de médecin sur ma porte, mais simple, sans peinture ni ornement. Et si quelqu'un me demande, ne parle pas de ma réputation et de mon savoir, mais dis simplement que le médecin Sinouhé reçoit des malades, les pauvres aussi, et chacun donnera un cadeau selon ses ressources.

– Aussi les pauvres? s'exclama Kaptah avec un effroi innocent. Hélas, ô mon maître, ne serais-tu pas malade? As-tu bu de l'eau de marais, ou un scorpion t'a-t-il mordu?

– Exécute mes ordres, si tu veux rester chez moi, dis-je. Mais si cette maison modeste ne te plaît pas et si l'odeur des pauvres incommode ton nez affiné en Syrie, je te permets d'aller et de venir à ta guise. Je pense que tu m'as volé assez pour t'acheter une maison et prendre femme, si tu le désires. Je ne te retiens pas.

– Une femme? protesta Kaptah encore plus effrayé. Vraiment, tu es malade, ô mon maître, et tu as la fièvre. Pourquoi prendrais-je une femme qui m'opprimerait et me flairerait l'haleine à mon retour, et le matin, quand je me réveillerais la tête lourde, prendrait la canne et m'abreuverait de méchantes paroles? En vérité, à quoi bon se marier, alors que la moindre esclave rend le même service, comme je te l'ai déjà exposé. Sans aucun doute, les dieux t'ont frappé de folie, et cela ne m'étonne point, car je sais tes idées sur eux, mais tu es mon maître et ton chemin est le mien et ton châtiment est aussi le mien, et pourtant j'espérais enfin être parvenu au port après toutes les terribles épreuves que tu m'as imposées, sans parler des traversées que je veux oublier. Si une natte de roseau te suffit pour dormir, elle me suffira à moi aussi, et cette misère aura au moins le bon côté que les tavernes et les maisons de joie seront à portée, et la «Queue de Crocodile», dont je t'ai parlé, n'est pas éloignée d'ici.

J'espère que tu me pardonneras si j'y vais aujourd'hui et si je m'y enivre, car je me sens fort ébranlé et je dois me remonter un peu. Vraiment, en te regardant, je pressens toujours un malheur et je ne sais jamais à l'avance ce que tu vas dire ou faire, parce que tu parles et agis toujours à rebours du sens commun, mais tout de même, je ne m'attendais pas à cela. Seul un fou cache un bijou dans un tas de fumier, et toi, tu enterres ton savoir et ton habileté sous les ordures.

– Kaptah, lui dis-je, chaque homme naît nu dans ce monde, et dans la maladie il n'existe pas de différence entre pauvres et riches, Egyptiens ou Syriens.

– Peut-être bien, mais il existe une grande différence entre les cadeaux, dit Kaptah très raisonnablement. Cependant, ton idée est belle, et je n'aurais rien à y objecter, si un autre la réalisait, et non pas toi, juste au moment où après toutes nos peines nous aurions pu nous balancer sur une branche dorée. Ton idée conviendrait mieux à un esclave de naissance, elle serait compréhensible, et dans ma jeunesse j'en ai souvent eu de semblables, jusqu'à ce qu'on me les ait extirpées à coups de canne.

– Pour que tu saches tout, lui dis-je, j'ajouterai que, dans quelque temps, si je découvre un enfant abandonné, je me propose de l'adopter et de l'élever comme un fils.

– A quoi bon? dit-il d'un air étonné. Il existe dans les temples des foyers pour les enfants abandonnés, et certains deviennent des prêtres du degré inférieur, et d'autres sont châtrés et mènent dans les gynécées du pharaon et des nobles une vie bien plus brillante que celle que leur mère pouvait espérer pour eux. D'autre part, si tu désires un enfant, ce qui est fort compréhensible, rien n'est plus simple, pourvu que tu ne commettes pas la bêtise de casser une cruche avec une femme qui ne nous causerait que des ennuis. Si tu ne veux pas acheter une esclave, tu pourrais séduire une fille pauvre et elle serait heureuse et reconnaissante que tu la débarrasses de son enfant et lui épargnes ainsi la honte. Mais les enfants causent bien des tracas et des difficultés, et on exagère certainement le plaisir qu'ils procurent, bien que je ne sois pas compétent en cette matière, puisque je n'ai jamais vu les miens, bien que j'aie tout lieu d'admettre qu'il en grandit une bonne bande aux quatre vents des cieux. Tu ferais sagement de t'acheter dès aujourd'hui une jeune esclave, qui pourrait me seconder, car mes membres sont roides et mes mains tremblent après toutes les épreuves subies, surtout le matin, et il y a trop de travail pour moi ici à soigner ton ménage et à entretenir ta maison, sans compter que je dois m'occuper de placer mes fonds.

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