Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O

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Nouvelles figurant dans le recueil :
> La cabane en bois
>
> La cage d'Émile
>
> Le chantage de l'Agence O
>
> Le Club des Vieilles Dames
>
> Le docteur Tant-Pis
>
> Émile à Bruxelles
>
> L'étrangleur de Moret
>
> La fleuriste de Deauville
>
> L'homme tout nu
>
> La jeune fille de La Rochelle
>
> Le prisonnier de Lagny
>
> Le ticket de métro
>
> Les trois bateaux de la calanque
>
> Le vieillard au porte-mine.

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» Tout ce que nous savons de lui écarte l'idée d'une simple fantaisie... Ce n'est pas l'homme à tirer pour s'amuser un coup de feu dans le brouillard...

» D'autre part, le ticket de métro est formel... C'est après neuf heures que Duhourcin a pris le métro à la station Saint-Martin, vraisemblablement pour venir ici...

» Une question se pose, qui est, à mon sens, capitale. M. Duhourcin est-il venu à Paris pour nous voir, c'est-à-dire pour confier à l'Agence 0 une enquête quelconque?

» Dans ce cas, pourquoi a-t-il tiré tout d'abord un coup de revolver, et sur qui?

» L'idée de s'adresser à nous ne lui est-elle venue qu'après ce coup de revolver?

» Toujours est-il que, vingt-cinq mètres avant notre porte, il a été attaqué à son tour et blessé à mort...

» Il n'a pas pu parler, du moins d'une façon intelligible... L'Agence 0, dans cette affaire, n'a rien à cacher, et elle considère comme son devoir de mettre tous les atouts possibles entre les mains de la police officielle...

» Je puis donc vous dire que M. Duhourcin, au moment de mourir, a regardé l'horloge avec insistance... J'ai bien compris que, sachant son temps compté, il s'efforçait de me transmettre un ultime message et que son grand désespoir était de ne pas y parvenir...

» Il a balbutié un mot... Je crois l'avoir bien compris, mais je ne puis rien affirmer... Autant que j'en puisse juger, ce mot était:

» — Le nègre...

Voilà pourquoi les journaux du soir publiaient tous en caractères gras le titre suivant: Le mystère de l'horloge et du nègre.

Non seulement le fils du défunt arriva dans le courant de l'après-midi de Saint-Etienne, après avoir brûlé les étapes au risque de se casser le cou, mais le directeur des Tréfileries, M. Laborie, l'accompagnait.

Le corps avait déjà été transporté à l'Institut médico-légal. Le contenu de l'estomac confirmait les affirmations du garçon de café de la Gare de Lyon.

La balle, logée dans le poumon, avait été extraite. M. Gastinne-Renette, appelé à en déterminer le calibre, avait d'ores et déjà affirmé qu'il s'agissait d'une balle à chemise de nickel tirée par un revolver automatique du calibre 6,35.

Le préposé au guichet de la station de métro Saint-Martin ne reconnaissait pas la photographie à peine sèche qu'on lui montrait. C'était, selon son mot, l'heure de la grande presse », et les visages défilaient sous ses yeux à raison de quinze ou vingt par minute.

La Police judiciaire, avec ses effectifs au grand complet, courait les hôpitaux, les cliniques, les commissariats de police et les médecins de quartier, dans l'espoir de découvrir un blessé mystérieux.

Sur qui M. Duhourcin avait-il tiré entre huit heures du matin et dix heures?

Fallait-il croire qu'il n'avait atteint personne?

Ce jour-là, en tout cas, et bien avant pendant la nuit, tous les nègres rencontrés entre la Gare de Lyon et l'Opéra furent interpellés, leur identité contrôlée, ainsi que leur emploi du temps depuis la veille au soir.

Quant aux renseignements sur le mort, ils étaient excellents. M. Duhourcin, entré comme comptable aux Tréfileries françaises, vingt-cinq ans plus tôt, s'y était taillé, par son travail, son honnêteté, sa persévérance, une place de premier plan. Non seulement il était depuis trois ans sous-directeur des usines et avait fait construire dans les environs immédiats de Saint-Etienne une confortable villa, mais encore le mariage de son fils, qui devait avoir lieu le lendemain, avec la fille du directeur, consacrait son ascension méritée dans la hiérarchie sociale.

L'Agence O, à quatre heures de l'après-midi, après tant de visites, donnait le spectacle de bureaux littéralement dévastés, et il n'y avait plus un seul objet à sa place. Mlle Berthe, mal remise de ses émotions, essayait de rétablir un peu d'ordre, tandis que Barbet ne suffisait pas à remplir toutes les missions que Torrence et Emile lui confiaient.

Les journaux du soir parus, ce fut sous les fenêtres un défilé incessant de badauds qui regardaient en l'air.

II

Où tout Paris cherche le nègre et où Emile fait, par le

plus grand des hasards, la découverte de boîtes de couleurs

Rarement la Police judiciaire déploya un tel zèle et rarement, on peut le dire, les résultats furent, dans un certain sens, aussi satisfaisants.

C'est ainsi que les inspecteurs munis de la photographie de Gérard Duhourcin purent, en quelques heures, reconstituer presque pas à pas la marche de celui-ci depuis la Gare de Lyon jusqu'à la place de la République.

Ainsi, Duhourcin, arrivé de bonne heure à Paris, avait pris tout son temps. Il avait d'abord fait sa toilette à la gare. Il avait ensuite mangé des croissants et bu du café. Il avait enfin commandé un verre de rhum et, sur ce point, le témoignage de sa famille et de ses amis était formel: s'il ne dédaignait pas un verre de vieux bourgogne avec un bon dîner, il ne buvait jamais d'alcool, surtout depuis quelques années que sa santé s'était légèrement altérée.

Sorti de la gare vers huit heures et demie — témoignage du garçon du buffet — il avait longé le trottoir de droite de la rue de Lyon. Un maroquinier et une épicière, tous deux occupés à cette heure à retirer leurs volets, l'avaient aperçu.

Nouvel étonnement, place de la Bastille. Le sobre M. Duhourcin avait pénétré dans un petit bar-tabac et avait bu un grand verre de calvados. Il était à ce moment neuf heures moins un quart.

Ensuite, on le repérait boulevard Beaumarchais (témoignage d'un fabricant de pipes) et place de la République, où à nouveau il n'hésitait pas à pénétrer dans une brasserie et à boire un verre d'alcool.

On pouvait donc résumer les faits comme suit: M. Duhourcin, confortable bourgeois de Saint-Etienne, se rendait à Paris la veille du mariage de son fils. Le but apparent de faire une surprise aux deux jeunes mariés n'était évidemment qu'un alibi puisque:

1° Pour la première fois de sa vie, il emportait avec lui son revolver, dont il ne s'était jamais servi et qui ne quittait pas le tiroir de sa table de nuit;

2° Cet homme sobre, suivant depuis quelques années un régime, éprouvait le besoin, dès huit heures du matin, de boire coup sur coup plusieurs verres d'alcool.

Place de la République, par contre, on perdait définitivement sa trace et on ne la retrouvait qu'à la station de métro Saint-Martin, où il avait pris un ticket après neuf heures.

Qu'est-ce que M. Duhourcin avait pu faire entre la République et la Porte Saint-Martin, soit environ cinq cents mètres de boulevards?

La police officielle s'acharnait particulièrement sur la piste du nègre, et les nègres de Paris en savaient quelque chose, car ils ne pouvaient faire deux cents mètres sur les trottoirs sans être sérieusement questionnés par des policiers.

Il semblait bien aussi que c'était entre la République et la Porte Saint-Martin, que le sous-directeur des Tréfileries avait fait usage de son revolver.

Or les heures passaient et on ne signalait dans ce quartier ni bagarre, ni blessé, ni découverte de cadavre. Fallait-il supposer que, dans le brouillard qui régnait ce matin-là, M. Duhourcin s'était amusé à tirer un coup de revolver en l'air? Cela ne cadrait ni avec son âge, ni avec tout ce qu'on savait de son caractère.

Tous les journaux étaient d'accord sur un point: le bourgeois de Saint-Etienne avait un rendez-vous mystérieux à Paris. Il avait certaines raisons de croire que ce rendez-vous serait périlleux, puisqu'il avait pris soin de s'armer.

Où était ce rendez-vous? Avec qui? Pourquoi? Autant de questions auxquelles vingt reporters pour le moins, sans compter les policiers amateurs, s'ingéniaient à répondre.

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