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Simenon, Georges: Un crime en Hollande

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Simenon, Georges Un crime en Hollande

Un crime en Hollande: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Maigret arriva à Delfzijl, une après-midi de mai, il n'avait sur l'affaire qui l'appelait dans cette petite ville plantée à l'extrême nord de la Hollande que des notions élémentaires. Un certain Jean Duclos, professeur à l'université de Nancy, faisait une tournée de conférences dans les pays du Nord. A Delfzijl, il était l'hôte d'un professeur à l'Ecole navale, M. Popinga. Or, M. Popinga était assassiné et, si l'on n'accusait pas formellement le professeur français, on le priait néanmoins de ne pas quitter la ville et de se tenir à la disposition des autorités néerlandaises. C'était tout, ou à peu près. Jean Duclos avait alerté l'université de Nancy, qui avait obtenu qu'un membre de la Police Judiciaire fût envoyé en mission à Delfzijl. La tâche incombait à Maigret. Tâche plus officieuse qu'officielle et qu'il avait rendue moins officielle encore en omettant d'avertir ses collègues hollandais de son arrivée. Par les soins de Jean Duclos, il avait reçu un rapport assez confus, suivi d'une liste des noms de ceux qui étaient mêlés de près ou de loin à cette histoire. Ce fut cette liste qu'il consulta un peu avant d'arriver en gare de Delfzijl.

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La pénombre régnait à l’intérieur. Les bêtes étaient dehors, sauf une, couchée sur le flanc dans le premier box.

Et une jeune fille s’approchait du visiteur, le questionnait d’abord en néerlandais.

— Mlle Liewens ?…

— Oui… Vous êtes Français ?…

Tout en parlant, elle regardait la vache. Elle avait un sourire un tantinet ironique que Maigret ne comprit pas tout de suite.

Et ici encore les idées préconçues se révélaient fausses. Beetje Liewens portait des bottes de caoutchouc noir qui lui donnaient des allures d’écuyère.

Par-dessus, une robe de soie verte, que cachait presque entièrement un tablier d’infirmière.

Un visage rose, trop rose peut-être. Un sourire sain, joyeux, mais qui manquait de subtilité. De grands yeux d’un bleu de faïence. Des cheveux roux.

Elle dut chercher ses premiers mots de français, qu’elle prononça avec beaucoup d’accent. Mais elle ne tarda pas à se familiariser à nouveau avec la langue.

— C’est à mon père que vous voulez parler ?

— A vous…

Elle faillit pouffer.

— Vous m’excuserez… Mon père est allé à Groningen… Il ne rentrera que ce soir… Les deux valets sont sur le canal, où ils déchargent du charbon… La servante fait son marché… Et c’est le moment que la vache choisit pour vêler… On ne s’y attendait pas… Je suis toute seule…

Elle était appuyée à un treuil qu’elle avait préparé à tout hasard, au cas où il faudrait aider la bête. Elle souriait de toutes ses dents.

Il y avait du soleil dehors. Ses bottes luisaient comme du vernis. Elle avait les mains grassouillettes et roses, les ongles soignés.

— C’est au sujet de Conrad Popinga que…

Mais elle sourcilla. La vache venait de se lever d’un bond douloureux et de retomber pesamment.

— Attention… Vous voulez m’aider ?…

Elle prit des gants de caoutchouc qui étaient préparés.

C’est ainsi que Maigret commença cette enquête en aidant un veau de pure race frisonne à venir au monde, en compagnie d’une jeune fille dont les gestes assurés révélaient l’entraînement sportif.

Une demi-heure plus tard, tandis que le nouveau-né cherchait déjà les mamelles de sa mère, il était penché avec Beetje sous un robinet de cuivre rouge et se savonnait les mains jusqu’aux coudes.

— C’est la première fois que vous faites ce métier ? plaisanta-t-elle.

— La première…

Elle avait dix-huit ans. Quand elle retira son tablier blanc, la robe de soie sculpta des formes pleines qui, peut-être à cause de l’atmosphère ensoleillée, avaient quelque chose d’extrêmement capiteux.

— Nous parlerons en prenant le thé… Venez à la maison…

La servante était rentrée. Le salon était austère, un peu sombre, mais d’un confort raffiné. Les petites vitres des fenêtres étaient d’un rose délicat, à peine perceptible, que Maigret n’avait jamais rencontré.

Une bibliothèque pleine de livres. De nombreux ouvrages sur l’élevage et sur l’art vétérinaire. Sur les murs, des médailles d’or remportées aux expositions internationales et des diplômes.

Au beau milieu de tout cela, les derniers livres de Claudel, d’André Gide, de Valéry…

Beetje eut un sourire plein de coquetterie.

— Voulez-vous visiter ma chambre ?

Et elle guetta ses impressions. Pas de lit, mais un divan recouvert de velours bleu. Les murs tendus de toile de Jouy. Des rayonnages sombres et des livres encore, une poupée achetée à Paris, toute froufroutante.

Un boudoir, presque, avec pourtant une ambiance un peu lourde, solide, réfléchie.

— N’est-ce pas comme à Paris ?

— Je voudrais que vous me racontiez ce qui s’est passé la semaine dernière…

Le visage de Beetje se rembrunit, mais pas trop cependant, pas assez pour laisser croire qu’elle prenait les événements au tragique.

Sinon eût-elle eu ce sourire vibrant d’orgueil en montrant sa chambre ?

— Allons prendre le thé…

Et ils s’assirent face à face, devant la théière recouverte d’une sorte de crinoline empêchant la boisson de refroidir.

Beetje devait chercher ses mots. Elle fit mieux. Elle se munit d’un dictionnaire et parfois elle s’interrompait un long moment pour trouver le terme précis.

Un bateau glissait sur le canal, surmonté d’une grande voile grise, s’aidant de la perche, faute de vent. Et il se faufilait parmi les troncs d’arbres qui encombraient la rivière.

— Vous n’êtes pas encore allé chez Popinga ?

— Je suis arrivé voilà une heure et je n’ai eu que le temps d’aider votre vache à vêler.

— Oui… Conrad était un charmant garçon, un homme vraiment sympathique… Il a d’abord voyagé dans tous les pays, comme second, puis comme premier-lieutenant… Vous dites aussi en français ?… Puis, quand il a eu son brevet de capitaine, il s’est marié et, à cause de sa femme, il a accepté une place de professeur à l’Ecole navale… Ce n’est pas si joli… Il a eu un petit yacht… Mais Mme Popinga a peur de l’eau… Il a dû le vendre… Il n’avait plus qu’un canot sur le canal… Vous avez vu le mien ?… Presque le même !… Le soir, il donnait des leçons particulières à des élèves… Il travaillait beaucoup…

— Comment était-il ?

Elle ne comprit pas tout de suite. Elle finit par aller chercher une photographie représentant un grand garçon joufflu, aux yeux clairs, aux cheveux coupés court, qui avait un air frappant de bonhomie et de santé.

— C’est Conrad… On ne dirait pas qu’il a quarante ans, n’est-ce pas ?… Sa femme est plus vieille… Peut-être quarante-cinq… Vous n’avez pas vu ?… Et pas tout à fait les mêmes idées… Par exemple… Ici, n’est-ce pas, tout le monde est protestant… Je suis de l’Eglise moderne… Liesbeth Popinga, elle, est de l’Eglise nationale, qui est plus sévère, plus… comment vous dites ? conservatoire ?…

— Conservatrice…

— Oui ! Et elle est présidente de toutes les œuvres…

— Vous ne l’aimez pas ?

— Oui… Mais ce n’est pas la même chose… Elle est la fille d’un directeur de lycée, vous comprenez ?… Moi, mon père est seulement fermier… Pourtant elle est très douce, très gentille…

— Que s’est-il passé ?

— Il y a souvent, ici, des conférences… C’est une petite ville… Cinq mille habitants… Seulement, on veut se tenir au courant des idées… Jeudi dernier, c’était le professeur Duclos, de Nancy… Vous connaissez ?…

Elle fut très étonnée que Maigret ne connût pas le professeur qu’elle prenait pour une gloire nationale française.

— Un grand avocat… Spécialiste des questions criminelles et… comment le mot ?… psychologiques… Il a parlé de la responsabilité des criminels… C’est ainsi ?… Vous devez me dire si je fais des fautes…

» Mme Popinga est présidente de la société… Les conférenciers sont toujours reçus chez elle…

» A dix heures, il y avait petite réunion intime… Le professeur Jean Duclos, Conrad Popinga et sa femme, puis Wienands, sa femme et ses enfants… Et moi…

» Chez Popinga… C’est à un kilomètre d’ici, sur l’Amsterdiep aussi… Amsterdiep, c’est le canal que vous voyez… On a bu du vin et mangé des gâteaux… Conrad a fait marcher la TSF. Il y avait aussi Any, que j’allais oublier, la sœur de Mme Popinga, qui est avocate… Conrad a voulu danser… On a roulé le tapis. Les Wienands sont partis avant, à cause des enfants… Le plus petit qui pleurait… Ils habitent la maison à côté des Popinga… A minuit, Any avait sommeil… J’avais mon vélo… Conrad est venu me reconduire… Il a pris son vélo aussi…

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