Antoine Galland - Les plus beaux contes des 1001 nuits

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Les plus beaux contes des 1001 nuits: краткое содержание, описание и аннотация

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Les 1001 nuits sont constituées de contes enchâssés, et de personnages en miroir les uns par rapport aux autres. Le sultan Shahryar, en représailles à la suite de l'infidélité de son épouse, la condamne à mort et, afin d'être certain de ne plus être trompé, il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se propose d'épouser le sultan. Aidée de sa sœur, elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain.

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Table des matières

Les plus beaux contes des 1001 nuits

HISTOIRE DU PREMIER VIEILLARD ET DE LA BICHE

HISTOIRE DU SECOND VIEILLARD ET DES DEUX CHIENS NOIRS

HISTOIRE DU PÊCHEUR

HISTOIRE DU JEUNE ROI DES ILES NOIRES

HISTOIRE DE TROIS CALENDERS, FILS DE ROI, ET DE CINQ DAMES DE BAGDAD

HISTOIRE DU PREMIER CALENDER, FILS DE ROI.

HISTOIRE DU SECOND CALENDER, FILS DE ROI

HISTOIRE DU TROISIÈME CALENDER, FILS DE ROI.

HISTOIRE DE ZOBÉIDE

HISTOIRE DE SINDBAD LE MARIN

PREMIER VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN

SECOND VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN

TROISIÈME VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN

QUATRIÈME VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN

CINQUIÈME VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN

SIXIÈME VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN

SEPTIÈME ET DERNIER VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN

HISTOIRE DU PETIT BOSSU

HISTOIRE RACONTÉE PAR LE POURVOYEUR DU SULTAN DE CASGAR

HISTOIRE QUE RACONTA LE TAILLEUR

HISTOIRE D'AMINE

HISTOIRE DU BARBIER

HISTOIRE D'ALADDIN, OU LA LAMPE MERVEILLEUSE

HISTOIRE D'ALI BABA ET DE QUARANTE VOLEURS EXTERMINÉS PAR UNE ESCLAVE

Les plus beaux contes des

1001 nuits

TRADUITS DE L'ARABE PAR GALLAND

Les chroniques des Sassaniens, anciens rois de Perse, qui avaient étendu leur empire dans les Indes, dans les grandes et petites îles qui en dépendent, et bien loin au delà du Gange jusqu'à la Chine, rapportent qu'il y avait autrefois un roi de cette puissante maison, qui était le plus excellent prince de son temps. Il se faisait autant aimer de ses sujets par sa sagesse et sa prudence, qu'il s'était rendu redoutable à ses voisins par le bruit de sa valeur, et par la réputation de ses troupes belliqueuses et bien disciplinées. Il avait deux fils: l'aîné, appelé Schahriar, digne héritier de son père, en possédait toutes les vertus; et le cadet, nommé Schahzenan, n'avait pas moins de mérite que son frère.

Après un règne aussi long que glorieux, ce roi mourut, et Schahriar monta sur le trône. Schahzenan, exclu de tout partage par les lois de l'empire, et obligé de vivre comme un simple particulier, au lieu de souffrir impatiemment le bonheur de son aîné, mit toute son attention à lui plaire. Il eut peu de peine à y réussir: Schahriar, qui avait naturellement de l'inclination pour son frère, fut charmé de sa complaisance, et par un excès d'amitié, voulant partager avec lui ses États, il lui donna le royaume de la Grande-Tartarie. Schahzenan alla bientôt en prendre possession, et il établit son séjour à Samarcande, qui en était la capitale.

Il y avait déjà dix ans que Schahriar vivait heureux sans que rien troublât sa sécurité, quand une circonstance inattendue vint lui apprendre la déplorable conduite de la sultane son épouse, qu'il chérissait, et dont il se croyait tendrement aimé.

Schahriar conçut alors un projet de vengeance bizarre et cruel; ce fut de choisir chaque jour une nouvelle femme qu'il ferait étrangler le lendemain. Il jura sur le saint nom de Dieu, d'être fidèle à la loi barbare qu'il s'était imposée, et ne tint que trop bien sa parole. Ses officiers exécutaient ses ordres avec une obéissance aveugle; enfin chaque jour c'était une fille mariée et une femme morte.

Le bruit de cette inhumanité sans exemple causa une consternation générale dans la ville. On n'y entendait que des cris et des lamentations. Ici, c'était un père en pleurs qui se désespérait de la perte de sa fille; et là, c'étaient de tendres mères qui, craignant pour les leurs la même destinée, faisaient par avance retentir l'air de leurs gémissements. Ainsi, au lieu des louanges et des bénédictions que le sultan s'était attirées jusqu'alors, tous ses sujets ne faisaient plus que des imprécations contre lui.

Le grand vizir, qui, comme on l'a déjà dit, était malgré lui le ministre d'une si horrible injustice, avait deux filles, dont l'aînée s'appelait Scheherazade, et la cadette Dinarzade. Cette dernière ne manquait pas de mérite; mais l'autre avait un courage au-dessus de son sexe, de l'esprit infiniment, avec une pénétration admirable. Elle avait beaucoup de lecture et une mémoire si prodigieuse, que rien ne lui était échappé de tout ce qu'elle avait lu. Elle s'était heureusement appliquée à la philosophie, à la médecine, à l'histoire et aux arts; et elle faisait des vers mieux que les poëtes les plus célèbres de son temps. Outre cela, elle était d'une beauté extraordinaire, et une vertu très-solide couronnait toutes ces belles qualités.

Le vizir aimait passionnément une fille si digne de sa tendresse. Un jour qu'ils s'entretenaient tous deux ensemble, elle lui dit: Mon père, j'ai une grâce à vous demander; je vous supplie très-humblement de me l'accorder. Je ne vous la refuserai pas, répondit-il, pourvu qu'elle soit juste et raisonnable. Pour juste, répliqua Scheherazade, elle ne peut l'être davantage, et vous en pouvez juger par le motif qui m'oblige à vous la demander. J'ai dessein d'arrêter le cours de cette barbarie que le sultan exerce sur les familles de cette ville. Je veux dissiper la juste crainte que tant de mères ont de perdre leurs filles d'une manière si funeste. Votre intention est fort louable, ma fille, dit le vizir; mais le mal auquel vous voulez remédier me paraît sans remède. Comment prétendez-vous en venir à bout? Mon père, repartit Scheherazade, puisque par votre entremise le sultan célèbre chaque jour un nouveau mariage, je vous conjure, par la tendre affection que vous avez pour moi, de me procurer l'honneur d'être sa femme. Le vizir ne put entendre ce discours sans horreur. O Dieu! interrompit-il avec transport, avez-vous perdu l'esprit, ma fille? Pouvez-vous me faire une prière si dangereuse? Vous savez que le sultan a fait serment sur son âme de ne garder la même femme qu'un seul jour, et de lui faire ôter la vie le lendemain; et vous voulez que je lui propose de vous épouser! Songez-vous bien à quoi vous expose votre zèle indiscret? Oui, mon père, répondit cette vertueuse fille; je connais tout le danger que je cours, et il ne saurait m'épouvanter. Si je péris, ma mort sera glorieuse; et si je réussis dans mon entreprise, je rendrai à ma patrie un service important. Non, non, dit le vizir, quoi que vous puissiez me représenter pour m'intéresser à vous permettre de vous jeter dans cet affreux péril, ne vous imaginez pas que j'y consente. Quand le sultan m'ordonnera de vous enfoncer le poignard dans le sein, hélas! il faudra bien que je lui obéisse. Quel triste emploi pour un père! Ah! si vous ne craignez point la mort, craignez du moins de me causer la douleur mortelle de voir ma main teinte de votre sang. Encore une fois, mon père, dit Scheherazade, accordez-moi la grâce que je vous demande. Votre opiniâtreté, repartit le vizir, excite ma colère. Pourquoi vouloir vous-même courir à votre perte? Qui ne prévoit pas la fin d'une entreprise dangereuse n'en saurait sortir heureusement.

Mon père, dit alors Scheherazade, ne trouvez pas mauvais que je persiste dans mes sentiments; de grâce, ne vous opposez pas à mon dessein. D'ailleurs, pardonnez-moi si j'ose vous le déclarer, vous vous y opposeriez vainement: quand la tendresse paternelle refuserait de souscrire à la prière que je vous fais, j'irais me présenter moi-même au sultan.

Enfin, le père, poussé à bout par la fermeté de sa fille, se rendit à ses importunités; et quoique fort affligé de n'avoir pu la détourner d'une si funeste résolution, il alla dès ce moment trouver Schahriar, pour lui annoncer que la nuit prochaine il lui présenterait Scheherazade.

Le sultan fut fort étonné du sacrifice que son grand vizir lui faisait. Comment avez-vous pu, lui dit-il, vous résoudre à me livrer votre propre fille? Sire, lui répondit le vizir, elle s'est offerte d'elle-même. La triste destinée qui l'attend n'a pu l'épouvanter, et elle préfère à la vie l'honneur d'être l'épouse de Votre Majesté.

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