Mika Waltari - Sinouhé l’Egyptien. Tome 1

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Sinouhé l’Egyptien. Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Par amour pour une courtisane, le médecin égyptien Sinouhé s'est vendu comme esclave. Il va vivre une odyssée à mi-chemin des mythes et de la réalité.
Médecin, mais aussi espion pour le compte du pharaon Aménophis IV, il ira de Thèbes à Babylone, et aussi chez les mystérieux Hittites et chez les Crétois soumis au Minotaure.
Prodigieux roman d'aventures qui nous initie à la politique, à la religion et aux sciences du quatorzième siècle avant Jésus-Christ, le chef-d'œuvre du grand écrivain finlandais Mika Waltari invite aussi à réfléchir sur l'homme d'aujourd'hui, le plaisir, la liberté, le pouvoir, la violence, l'injustice et tout ce qui fait notre destin.

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– Sinouhé, c'est toi?

Mais Aziru se tordait les mains et criait:

– Mon fils ne mange pas, il rend tout ce qu'il a pris, et son corps est brûlant et depuis trois jours il n'a rien mangé, mais il pleure tout le temps, si bien que mon cœur se brise à l'entendre gémir ainsi.

Je lui demandai de chasser les nourrices et les esclaves et il m'obéit humblement, oubliant tout à fait sa dignité royale. Après m'être lavé, je déshabillai l'enfant de tous ses lainages, et je fis ouvrir les fenêtres, pour changer l'air. L'enfant se calma tout de suite et se mit à gigoter de ses jambes potelées. Je lui tâtai le corps et le ventre, puis un doute me vint et je lui mis le doigt dans la bouche et j'avais bien deviné: La première dent avait percé à son menton comme une perle blanche.

Alors je dis vivement:

– Aziru, Aziru! C'est pour cette vétille que tu as amené ici avec des chevaux sauvages le meilleur médecin de la Syrie? Car sans me vanter je puis dire que j'ai appris bien des choses au cours de mes voyages dans différents pays. Ton fils ne court aucun danger, mais il est aussi impatient et rageur que son père, et peut-être a-t-il eu un peu de fièvre, mais elle a disparu, et s'il a vomi, il a sagement agi pour rester en vie, parce que vous l'avez trop bourré de lait gras. Keftiou doit le sevrer sans tarder, sinon il va bientôt lui mordre les seins, ce qui, je le pense, ne te ferait aucun plaisir, parce que tu tiens encore à jouir de ta femme. Sache en effet que ton fils a tout simplement hurlé d'impatience en attendant sa première dent, et si tu ne me crois pas, regarde toi-même.

J'ouvris la bouche de l'enfant et Aziru fut rempli d'allégresse et se frappa les mains et dansa autour de la chambre en tapant le plancher. Je montrai aussi la dent à Keftiou, et elle me dit que jamais encore elle n'avait vu plus belle dent à un enfant. Mais lorsqu'elle voulut remmailloter l'enfant dans ses lainages, je le lui interdis et n'autorisai qu'une tunique de lin.

Aziru tapait du pied et dansait et chantait d'une voix éraillée et il n'éprouvait pas la moindre honte de m'avoir dérangé pour rien, mais il voulait faire admirer la dent aux nobles et aux chefs, et il invita les gardes à venir la voir, et ils se pressaient autour du berceau et s'exclamaient en entrechoquant leurs lances et leurs boucliers, et ils cherchaient à fourrer leurs pouces sales dans la bouche du petit prince, mais je les chassai tous et priai Aziru de penser à sa dignité et de se montrer raisonnable.

Aziru fut confus et dit:

– J'ai vraiment peut-être oublié ma dignité, mais j'ai veillé plusieurs nuits près du berceau, le cœur angoissé, et tu dois comprendre que c'est mon fils et mon premier enfant, mon prince, la prunelle de mes yeux, le joyau de ma couronne, mon petit lion qui portera la couronne d'Amourrou après moi et qui gouvernera de nombreux peuples, car vraiment je veux agrandir mon royaume, pour que mon fils ait un bel héritage et qu'il loue le nom de son père. Sinouhé, Sinouhé, tu ne sais pas combien je te suis reconnaissant d'avoir ôté cette pierre de mon cœur, car tu dois reconnaître que jamais encore tu n'as vu un enfant aussi vigoureux, bien que tu aies voyagé dans de nombreux pays. Regarde un peu ses cheveux, cette noire crinière de lion sur sa tête, et dis-moi si tu as vu une pareille chevelure à quelque autre enfant de cet âge. Tu as vu aussi que sa dent est comme une perle, claire et parfaite, et regarde ses membres et son ventre qui est comme un petit tonneau.

Ce bavardage m'excéda au point que je dis au roi de filer au diable avec son fils et que mes membres étaient rompus après mon effrayant voyage et que je ne savais pas encore si j'étais sur ma tête ou sur mes pieds. Mais il me caressa et me prit par l'épaule et m'offrit des mets variés sur des plats d'argent et du mouton rôti et du gruau cuit dans la graisse et du vin dans une coupe en or, de sorte que je me remis et que je lui pardonnai.

Je restai plusieurs jours chez lui et il me donna des cadeaux abondants, aussi de l'or et de l'argent, car il s'était beaucoup enrichi depuis notre dernière rencontre, mais il ne voulut pas me dire comment son pays pauvre avait réussi lui aussi à s'enrichir, il se borna à sourire dans sa barbe frisée en disant que la femme que je lui avais cédée lui avait porté chance. Keftiou se montra aussi aimable pour moi, et elle me respectait sûrement en souvenir de la canne avec laquelle j'avais bien souvent éprouvé la solidité de sa peau, et elle me suivait en agitant ses chairs plantureuses, et elle me souriait gentiment. La blancheur de son teint et sa corpulence avaient ébloui tous les chefs d'Aziru, car les Syriens aiment les femmes énormes, au contraire des Egyptiens qui diffèrent d'eux sur ce point aussi. C'est pourquoi les poètes amorrites ont écrit des poèmes en son honneur et on les chante d'une voix langoureuse et en répétant toujours les mêmes paroles, et il n'est pas jusqu'aux gardiens sur les murs qui ne célèbrent ses charmes, si bien qu'Aziru était fier d'elle et l'aimait si passionnément qu'il n'allait que rarement chez ses autres épouses et seulement par politesse, parce qu'il avait pris pour femmes les filles des chefs amorrites, afin de s'attacher ainsi les pères.

J'avais tellement voyagé et vu tant de pays qu'il éprouva le besoin de se vanter de sa royauté et qu'il me révéla bien des choses qu'il se repentît sûrement plus tard de m'avoir racontées. C'est ainsi que j'appris que c'étaient précisément ses émissaires qui m'avaient assailli à Simyra pour me jeter à l'eau, et c'est de cette manière qu'il avait connu mon retour en Syrie. Il déplora vivement l'incident et dit:

– Il faudra encore assommer bien des Egyptiens et lancer dans le port bien des cadavres de soldats égyptiens avant que Simyra et Byblos et Sidon et Ghaza comprennent que l'Egyptien n'est pas invulnérable et inviolable. C'est que les marchands syriens sont diantrement prudents et leurs princes sont des lâches et les peuples lents comme des bœufs. C'est pourquoi les plus agiles doivent prendre la tête du mouvement et montrer l'exemple.

Je lui demandai:

– Pourquoi agir ainsi et pourquoi détestes-tu tellement les Egyptiens, Aziru?

Il caressa sa barbe frisée en me jetant un regard rusé et dit:

– Qui prétend que je déteste les Egyptiens,

Sinouhé? Je ne te déteste pas non plus, bien que tu sois égyptien. Moi aussi j'ai vécu mon enfance dans le palais doré du pharaon, comme mon père avant moi et comme tous les princes syriens. C'est pourquoi je connais les mœurs égyptiennes et je sais lire et écrire, bien que mes maîtres m'aient tiré les cheveux et tapé sur les doigts plus qu'aux autres élèves, parce que j'étais syrien. Mais malgré cela je ne hais pas les Egyptiens, car en grandissant j'ai appris chez eux bien des choses que je pourrai retourner contre eux à l'occasion. Tu devrais le savoir: Un seigneur et un souverain ne hait personne et ne voit pas de différences entre les peuples, mais la haine est un puissant levier entre ses mains, plus puissant que les armes, car sans la haine les bras n'ont pas la force de lever les armes. Je suis né pour commander, car dans mes veines coule le sang des rois d'Amourrou et avec les Hyksos mon peuple domina jadis tous les pays d'une mer à l'autre. C'est pourquoi je m'efforce de semer la haine entre la Syrie et l'Egypte et de souffler sur les braises qui rougeoient bien lentement, mais une fois enflammées elles détruiront la puissance égyptienne en Syrie. C'est pourquoi toutes les villes et tribus de Syrie doivent apprendre et connaître que l'Egyptien est plus misérable, plus poltron, plus cruel, plus infâme, plus cupide et plus ingrat que le Syrien. Chacun doit apprendre à cracher de mépris en entendant prononcer le nom d'Egyptien et à voir dans les Egyptiens des oppresseurs iniques, des sangsues avides et des bourreaux de femmes et d'enfants, afin que sa haine soit assez puissante pour déplacer des montagnes.

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