Hector Malot - Sans famille

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Voici l'édifiante histoire de Rémi, enfant trouvé, recueilli par la brave mère Barberin, puis acheté par le signor Vitalis, ancien chanteur qui possède une troupe d'animaux savants. Rémi part avec eux, apprend le métier. Un jour, après bien des vicissitudes inhérentes à la condition de pauvres saltimbanques ambulants, Vitalis meurt de froid dans les carrières de Gentilly. Rémi se trouve alors d'autres maîtres : un jardinier, avec une fille muette, Lise. Mais ces temps heureux ne durent guère...
Nous ne vous dévoilerons pas toutes les aventures que va connaître Rémi, dont la légitime obsession est de retrouver ses parents. Comme vous pouvez vous en douter, il y parviendra. Un grand classique de la littérature pour la jeunesse, que nous vous recommandons, et que vous pouvez lire à tout âge.

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Plus d’une fois, dans nos longues marches, je restai en arrière pour penser librement à Arthur, à madame Milligan, au Cygne, et par le souvenir, retourner et vivre dans le passé.

Ah ! le bon temps ! Et quand le soir, couché dans une sale auberge de village, je pensais à ma cabine du Cygne, combien les draps de mon lit me paraissaient rugueux !

Je ne jouerais donc plus avec Arthur, je n’entendrais donc plus la voix caressante de madame Milligan !

Heureusement, dans mon chagrin, qui était très-vif et persistant, j’avais une consolation : mon maître était beaucoup plus doux, — beaucoup plus tendre même, — si ce mot peut être juste appliqué à Vitalis, — qu’il ne l’avait jamais été !

De ce côté il s’était fait un grand changement dans son caractère ou tout au moins dans ses manières d’être avec moi, et cela me soutenait, cela m’empêchait de pleurer quand le souvenir d’Arthur me serrait le cœur ! Je sentais que je n’étais pas seul au monde et que dans mon maître, il y avait plus qu’un maître.

Souvent même, si j’avais osé, je l’aurais embrassé, tant j’avais besoin d’épancher au dehors les sentiments d’affection qui étaient en moi ; mais je n’osais pas, car Vitalis n’était pas un homme avec lequel on risquait des familiarités.

Tout d’abord, et pendant les premiers temps, ç’avait été la crainte qui m’avait tenu à distance ; maintenant c’était quelque chose de vague qui ressemblait à un sentiment de respect.

En sortant de mon village, Vitalis n’était pour moi qu’un homme comme les autres, car j’étais alors incapable de faire des distinctions ; mais mon séjour auprès de madame Milligan m’avait jusqu’à un certain point ouvert les yeux et l’intelligence ; et chose étrange, il me semblait, quand je regardais mon maître avec attention, que je retrouvais en lui, dans sa tenue, dans son air, dans ses manières, des points de ressemblance avec la tenue, l’air et les manières de madame Milligan.

Alors je me disais que cela était impossible, parce que mon maître n’était qu’un montreur de bêtes, tandis que madame Milligan était une dame.

Mais ce que me disait la réflexion n’imposait pas silence à ce que mes yeux me répétaient ; quand Vitalis le voulait, il était un monsieur tout comme madame Milligan était une dame ; la seule différence qu’il y eût entre eux tenait à ce que madame Milligan était toujours dame, tandis que mon maître n’était monsieur que dans certaines circonstances ; mais alors il l’était si complètement, qu’il en eût imposé aux plus hardis comme aux plus insolents.

Or, comme je n’étais ni hardi, ni insolent, je subissais cette influence et je n’osais pas m’abandonner à mes épanchements alors même qu’il les provoquait par quelques bonnes paroles.

Après être partis de Cette, nous étions restés plusieurs jours sans parler de madame Milligan et de mon séjour sur le Cygne, mais peu à peu ce sujet s’était présenté dans nos entretiens, mon maître l’abordant toujours le premier, et bientôt il ne s’était guère passé de jours sans que le nom de madame Milligan fût prononcé.

— Tu l’aimais bien, cette dame ? me disait Vitalis, oui ; je comprends cela ; elle a été bonne, très-bonne pour toi ; il ne faut penser à elle qu’avec reconnaissance.

Puis souvent il ajoutait :

— Il le fallait !

Qu’avait-il fallu ?

Tout d’abord je n’avais pas bien compris ; mais peu à peu j’en étais venu à me dire, que ce qu’il avait fallu, ç’avait été repousser la proposition de madame Milligan, de me garder près d’elle.

C’était à cela assurément que mon maître pensait quand il disait : « Il le fallait » ; et il me semblait que dans ces quelques mots, il y avait comme un regret ; il aurait voulu me laisser près d’Arthur, mais cela avait été impossible.

Et au fond du cœur, je lui savais gré de ce regret, bien que je ne devinasse point pourquoi il n’avait pas pu accepter les propositions de madame Milligan, les explications qui m’avaient été répétées par celle-ci ne me paraissant pas très-compréhensibles.

— Maintenant, peut-être les accepterait-il ?

Et c’était là pour moi un sujet de grande espérance.

— Pourquoi ne rencontrerions-nous pas le Cygne ? Il devait remonter le Rhône, et nous, nous longions les rives de ce fleuve.

Aussi tout en marchant, mes yeux se tournaient plus souvent vers l’eau que vers les collines et les plaines fertiles qui la bordent de chaque côté.

Lorsque nous arrivions dans une ville, Arles, Tarascon, Avignon, Montélimar, Valence, Tournon, Vienne, ma première visite était pour les quais et pour les ponts : je cherchais le Cygne, et quand j’apercevais de loin un bateau à demi noyé dans les brumes confuses, j’attendais qu’il grandît pour voir si ce n’était pas le Cygne.

Mais ce n’était pas lui.

Quelquefois je m’enhardissais jusqu’à interroger les mariniers, et je leur décrivais le bateau que je cherchais : ils ne l’avaient pas vu passer.

Maintenant que mon maître était décidé à me céder à madame Milligan, au moins je me l’imaginais, il n’y avait plus à craindre qu’on parlât de ma naissance ou qu’on écrivît à mère Barberin ; l’affaire se traiterait entre mon maître et madame Milligan ; au moins dans mon rêve enfantin, j’arrangeais ainsi les choses : madame Milligan désirait me prendre près d’elle, mon maître consentait à renoncer à ses droits sur moi, tout était dit.

Nous restâmes plusieurs semaines à Lyon, et tout le temps que j’eus à moi je le passai sur les quais du Rhône et de la Saône ; je connais les ponts d’Ainay, de Tilsitt, de la Guillotière ou de l’Hôtel-Dieu, aussi bien qu’un Lyonnais de naissance.

Mais j’eus beau chercher : je ne trouvai pas le Cygne.

Il nous fallut quitter Lyon et nous diriger vers Dijon ; alors l’espérance de retrouver jamais madame Milligan et Arthur commença à m’abandonner ; car j’avais à Lyon étudié toutes les cartes de France que j’avais pu trouver aux étalages des bouquinistes, et je savais que le canal du Centre que devait prendre le Cygne pour gagner la Loire, se détache de la Saône à Chalon.

Nous arrivâmes à Chalon et nous en repartîmes sans avoir vu le Cygne : c’en était donc fait, il fallait renoncer à mon rêve.

Ce ne fut pas sans un très-vif chagrin.

Justement pour accroître mon désespoir, qui pourtant était déjà bien assez grand, le temps devint détestable ; la saison était avancée, l’hiver approchait, et les marches sous la pluie, dans la boue devenaient de plus en plus pénibles. Quand nous arrivions le soir dans une mauvaise auberge ou dans une grange, harassés par la fatigue, mouillés jusqu’à la chemise, crottés jusqu’aux cheveux, je ne me couchais point avec des idées riantes.

Lorsque, après avoir quitté Dijon, nous traversâmes les collines de la Côte-d’Or, nous fûmes pris par un froid humide qui nous glaçait jusqu’aux os, et Joli-Cœur devint plus triste et plus maussade que moi.

Le but de mon maître était de gagner Paris au plus vite, car à Paris seulement nous avions chance de pouvoir donner quelques représentations pendant l’hiver ; mais, soit que l’état de sa bourse ne lui permît pas de prendre le chemin de fer, soit toute autre raison, c’était à pied que nous devions faire la route qui sépare Dijon de Paris.

Quand le temps nous le permettait, nous donnions une courte représentation dans les villes et dans les villages que nous traversions, puis, après avoir ramassé une maigre recette, nous nous remettions en route.

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