Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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– Précisément, dit la concierge.
L’abbé remarqua du coin de l’œil que madame de La Motte avait entendu, compris, qu’elle avait tressailli même, et qu’aussitôt après avoir recueilli les paroles de l’abbé elle avait levé les yeux sur l’armoire, fermée seulement par un bouton de cuivre, où la concierge serrait cette clef de la grille.
C’en fut assez pour lui. Sa présence ne paraissait plus être utile. Il prit congé.
Cependant, revenant sur ses pas, comme les personnages de théâtre qui font une fausse sortie:
– Que de monde sur la place! dit-il. Toute la foule se porte avec tant d’acharnement de ce côté du palais qu’il n’y a pas une âme sur le quai.
Le concierge se pencha au-dehors.
– C’est vrai, dit-il.
– Ne pense-t-on pas, poursuivit l’abbé, toujours comme si madame de La Motte ne pouvait l’entendre – et elle l’entendait fort bien –, ne croit-on pas que l’arrêt sera rendu dans la nuit? Non, n’est-ce pas?
– Je ne suppose pas, dit le concierge, qu’il soit rendu avant demain matin.
– Eh bien! ajouta l’abbé, tâchez de laisser reposer un peu cette pauvre madame de La Motte. Après tant de secousses, elle doit avoir besoin de repos.
– Nous nous retirerons dans notre chambre, dit le brave concierge à sa femme, et nous laisserons madame ici sur le fauteuil, à moins qu’elle ne veuille s’aller mettre au lit.
Jeanne, se soulevant, rencontra l’œil de l’abbé, qui guettait sa réponse. Elle feignit de se rendormir.
Alors l’abbé disparut, et le concierge et sa femme partirent aussi, après avoir refermé doucement la grille et remis la clef à sa place.
Aussitôt qu’elle fut seule, Jeanne ouvrit les yeux.
«L’abbé me conseille de fuir, pensa-t-elle. Peut-on plus clairement m’indiquer et la nécessité de l’évasion et le moyen! Me menacer d’une condamnation avant l’arrêt des juges, c’est d’un ami qui veut me pousser à prendre ma liberté, ce ne peut être d’un barbare qui m’insulte.
«Pour m’enfuir, je n’ai qu’un pas à faire; j’ouvre cette armoire, puis cette grille, et me voilà sur le quai désert.
«Désert, oui!… Personne; la lune elle-même se cache dans les cieux.
«Fuir!… Oh! la liberté! le bonheur de retrouver mes richesses… le bonheur de rendre à mes ennemis tout le mal qu’ils m’auront fait!»
Elle s’élança vers l’armoire et saisit la clef. Déjà elle s’approchait de la serrure du grillage.
Soudain elle crut voir, sur la ligne noire du parapet du pont, une forme noire qui en coupait l’uniforme régularité.
«Un homme est là, dit-elle, dans l’ombre; l’abbé, peut-être; il veille sur mon évasion; il m’attend pour me prêter secours. Oui, mais si c’était un piège… si, descendue sur le quai, j’allais être saisie, surprise en flagrant délit d’évasion?… L’évasion, c’est l’aveu du crime, l’aveu du moins de la peur! Qui s’évade fuit devant sa conscience… D’où vient cet homme?… Il paraît se rattacher à monsieur de Provence… Qui me dit que ce n’est pas un émissaire de la reine ou des Rohan?… Comme on paierait cher, de ce côté, une fausse démarche de ma part… Oui, quelqu’un est là qui guette!…
«Me faire fuir quelques heures avant l’arrêt! Ne le pouvait-on plus tôt si l’on m’eût véritablement voulu servir? Mon Dieu! qui sait si déjà la nouvelle n’est pas venue à mes ennemis de mon acquittement résolu dans le conseil des juges? Qui sait si l’on ne veut parer ce coup terrible pour la reine avec une preuve ou un aveu de ma culpabilité. L’aveu, la preuve, ce serait ma fuite. Je resterai!»
Jeanne, à partir de ce moment, demeura convaincue qu’elle venait d’échapper au piège. Elle sourit, redressa sa tête astucieuse et hardie, et d’un pas assuré elle alla remettre la clef du grillage dans la petite armoire près de la cheminée.
Puis, se rasseyant dans le fauteuil entre la lumière et la fenêtre, elle observa de loin, tout en feignant de dormir, l’ombre de cet homme qui guettait, et qui, fatigué sans doute d’attendre, finit par se lever et par disparaître avec les premières lueurs de l’aube, à deux heures et demie du matin, alors que l’œil commençait à distinguer l’eau de ses rives.
Chapitre 49
L’arrêt
Au matin, quand tous les bruits renaissent, quand Paris reprend la vie ou noue un nouveau chaînon au chaînon de la veille, la comtesse espéra que la nouvelle d’un acquittement allait tout à coup pénétrer dans sa prison avec la joie et les félicitations de ses amis.
Avait-elle des amis? Hélas! jamais la fortune, jamais le crédit ne demeurent sans cortège, et cependant Jeanne était devenue riche, puissante; elle avait reçu, elle avait donné sans s’être fait même l’ami banal qui doit brûler le lendemain d’une disgrâce ce qu’il a complimenté la veille.
Mais après son triomphe qu’elle attendait, Jeanne aurait des partisans, elle aurait des admirateurs, elle aurait des envieux.
Ce flot pressé de gens au joyeux visage, elle s’attendait vainement à le voir pénétrer dans la salle du concierge Hubert.
De l’immobilité d’une personne convaincue et qui laisse venir les bras à elle, Jeanne passa, c’était la pente de son caractère, à une inquiétude excessive.
Et comme on ne peut toujours dissimuler, elle ne prit point la peine, avec ses gardiens, de cacher ses impressions.
Il ne lui était pas permis de sortir pour aller s’informer, mais elle passa sa tête au vasistas d’une des fenêtres, et là, anxieuse, elle prêta l’oreille aux bruits de la place voisine, bruits qui se résolvaient en un murmure confus, après avoir percé l’épaisseur des murs du vieux palais de Saint Louis.
Jeanne entendit alors, non pas une rumeur, mais une véritable explosion, des bravos, des cris, des trépignements, quelque chose d’éclatant qui l’épouvanta, car elle n’avait pas la conscience que ce fût pour elle qu’on témoignât tant de sympathie.
Ces salves bruyantes se répétèrent deux fois et firent place à des bruits d’un autre genre.
Il lui sembla que c’était de l’approbation aussi, mais une approbation calme et sitôt morte que née.
Bientôt les passants devinrent plus fréquents sur le quai, comme si les groupes de la place se dissolvaient et renvoyaient en détail leurs masses dispersées.
– Un fameux jour pour le cardinal! dit une sorte de clerc de procureur, en bondissant sur le pavé près du parapet.
Et il jeta une pierre dans la rivière avec cette habileté du jeune Parisien qui a consacré beaucoup de ses journées à l’exercice de cet art, exhumé de la palestre antique.
– Pour le cardinal! répéta Jeanne. Il y a donc nouvelle que le cardinal est acquitté?
Une goutte de fiel, une goutte de sueur tomba du front de Jeanne.
Elle rentra précipitamment dans la salle.
– Madame, madame, demanda-t-elle à la femme Hubert; qu’entends-je dire: Que c’est heureux pour le cardinal ? Quoi donc est heureux, s’il vous plaît?
– Je ne sais, répliqua celle-ci.
Jeanne la regarda bien en face.
– Demandez à votre mari, je vous prie, ajouta-t-elle.
La concierge obéit par complaisance, et Hubert répondit du dehors:
– Je ne sais pas!
Jeanne, impatiente, froissée, s’arrêta un moment au milieu de la chambre.
– Que voulaient dire ces passants alors, dit-elle, on ne se trompe pas à ces sortes d’oracles? Ils parlaient du procès, bien sûr.
– Peut-être, fit le charitable Hubert, voulaient-ils dire que si monsieur de Rohan est acquitté, ce sera un beau jour pour lui, voilà tout.
– Vous croyez qu’il sera acquitté? s’écria Jeanne en crispant ses doigts.
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