Hector Malot - Sans famille

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Sans famille: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici l'édifiante histoire de Rémi, enfant trouvé, recueilli par la brave mère Barberin, puis acheté par le signor Vitalis, ancien chanteur qui possède une troupe d'animaux savants. Rémi part avec eux, apprend le métier. Un jour, après bien des vicissitudes inhérentes à la condition de pauvres saltimbanques ambulants, Vitalis meurt de froid dans les carrières de Gentilly. Rémi se trouve alors d'autres maîtres : un jardinier, avec une fille muette, Lise. Mais ces temps heureux ne durent guère...
Nous ne vous dévoilerons pas toutes les aventures que va connaître Rémi, dont la légitime obsession est de retrouver ses parents. Comme vous pouvez vous en douter, il y parviendra. Un grand classique de la littérature pour la jeunesse, que nous vous recommandons, et que vous pouvez lire à tout âge.

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Heureusement (est-ce bien heureusement qu’il faut dire), ce vent qui soufflait en tourmente s’affaiblit peu à peu, mais alors la neige augmenta, et au lieu de s’abattre en poussière, elle tomba large et compacte.

En quelques minutes la route fut couverte d’une épaisse couche de neige dans laquelle nous marchâmes sans bruit.

De temps en temps je voyais mon maître regarder sur la gauche comme s’il cherchait quelque chose, mais on n’apercevait qu’une vaste clairière dans laquelle on avait fait une coupe au printemps précédent, et dont les jeunes baliveaux aux tiges flexibles se courbaient sous le poids de la neige.

Qu’espérait-il trouver de ce côté ?

Pour moi je regardais droit devant moi, sur la route, aussi loin que mes yeux pouvaient porter, cherchant si cette forêt ne finirait pas bientôt et si nous n’apercevrions pas une maison.

Mais c’était folie de vouloir percer cette averse blanche ; à quelques mètres les objets se brouillaient et l’on ne voyait plus rien que la neige qui descendait en flocons de plus en plus serrés et nous enveloppait comme dans les mailles d’un immense filet.

La situation n’était pas gaie, car je n’ai jamais vu tomber la neige, alors même que j’étais derrière une vitre dans une chambre bien chauffée, sans éprouver un sentiment de vague tristesse, et présentement je me disais que la chambre chauffée devait être bien loin encore.

Cependant il fallait marcher et ne pas se décourager, parce que nos pieds enfonçaient de plus en plus dans la couche de neige qui nous montait aux jambes, et parce que le poids qui chargeait nos chapeaux devenait de plus en plus lourd.

Tout à coup, je vis Vitalis étendre la main dans la direction de la gauche, comme pour attirer mon attention. Je regardai, et il me sembla apercevoir confusément dans la clairière une hutte en branchages recouverte de neige.

Je ne demandai pas d’explication, comprenant que si mon maître m’avait montré cette hutte, ce n’était pas pour que j’admirasse l’effet qu’elle produisait dans le paysage ; il s’agissait de trouver le chemin qui conduisait à cette hutte.

C’était difficile, car la neige était déjà assez épaisse pour effacer toute trace de route ou de sentier ; cependant à l’extrémité de la clairière, à l’endroit où recommençaient les bois de haute futaie, il me sembla que le fossé de la grande route était comblé : là sans doute débouchait le chemin qui conduisait à la hutte.

C’était raisonner juste ; la neige ne céda pas sous nos pieds lorsque nous descendîmes dans le fossé, et nous ne tardâmes pas à arriver à cette hutte.

Elle était formée de fagots et de bourrées, au-dessus desquels avaient été disposés des branchages en forme de toit ; et ce toit était assez serré pour que la neige n’eût point passé à travers.

C’était un abri qui valait une maison.

Plus pressés ou plus vifs que nous, les chiens étaient entrés les premiers dans la hutte et ils se roulaient sur le sol sec et dans la poussière en poussant des aboiements joyeux.

Notre satisfaction n’était pas moins vive que la leur, mais nous la manifestâmes autrement qu’en nous roulant dans la poussière ; ce qui cependant n’eut pas été mauvais pour nous sécher.

— Je me doutais bien, dit Vitalis, que dans cette jeune vente devait se trouver quelque part une cabane de bûcheron ; maintenant la neige peut tomber.

— Oui, qu’elle tombe ! répondis-je d’un air de défi. Et j’allai à la porte, ou plus justement à l’ouverture de la hutte, car elle n’avait ni porte ni fenêtre, pour secouer ma veste et mon chapeau, de manière à ne pas mouiller l’intérieur de notre appartement.

Il était tout à fait simple, cet appartement, aussi bien dans sa construction que dans son mobilier qui consistait en un banc de terre et en quelques grosses pierres servant de sièges. Mais ce qui, dans les circonstances où nous nous trouvions, était encore d’un plus grand prix pour nous, c’étaient cinq ou six briques posées de champ dans un coin et formant le foyer.

Du feu ! nous pouvions faire du feu.

Il est vrai qu’un foyer ne suffît pas pour faire du feu, il faut encore du bois à mettre dans le foyer.

Dans une maison comme la nôtre, le bois n’était pas difficile à trouver, il n’y avait qu’à le prendre aux murailles et au toit, c’est-à-dire à tirer des branches des fagots et des bourrées, en ayant pour tout soin de prendre ces branches çà et là, de manière à no pas compromettre la solidité de notre maison.

Cela fut vite fait, et une flamme claire ne tarda pas à briller en pétillant joyeusement au-dessus de notre âtre.

Ah ! le beau feu ! le bon feu !

Il est vrai qu’il ne brûlait pas sans fumée, et que celle-ci, ne montant pas dans une cheminée, se répandait dans la hutte ; mais que nous importait ; c’était de la flamme, c’était de la chaleur que nous voulions.

Pendant que, couché sur les deux mains, je soufflais le feu, les chiens s’étaient assis autour du foyer, et gravement sur leur derrière, le cou tendu, ils présentaient leur ventre mouillé et glacé au rayonnement de la flamme.

Bientôt Joli-Cœur écarta la veste de son maître, et, mettant prudemment le bout du nez dehors, il regarda où il se trouvait ; rassuré par son examen, il sauta vivement à terre, et, prenant la meilleure place devant le feu, il présenta à la flamme ses deux petites mains tremblotantes.

Nous étions assurés maintenant de ne pas mourir de froid, mais la question de la faim n’était pas résolue.

Il n’y avait dans cette cabane hospitalière ni huche à pain ni fourneau avec des casseroles chantantes.

Heureusement, notre maître était homme de précaution et d’expérience : le matin, avant que je fusse levé, il avait fait ses provisions de route : une miche de pain et un petit morceau de fromage ; mais ce n’était pas le moment de se montrer exigeant ou difficile ; aussi, quand nous vîmes apparaître la miche, y eut-il chez nous tous un vif mouvement de satisfaction.

Malheureusement les parts ne furent pas grosses, et pour mon compte mon espérance fut désagréablement trompée ; au lieu de la miche entière, mon maître ne nous en donna que la moitié.

— Je ne connais pas la route, dit-il en répondant à l’interrogation de mon regard, et je ne sais pas si d’ici Troyes nous trouverons une auberge où manger. De plus, je ne connais pas non plus cette forêt. Je sais seulement que ce pays est très-boisé, et que d’immenses forêts se joignent les unes aux autres : les forêts de Chaource, de Rumilly, d’Othe, d’Aumont. Peut-être sommes-nous à plusieurs lieues d’une habitation ? Peut-être aussi allons-nous rester bloqués longtemps dans cette cabane ? Il faut garder des provisions pour notre dîner.

C’était là des raisons que je devais comprendre, mais elles ne touchèrent point les chiens qui voyant serrer la miche dans le sac, alors qu’ils avaient à peine mangé, tendirent la patte à leur maître, lui grattèrent les genoux, et se livrèrent à une pantomime expressive pour faire ouvrir le sac sur lequel ils dardaient leurs yeux suppliants.

Prières et caresses furent inutiles, le sac ne s’ouvrit point.

Cependant, si frugal qu’eût été ce léger repas, il nous avait réconfortés ; nous étions à l’abri, le feu nous pénétrait d’une douce chaleur ; nous pouvions attendre que la neige cessât de tomber.

Rester dans cette cabane n’avait rien de bien effrayant pour moi, d’autant mieux que je n’admettais pas que nous dussions y rester bloqués longtemps, comme Vitalis l’avait dit, pour justifier son économie ; la neige ne tomberait pas toujours.

Il est vrai que rien n’annonçait qu’elle dût cesser bientôt.

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