Marcel Aymé - Les contes du chat perché

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« Comme le loup protestait de ses bonnes intentions, elle lui jeta par le nez :
— Et l'agneau, alors ?… Oui, l'agneau que vous avez mangé ?
Le loup n'en fut pas démonté.
— L'agneau que j'ai mangé, dit-il. Lequel ?
— Comment, vous en avez donc mangé plusieurs ! s'écria Delphine. Eh bien ! C'est du joli !
— Mais naturellement que j'en ai mangé plusieurs. Je ne vois pas où est le mal… Vous en mangez bien, vous ! »
Né à Joigny dans l'Yonne en 1902, Marcel Aymé a été élevé par ses grands-parents maternels, dans le Jura. L'école ne le passionne guère, il préfère se promener ou lire. Il obtient malgré tout son bac à 17 ans, puis hésite à devenir ingénieur, mais une grave maladie l'empêche de poursuivre ses études. Après son service militaire, il monte à Paris, où il va exercer toutes sortes de métiers : journaliste, manœuvre, camelot… En 1926, son premier roman, « Brûlebois », le fait connaître. C'est après le succès de « La Jument verte », en 1933, qu'il peut se consacrer totalement à l'écriture. Le premier recueil des célèbres « Contes du chat perché » est publié en 1934 et le « Passe-muraille » en 1943. Son ironie, son humour caustique, sa truculence ont fait de Marcel Aymé un écrivain très populaire. Auteur d'une vingtaine de romans, de dizaine de nouvelles, d'essais, de scénarios et de nombreuses pièces de théâtre, il est mort à Paris, en 1967. Biographie de l'auteur

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Elles se montaient la tête et il ne pouvait rien en résulter de bon. Ensemble, elles allèrent trouver le coq de la maison, qui était à plumes bleu et or, et lui dirent un grave mensonge qu’elles avaient concerté :

— Coq, nous venons d’apprendre une triste nouvelle : il y aura, dimanche, grande fête au village et les maîtres ont décidé d’accommoder toutes les poules, tous les poulets et tous les coqs, parce qu’ils veulent en donner aux pauvres. Ils disent que la fête sera très belle, mais nous avons bien du chagrin pour vous.

Et sur le chemin de l’école, elles s’arrêtaient auprès de tous les coqs de rencontre pour leur dire la même chose. Le bruit d’un grand péril se répandit dans toutes les basses-cours et dans l’après-midi, quand le coq noir fit le tour du village pour proclamer la liberté, il prêcha des frères plus qu’à moitié convaincus.

Le lendemain matin, à l’heure où les fermes s’éveillent, tous les coqs du village, après un chant d’adieu et d’espérance, menèrent leurs familles au lieu du rendez-vous, qui était un champ d’orge haute, et de là partirent pour la grande aventure. Cela faisait un immense troupeau de six cent cinquante têtes, sans compter les poussins et quelques douzaines de canetons qui avaient entendu parler des étangs de la forêt.

Le petit coq noir allait en avant, le jabot plus bombé encore qu’au jour d’avant, et la tête verdoyante d’une couronne de laurier-sauce que son peuple lui avait tressée. Mais c’était un bien funeste présage que ce laurier-sauce.

Au fond des bois, la volaille ne tarda pas à murmurer que la liberté lui coûtait cher. Le renard avait fait à ses hôtes le plus tendre accueil et avait échangé des serments fraternels avec tous les chefs de famille. Il s’ingéniait à leur rendre agréable et facile le séjour de la forêt, et dépensait toutes les ressources de son éloquence à les persuader qu’ils étaient au paradis de la volaille. Cependant, il ne se passait pas un jour qu’il ne disparût à la fois, un poulet, un coq, une geline, et parfois même davantage. Et il n’était pas difficile d’observer que le renard avait une mine superbe, les joues pleines, le poil luisant et le ventre rebondi.

Le coq noir, qui gardait néanmoins sa couronne de laurier, devenait chaque jour plus soucieux et ne dissimulait pas son mécontentement au renard. Celui-ci se défendit d’abord d’être pour rien dans la disparition des volailles.

— La fouine et la belette auront déjà trahi les promesses qu’elles m’ont faites, mais j’y mettrai bon ordre.

Mais, un jour, il lui fallut bien avouer son forfait, car des plumes de poule étaient restées collées à son museau sanglant.

— Pour une fois, dit-il au coq, j’ai dû montrer quelque sévérité. Cette poule que j’ai mangée avait très mauvais esprit, elle aurait fini par nous causer des ennuis. Il est bon que je fasse un exemple de temps en temps.

Une autre fois, le coq tenait la preuve qu’il venait de faire trois victimes dans la journée. Aux reproches qu’il s’entendit faire, le renard répondit avec impudence :

— C’est vrai et tu m’en vois bien fâché. Mais j’ai décidé que, jusqu’à nouvel ordre, je mangerais chaque jours deux ou trois poules choisies parmi les plus sottes et les plus laides, qui déparent le reste du troupeau.

Le coq n’était pas dupe, mais il s’était trop compromis par son zèle des premiers jours pour oser, devant ses frères, convenir qu’il les avait mis dans un mauvais pas.

Il s’efforçait, au contraire, de les apaiser, attribuant à la fouine et à la belette les crimes abominables du renard.

— Ayez patience, disait-il, c’est un mauvais moment à passer, mais nous ne tarderons plus guère à avoir des dents et nous serons les véritables maîtres de la forêt.

Delphine et Marinette venaient au bois le plus souvent qu’elles pouvaient, mais le coq, parce qu’il redoutait les représailles du renard, ne leur parlait pas de ses inquiétudes. Les petites voyaient bien qu’il était triste, mais la mélancolie est un des effets ordinaires de la gloire, qu’elles ne soupçonnaient rien de la vérité.

Elles se réjouissaient d’avoir joué un bon tour à leurs parents en les privant, à leur tour, de manger du poulet.

Mais un jour, le renard, pour un festin dont il régalait deux de ses parents, ayant sacrifié douze victimes (sans compter les poussins et les canetons), les petites trouvèrent le coq en larmes, qui les mit au courant.

Elles connurent enfin la honte et le remords de leur mauvaise action.

— Coq, dit Marinette en pleurant, il faut rentrer aujourd’hui même dans les poulaillers.

— Vous allez tous venir avec nous, ajouta Delphine, je vais informer les poules de ce qui s’est passé.

Le renard, qui avait écouté toute la conversation, surgit d’entre les branches d’un fourré en compagnie de deux de ses parents. Il n’avait plus la physionomie agréable des autres jours. Ses oreilles bougeaient sur sa tête et il grinçait des dents avec un air méchant.

— Par exemple ! s’écria-t-il, ne voyez-vous pas ces deux gamines qui prétendent me retirer le pain de la bouche ? Vous êtes trop curieuses, petites, et vous en savez trop long ! Mais ne vous flattez pas que vous avertirez vos parents, car mes deux cousins et moi, nous allons vous manger !

Les petites se mirent à crier et à courir de toutes leurs forces vers la lisière du bois. Heureusement, le renard et ses deux cousins étaient lourds du grand festin qu’ils venaient de faire, elles purent prendre un peu d’avance et, essoufflées, grimper dans un acacia au bord de la plaine. Leurs grands cris alertèrent les parents qui vinrent les délivrer. On les ramena au village avec le restant des volailles qui étaient encore quatre cent soixante-dix.

Delphine et Marinette furent sévèrement punies, elles comprirent que le mensonge et la désobéissance sont d’affreux péchés. Quant aux volailles, leur châtiment avait été assez cruel. Devenues raisonnables pour longtemps, elles se persuadèrent qu’il n’y a pas de bonheur plus sûr que celui d’être mangé par ses maîtres.

Le petit coq noir, lui, ne devait jamais revoir son poulailler, car le renard l’avait saigné d’un coup de dent pour le punir de son indiscrétion. Il était encore tout chaud quand on le ramassa. Il fut mangé à la sauce au vin, relevée du laurier qui avait orné son triomphe.

La buse et le cochon

D’une longue planche posée sur le tronc d’un chêne, Delphine et Marinette avaient fait une balançoire.

Quand l’une touchait terre, l’autre se trouvait si haut perchée que le monde lui paraissait bien plus grand.

Marinette ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur un peu. Elle riait quand même, et avec la main, elle faisait des signes à une petite poule blanche qui la regardait depuis le seuil du poulailler. La petite poule blanche était une très bonne poule qui aimait beaucoup les deux petites. C’était par amitié et pour le plaisir de les voir jouer qu’elle restait sur le seuil du poulailler.

Toutes les autres poules étaient rentrées, à cause d’une grande buse qui survolait la cour de la ferme, très haut dans le ciel, prête à fondre sur une volaille imprudente pour l’emporter entre ses serres et aller la manger dans la forêt voisine. A chaque instant la poule blanche levait la tête d’un air inquiet. La buse, ses grandes ailes déployées et immobiles, décrivait des cercles au-dessus de la cour et se rapprochait constamment. Elle avait remarqué la petite poule blanche et la trouvait appétissante.

Qui regardaient aussi se balancer les deux petites, il y avait un âne, un chat et un gros cochon de cent cinquante livres.

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