Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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– Cela peut arriver.
– Moi, alors?…
– Oh! vous, madame… vous comme lui; pourquoi pas vous?
– étrange hypothèse! murmura Jeanne.
Et elle se remit aux vitres.
– Vous avez tort, je crois, madame, lui dit le concierge, d’aller chercher ainsi des émotions qui vous arrivent mal compréhensibles du dehors. Restez, croyez-moi, paisible, en attendant que votre conseil ou monsieur Frémyn viennent vous lire…
– L’arrêt… Non! non!
Et elle écouta.
Une femme passait avec ses amies. Bonnets de fête, gros bouquets à la main. L’odeur des roses monta comme un baume précieux jusqu’à Jeanne, qui aspirait tout d’en bas.
– Il aura mon bouquet, cria cette femme, et cent autres encore, le cher homme. Oh! si je puis, je l’embrasserai.
– Et moi aussi, dit une compagne.
– Et moi, je veux qu’il m’embrasse, dit une troisième.
«De qui veulent-elles parler?» pensa Jeanne.
– C’est qu’il est très bel homme, tu n’es pas dégoûtée, fit une dernière à ses amies.
Et tout passa.
– Encore le cardinal! toujours lui! murmura Jeanne; il est acquitté, il est acquitté!
Et elle prononça ces mots avec tant de découragement et de certitude en même temps, que les concierges, résolus de ne pas occasionner une tempête comme celle de la veille, lui dirent en même temps:
– Eh! madame, pourquoi ne voudriez-vous pas que le pauvre prisonnier fût absous et libéré?
Jeanne sentit le coup, elle sentit surtout le changement de ses hôtes, et voulant ne rien perdre de leur sympathie:
– Oh! dit-elle, vous ne me comprenez pas. Hélas! me croyez-vous si envieuse ou si méchante que je désire le mal de mes compagnons d’infortune. Mon Dieu! qu’il soit absous, monsieur le cardinal; oh oui! qu’il le soit. Mais moi, moi, que je sache enfin… Croyez-moi donc, mes amis, c’est l’impatience qui me rend ainsi.
Hubert et sa femme se regardèrent l’un l’autre comme pour mesurer la portée de ce qu’ils voulaient faire.
Un fauve éclair qui jaillit des yeux de Jeanne, malgré elle, les arrêta comme ils allaient prendre une décision.
– Vous ne me dites rien? s’écria-t-elle, s’apercevant de sa faute.
– Nous ne savons rien, reprirent-ils plus bas.
À ce moment, un ordre appela Hubert hors de son appartement. La concierge, demeurée seule avec Jeanne, essaya de la distraire; ce fut en vain, tous les sens de la captive, toute son intelligence étaient sollicités à l’extérieur par les bruits, par les souffles qu’elle percevait avec une susceptibilité décuplée de la fièvre.
La concierge, ne pouvant plus l’empêcher de regarder ou d’écouter, se résigna.
Soudain, un grand bruit, un grand mouvement se firent sur la place. La foule reflua sur le pont, jusque sur le quai, avec des cris tellement compacts, tellement réitérés, que Jeanne en tressaillit à son observatoire.
Ces cris ne cessaient pas; ils s’adressaient à une voiture découverte dont les chevaux, retenus par la main du cocher bien moins encore que par la foule, marchaient à peine au plus petit pas.
Peu à peu, la multitude les pressant, les serrant, portait sur ses épaules, sur ses bras, chevaux, carrosse, et deux personnes que contenait le carrosse.
Aux grands rayons du soleil, sous une pluie de fleurs, sous un dôme de feuillages que mille mains agitaient au-dessus de leurs têtes, la comtesse reconnut ces deux hommes qu’enivrait la foule enthousiaste.
L’un, pâle de son triomphe, effrayé de sa popularité, demeurait grave, étourdi, tremblant. Des femmes montaient aux jantes de ses roues, lui arrachaient les mains pour les dévorer de baisers, et se disputaient à grands coups la dentelle de ses manchettes, qu’elles avaient payée en fleurs les plus fraîches et les plus rares.
D’autres, plus heureuses encore, étaient montées sur l’arrière du carrosse avec les laquais; puis, insensiblement enlevant les obstacles qui gênaient leur amour, elles prenaient la tête du personnage idolâtré, appliquaient un baiser respectueux et sensuel, puis faisaient place à d’autres heureuses. Cet homme adoré, c’était le cardinal de Rohan.
Son compagnon, frais, joyeux, étincelant, recevait un accueil moins vif, mais aussi flatteur, proportion gardée. D’ailleurs, on le payait en cris, en vivats; les femmes se partageaient le cardinal, les hommes criaient: Vive Cagliostro.
Cette ivresse mit une demi-heure à traverser le Pont-au-Change, et jusqu’à son point culminant, Jeanne aperçut les triomphateurs. Elle ne perdit pas un détail.
Cette manifestation de l’enthousiasme public pour les victimes de la reine, car c’est ainsi qu’on les appelait, donna un moment de joie à Jeanne.
Mais aussitôt:
– Quoi! dit-elle, ils sont déjà libres; déjà pour eux les formalités sont accomplies, et moi, moi je ne sais rien; pourquoi ne me dit-on rien, à moi?
Le frisson la prit.
À côté d’elle, elle avait senti madame Hubert qui, silencieuse, attentive à tout ce qui se passait, devait avoir compris, cependant, et ne donnait aucune explication.
Jeanne allait provoquer un éclaircissement devenu indispensable, lorsqu’un nouveau bruit attira son attention du côté du Pont-au-Change.
Un fiacre, entouré de gens, gravissait à son tour la pente du pont.
Dans le fiacre, Jeanne reconnut, souriante et montrant son enfant au peuple, Oliva, qui partait aussi, libre et folle de joie des plaisanteries un peu libres, des baisers envoyés à la fraîche et appétissante fille. Voilà l’encens grossier, il est vrai, mais plus que suffisant pour mademoiselle Oliva, que la foule envoyait, dernier relief du festin splendide offert au cardinal.
Au milieu du pont, une chaise de poste attendait. Monsieur Beausire s’y cachait derrière un de ses amis, qui seul osait se révéler à l’admiration publique. Il fit un signe à Oliva, qui descendit de son fiacre au milieu des cris changés tant soit peu en huées. Mais pour certains acteurs, qu’est-ce que les huées quand on pouvait leur infliger les projectiles et les chasser du théâtre?
Oliva, montée dans la chaise, tomba dans les bras de Beausire, qui, la serrant à l’étouffer comme une proie, ne la quitta plus d’une lieue, et, l’inondant de larmes et de baisers, ne respira qu’à Saint-Denis, où l’on changea de chevaux sans avoir été gêné par la police.
Cependant, Jeanne voyant tous ces gens libres, heureux, fêtés, se demandait pourquoi elle seule ne recevait pas de nouvelles.
– Mais moi! moi! s’écria-t-elle, par quel raffinement de cruauté ne me déclare-t-on pas l’arrêt qui me concerne?
– Calmez-vous, madame, dit Hubert en entrant; calmez-vous.
– Il est impossible que vous ne sachiez rien, répliqua Jeanne, vous savez! vous savez! instruisez-moi.
– Madame…
– Si vous n’êtes pas un barbare, instruisez-moi, vous voyez bien que je souffre.
– Il nous est interdit, madame, à nous bas officiers de la prison, de révéler les arrêts, dont la lecture appartient aux greffiers des cours.
– Mais alors, c’est donc tellement affreux que vous n’osez! s’écria Jeanne dans un transport de rage qui fit peur au concierge, et lui fit entrevoir le renouvellement des scènes de la veille.
– Non, dit-il, calmez-vous, calmez-vous.
– Alors, parlez.
– Serez-vous patiente et ne me compromettrez-vous pas?
– Mais je vous le promets, je vous le jure, parlez!
– Eh bien! monsieur le cardinal a été absous.
– Je le sais.
– Monsieur de Cagliostro mis hors de cour.
– Je le sais! je le sais!
– Mademoiselle Oliva renvoyée de l’accusation.
– Après? après?…
– Monsieur Réteau de Villette est condamné…
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