Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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Elle jette la lettre dans le feu.

Peu après, le prince Hatzfeld est libéré.

Il se retire, il écrit à Joséphine. Il est 2 heures du matin, le 1 er novembre 1806.

« Talleyrand arrive et me dit, mon amie, que tu ne fais que pleurer. Que veux-tu donc ? Tu as ta fille, tes petits-enfants, et de bonnes nouvelles, voilà bien des moyens d'être contente et heureuse.

« Le temps ici est superbe, il n'a pas encore tombé de toute la campagne une seule goutte d'eau. Je me porte bien et tout va au mieux.

« Adieu, mon amie, j'ai reçu une lettre de Napoléon, je ne crois pas qu'elle soit de lui mais d'Hortense.

« Mille choses à tout le monde.

« Napoléon »

En effet, il se porte bien. Chaque jour, il assiste à la parade devant le palais royal. Il passe en revue la cavalerie. Il fait manœuvrer la Garde dans la plaine de Charlottenburg. Le reste de la journée, il travaille dans ce cabinet qu'il s'est fait aménager dans le palais royal. On y a transporté sa bibliothèque et ses cartes. Il suit les mouvements de troupes qui traquent les dernières forces prussiennes. Kustrin, Magdebourg, Stettin, Lübeck - ville libre où pourtant Blücher s'est réfugié - tombent.

« Tout a été pris, dit Napoléon, tué, ou erre entre l'Elbe et l'Oder. »

Lübeck a été mise à sac. « Elle ne doit s'en prendre qu'à ceux qui ont attiré la guerre dans ses murs, commente-t-il. Tout va aussi bien qu'il est possible de se l'imaginer », dit-il encore.

Et cependant Frédéric-Guillaume rejette les conditions de paix transmises par Duroc, espère toujours l'arrivée des Russes. Ils sont plus de cent mille en marche, sous le commandement des généraux Bennigsen et Buxhoewden.

La guerre est donc encore là et l'hiver approche. Il faut des hommes. Qu'on m'envoie des conscrits, dit-il à Berthier, même s'ils n'ont que huit jours d'instruction, pourvu qu'ils soient armés, avec culotte, guêtres, chapeau d'uniforme et une capote. Tant pis s'ils n'ont pas de costume. Cela suffira.

Il se penche sur les cartes, dit au maréchal Mortier :

- Il est possible que dans quelques jours je me porte de ma personne au milieu de la Pologne.

Puis, marchant les mains derrière le dos, il ajoute :

- Les froids vont devenir vifs et l'eau-de-vie peut sauver mon armée. On m'assure qu'on trouve beaucoup de vin à Stettin ; il faut tout prendre, y en eût-il pour vingt millions. C'est le vin qui dans l'hiver me vaudra la victoire ; il faut le prendre en règle et on donnera des reçus.

Il sait qu'il lui faudra à nouveau combattre, donner une leçon définitive aux Russes, comme il vient de l'administrer aux Prussiens. Il a reçu de Murat une lettre triomphante après la prise de Magdebourg, le 7 novembre. « Sire, a écrit le grand-duc de Berg, le combat finit faute de combattants. » Mais il en surgit toujours de nouveaux. Les Russes seront-ils les derniers ? Il faudrait pour cela que la grande inspiratrice des coalitions, l'Angleterre, soit vaincue.

Dans le palais royal de Berlin, tout au long de ce mois de novembre 1806, Napoléon médite. Il lit le mémoire que lui a adressé Talleyrand, qui démontre que l'Angleterre a attenté au droit des gens en établissant un blocus des ports européens et qu'il faut lui répondre, que l'occasion est bonne puisque, après la défaite de la Prusse, l'Empereur contrôle les côtes de l'Europe, de Dantzig jusqu'à l'Espagne et de celle-ci à l'Adriatique.

Napoléon convoque son secrétaire, commence à dicter un décret qui, le 21 novembre 1806, institue le blocus continental . Il s'agit de vaincre la mer par la domination de la terre. « Tout commerce et toutes correspondances avec les îles Britanniques sont interdits », dit-il. Les îles sont donc déclarées en état de blocus, puisque Londres se conduit comme aux « premiers âges de la barbarie ». Les Anglais trouvés en France et dans les pays alliés sont prisonniers de guerre et leurs propriétés confisquées. Tous les produits anglais sont décrétés de bonne prise.

Il faut que l'Angleterre étouffe sous ses marchandises, qu'elle implore la paix pour dégorger ce qu'elle produit, sinon ce sera chez elle le chômage et le désordre.

Napoléon relit le décret. Il le sait, le blocus ne peut réussir que s'il est vraiment continental. Il faut que tout le monde en Europe se plie à ce principe. Mais n'a-t-il pas les moyens d'imposer à tous cette politique, qui, d'ailleurs, il en est convaincu, est dans l'intérêt de l'Europe ?

C'est un défi ? Mais n'en a-t-il pas déjà tant relevé, et avec succès ?

Il se détend. Il se distrait. Il écrit à Joséphine qui a été choquée par la manière dont il a traité, dans les bulletins de la Grande Armée, la reine Louise.

« Tu me parais fâchée du mal que je dis des femmes. Il est vrai que je hais les femmes intrigantes au-delà de tout... J'aime les femmes bonnes, naïves et douces, mais c'est que celles-là seules te ressemblent. »

Il pose la plume. Le pense-t-il vraiment ? Dans le passé, Joséphine... Mais il préfère ne pas se souvenir de ses trahisons, de sa duplicité. Elle est aujourd'hui le plus souvent triste, inquiète, jalouse.

« Sois contente, heureuse de mon amitié, de tout ce que tu m'inspires, lui écrit-il le 22 novembre à 10 heures du soir. Je me déciderai dans quelques jours à t'appeler ici ou à t'envoyer à Paris.

« Adieu, mon amie ; tu peux actuellement aller, si tu veux, à Darmstadt, à Francfort, cela te dissipera.

« Mille choses à Hortense.

« Napoléon »

Il appelle Caulaincourt, le grand écuyer. Il va quitter Berlin, dit-il, se rapprocher des troupes. Qu'on prépare les relais pour les chevaux.

Puis il se fait apporter les dépêches, les journaux publiés à Paris. Il s'emporte, les jette sur le sol. Il appelle son secrétaire, dicte une lettre pour le ministre de l'Intérieur.

« Monsieur Champagny, j'ai lu de bien mauvais vers chantés à l'Opéra. Prend-on donc à tâche, en France, de dégrader les Lettres ?.. Défendez qu'il ne soit rien chanté à l'Opéra qui ne soit digne de ce grand spectacle. Il y avait une circonstance bien naturelle, c'était de faire quelques beaux chants pour le 2 décembre. La littérature étant votre département, je pense qu'il faudrait vous en occuper car, en vérité, ce qui a été chanté à l'Opéra est par trop déshonorant. »

Le 25 novembre 1806, Napoléon quitte Berlin. Il est 3 heures. Il rejoint la Grande Armée, qui avance vers Varsovie à la rencontre des armées du tsar de Russie.

Deuxième partie

Quand le cœur parle,

la gloire n'a plus d'illusions

26 novembre 1806 - 27 juillet 1807

5.

Il pleut. Il neige. Il gèle.

Depuis que Napoléon a quitté Berlin, l'averse déferle et la route et les champs sont couverts de boue. La berline avance lentement, les roues prises dans ce magma noir.

Les soldats que la voiture dépasse et qui marchent sur les bas-côtés ne lèvent même pas la tête.

Napoléon voit certains de ces grenadiers, leur fusil en bandoulière, prendre à deux mains leurs mollets pour arracher leurs pieds de la boue qui les retient, les aspire, et, alors que la voiture est immobilisée, il aperçoit des soldats pieds nus, leurs jambes enveloppées dans cette gangue glacée et gluante. Les brodequins sont restés collés à la boue.

Dans la berline même il écrit à Daru, l'intendant général de la Grande Armée. « Des souliers ! des souliers ! portez votre plus grande attention à ce sujet. Et si l'on ne peut avoir de souliers, qu'on prenne du cuir avec lequel nos soldats sont assez industrieux pour se raccommoder leurs vieux souliers. »

Il a froid.

Cette sensation désagréable de ne pouvoir se réchauffer l'a saisi dès qu'il s'est éloigné de Berlin, que la voiture a commencé de rouler dans ces plaines qui se confondent avec le ciel. Le jour dure moins de trois heures. Les villages polonais aperçus après la traversée de l'Oder ne sont composés que de masures, dont certaines ont le toit recouvert de paille. Et Napoléon a vu des chasseurs de sa Garde qui nourrissaient leurs chevaux avec cette paille des toits.

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