Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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— Pauvre maman… Qui aurait pensé… Venez…

Le portier et le Petit Docteur se regardèrent… Puis Jean Dollent soupira, eut un geste comme pour faire tomber un poids de ses épaules, et sortit.

On pouvait le voir attablé quelques minutes plus tard au Select où, malgré l’heure, il avait commandé une fine à l’eau.

— Vous me donnerez aussi le Bottin…

Deux fines à l’eau… Trois fines…

— Voyons… Experts en objets d’art… Samuel… Jérôme Lévy… Guillaume Benoit…

Il choisit, à vrai dire, l’adresse la plus proche. C’était, non loin de l’Élysée, un hôtel particulier de plusieurs étages plein de meubles anciens, de boiseries, de sculptures qu’on venait acheter du monde entier.

— M. Guillaume Benoit ?… Non, je ne suis pas un acheteur, je vous en demande bien pardon… Je voudrais seulement que vous me donniez quelques renseignements… Le commissaire Lucas m’a dit que vous étiez l’amabilité même.

Ce n’était pas vrai, mais tant pis.

— Vous vous occupez, vous aussi, de l’affaire Lavisse ?…

— Pourquoi dites-vous « aussi » ?

— Parce qu’un inspecteur est venu ce matin…

— Vous demander quoi ?

— Si les objets volés chez mon malheureux collègue… Car nous le considérions tous comme un collègue, et il nous arrivait souvent d’aller lui demander conseil… Si les objets volés, dis-je, étaient facilement vendables…

— Et vous avez répondu ?

— Que c’était à peu près impossible de les écouler en Europe, où ces pièces sont trop connues et où l’alerte a été donnée aussitôt à tous les marchands et à tous les amateurs…

— Pourquoi précisez-vous « en Europe » ?

— Parce qu’en Amérique, où le marché est beaucoup plus vaste que chez nous et où l’argent circule davantage, il est plus facile de trouver un amateur pas trop regardant sur les origines d’une pièce rare…

— Puis-je vous poser, moi, une seconde question ?… Vous connaissiez naturellement l’appartement de M. Lavisse ?…

— J’y suis allé maintes fois voir mon vieil ami…

— Est-ce qu’un étranger à votre profession, un amateur moyen, si vous préférez, aurait été capable, en très peu de temps, de déceler, parmi tout ce qui se trouvait là, les quelques pièces de grande valeur ?

Le front de l’antiquaire se rembrunit.

— Je ne le pense pas, et cela me frappe que vous me posiez cette question… Nous en avons discuté hier, entre nous, à la Salle des Ventes… Il y avait par exemple une émeraude gravée qui est une pièce unique, valant au bas mot quatre cent mille francs, mais qu’un non-initié aurait prise pour une pierre sans valeur… Il en était de même pour un reliquaire du XV eque peu de voleurs eussent préféré aux tabatières en or de l’époque napoléonienne qui se trouvaient dans la même vitrine… Puis-je vous demander pour le compte de qui vous enquêtez ?… Pour la compagnie d’assurances, probablement ?… Cependant, je crois savoir que les dernières acquisitions de notre pauvre Lavisse n’étaient pas assurées…

Le Petit Docteur partit sans dire ni oui, ni non, et, un peu plus tard, il s’attaquait à la tâche la plus harassante et la plus décourageante à la fois de sa journée.

IV

Où il s’agit d’éplucher une maison de six étages, palier par palier, ménage par ménage, habitant par habitant, et où il est à nouveau question d’un homme roux

Lucas, plus grave encore, plus soucieux que le Petit Docteur, cherchait celui-ci depuis dix heures du matin, et il était déjà une heure de l’après-midi. Il avait téléphoné un peu partout et, en désespoir de cause, avant même de déjeuner, il arrivait rue Bergère, demandait à la concierge :

— Vous n’avez pas vu la personne qui m’accompagnait hier ?

— Un petit monsieur brun et nerveux ?… Il y a plus d’une heure qu’il est dans la maison… Il doit être arrivé au troisième…

— Au troisième quoi ?

— Au troisième étage… En voilà un qui a de la patience, et qui ne craint pas d’ennuyer les gens… Il frappe à toutes les portes… Il questionne tout le monde, même les enfants de six ans, même les vieux qui ne quittent plus leur fauteuil…

C’était vrai… Mais ici encore le Petit Docteur n’était pas arrivé le premier. Quand il s’était présenté chez le tailleur pour dames du premier gauche (il y régnait une demi-obscurité et une fade odeur de laine), on lui avait fait remarquer :

— Votre collègue est déjà venu ce matin…

À quoi bon dire qu’il n’appartenait pas à la police ?

— Ah ! Je vois… Mon collègue vous a montré un portrait… Un portrait d’homme roux, n’est-ce pas ?

— Non… Un jeune homme assez maigre, aux cheveux longs…

Jean-Claude Marmont ! Ainsi la police officielle ne négligeait aucune piste puisqu’un inspecteur s’assurait déjà que Jean-Claude Marmont, dont il s’était procuré une photographie, n’était pas venu dans la maison le jour du crime !

— Depuis la visite de mon collègue, nous avons reçu d’autres renseignements… Ce que je voudrais savoir, c’est si, entre quatre et cinq heures, vous n’avez pas rencontré d’étranger dans l’escalier de l’immeuble…

C’était long ! C’était décourageant ! Certains se taisaient, méfiants, et il fallait leur arracher les paroles une à une. D’autres, au contraire, vous auraient raconté toutes leurs petites histoires, et surtout celles des voisins !

Il faut se livrer à une enquête de ce genre pour se rendre compte de ce qu’un immeuble parisien contient de vies humaines, et combien ces vies sont différentes les unes des autres.

Le tailleur… Le dentiste du premier à droite… L’officier retraité du second et sa fille mariée à un polytechnicien… La dame seule qui… que…

Son bloc d’ordonnances à la main, Jean Dollent prenait parfois des notes, questionnait, remerciait, s’excusait, saluait et frappait à la porte voisine.

Il sortait de l’avant-dernier appartement, au quatrième à gauche (fourrures en gros et demi-gros, importation directe de Russie), quand il se trouva face à face avec Lucas.

Pourquoi, entre les deux hommes, y eut-il comme un choc ? À croire que toute leur cordialité avait disparu. Ils se mesuraient du regard. Les yeux du commissaire Lucas, si naïfs d’habitude, étaient durs, son attitude compassée, et on vit le Petit Docteur tousser pour se donner contenance, baisser la tête.

— Il y a deux heures que je vous cherche, monsieur Dollent… Vous ne serez pas étonné, n’est-ce pas, si je vous déclare que j’ai quelques explications à vous demander ?

— Allons ! soupira le Petit Docteur, en refermant son bloc d’ordonnances. Je suppose que nous serons mieux pour causer dans votre bureau ?

Dans la rue, il risqua :

— Si nous prenions un apéritif ?… Il fait une chaleur, dans cette maison…

Il en but deux. Lucas l’observait, cherchait le moment favorable pour lancer :

— Ce matin, au téléphone, je vous ai parlé de dix-huit hommes roux… J’ai le plaisir de vous annoncer que nous en avons un dix-neuvième… Et figurez-vous que, celui-là, je l’ai fait arrêter… Vous ne me demandez pas pourquoi ?

— Cela m’est égal.

— Je vous l’apprendrai néanmoins… Je l’ai fait arrêter parce que c’est la gendarmerie de Nieul, à trois kilomètres de Marsilly, qui l’a remarqué ce matin, alors qu’il se cachait dans un petit bois… Le bois de La Richardière… Vous devez connaître, vous qui êtes du pays ?… La coïncidence m’a paru curieuse, pour le moins… Vous ne pensez pas qu’une explication s’impose et…

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