Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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Est-ce que, à cinq heures de l’après-midi, le pauvre homme avait déjà été assailli ?

« Médicalement, c’est possible…

Ce raisonnement et les conséquences qu’on en pouvait tirer ne tenaient, évidemment, qu’en admettant que Motte avait dit la vérité.

Or, à ce moment précis, on frappa à la porte. Une femme de chambre annonça :

— On vous demande au téléphone… L’appareil est au fond du couloir, près de l’escalier…

— C’est Monsieur ?

Cette sacrée Anna savait, quand elle le voulait, prendre une voix angélique qui avait le don d’exaspérer le Petit Docteur car, lorsqu’elle prenait cette voix, il était sûr qu’elle allait le faire enrager.

— C’est moi, oui… Il n’est rien arrivé, au moins…

— Non, monsieur… Je voulais seulement vous annoncer qu’il est parti.

— Hein ?

— Vous n’entendez pas ?… Je dis qu’il est parti…

— Comment ça ?

— Je ne sais pas… J’ai dormi dans ma chambre, comme les autres jours, et j’avais placé le revolver de Monsieur sur la table de nuit… Ce matin, je suis allée pour porter le petit déjeuner… J’ai entrouvert la porte… J’ai poussé le plateau par terre… Puis, comme je n’ai rien entendu… Il n’était plus, là !… J’aime quand même mieux ça, vous savez !

Le Petit Docteur, lui, était devenu pâle, et il raccrocha, sans penser à répondre à Anna qui lui demandait Dieu sait quoi. L’instant d’après, il eut encore plus peur. Il ne s’était pas éloigné de deux mètres que la sonnerie résonnait. Il décrocha machinalement.

— Allô !…

— L’Hôtel des Italiens… Pourriez-vous me passer le docteur Dollent…

— C’est moi…

— Allô ! Ici Lucas… Je me doutais que vous n’étiez pas loin de l’appareil, car j’ai entendu que, sur la ligne, on parlait de Marsilly… Vous téléphoniez chez vous ?… Pas de mauvaise nouvelle, au moins ?

Est-ce que, par hasard… Cela arrive qu’on soit ainsi branché sur une conversation et qu’on entende tout…

— Pas de mauvaise nouvelle, non…

— Allons ! Tant mieux… De mon côté, j’ai quelques renseignements pour vous… Si vous voulez, je vais vous les donner par téléphone pour gagner du temps, car j’ai une grosse journée de travail…

« D’abord, il est établi que ce jour-là Etienne Lavisse a quitté la Salle des Ventes vers quatre heures… Allô ! Vous écoutez ?… J’ai pensé que cela vous intéresserait, car d’habitude il ne partait que beaucoup plus tard… À un des commissaires-priseurs qui en faisait la remarque, il a confié qu’il ne se sentait pas très bien et qu’il allait se coucher…

« Il n’était pas malade, mais il avait l’estomac assez délicat et, comme la journée avait été chaude…

— Merci… fit le Petit Docteur, sans enthousiasme.

— Un autre renseignement, plus important, sans doute. Voulez-vous prendre note d’un nom ?… Jean-Claude Marmont… Vous y êtes ?… C’est le neveu de la victime, le fils unique de sa sœur qui habite la Vendée et qui est arrivée ce matin à Paris… Jean-Claude Marmont a vingt-quatre ans… Il s’occupe assez vaguement de cinéma… Allô ! Vous écoutez… Il a été second assistant d’un metteur en scène… Il fréquente les bars des Champs-Élysées et, m’affirme-t-on, les tripots…

— Fortune ?

— Sa mère est à son aise… Grosse maison de campagne aux environs de Luçon… Elle lui envoyait des subsides, mais non proportionnés aux besoins du jeune homme…

— Son oncle ?

— Refusait depuis plus d’un an de le voir… Avait été trop souvent échaudé.

— C’est tout ?

— Vous trouvez que ce n’est pas assez ? Je vous apporte, pour votre petit déjeuner, deux renseignements importants, et vous rouspétez… Si vous y tenez, je vais vous donner la liste de tous les hommes roux qu’on nous signale… Nous en sommes à dix-huit… Et mon devoir est de lancer des inspecteurs dans ces dix-huit directions…

— Merci…

— Dites donc, docteur, il me semble…

— Quoi ?

— Ça ne va pas ?… Vous avez eu trop chaud, vous aussi ?

— Vous ne m’avez pas donné l’adresse de Jean-Claude Marmont ?…

— Hôtel de Berry, rue de Berry…

C’est sans conviction aucune qu’il y alla. La police l’avait fatalement précédé et avait tiré du personnel tout ce qu’il y avait à en tirer. Il entra, pourtant, se dirigea vers le portier.

— Excusez-moi de vous déranger… Je voudrais vous demander un petit renseignement (un billet de cent francs plié menu passa de la main de Dollent dans celle du portier)… Je voudrais savoir si Jean-Paul Marmont, qui habite l’hôtel, n’a pas reçu ces derniers temps la visite d’un homme roux…

Le portier regarda avec quelque étonnement le billet qu’il avait à la main, puis son interlocuteur.

— C’est curieux… fit-il.

— Qu’est-ce qui est curieux ?

— Vous n’êtes pas de la police, sinon…

Et il montrait le billet, insinuant que les inspecteurs de la PJ n’ont pas l’habitude de payer en argent les renseignements qu’on leur donne.

— Or, un brigadier que je connais est venu voilà une heure me poser exactement la même question.

— Qu’est-ce que vous avez répondu ?

— Que non !

— Et c’est vrai ?

— C’est l’absolue vérité…

— Il ne vous a rien demandé d’autre ?

— Non… Il paraissait pressé…

— Et si, moi, je vous posais une seconde question… (Elle fut accompagnée d’un second billet de cent francs…) Si je vous demandais quel genre de femme Jean-Claude Marmont reçoit ?… Car je suppose qu’un garçon de son âge…

— Je ne pourrais pas vous donner beaucoup de renseignements. À part que la dernière s’appelait Betty… Miss Betty…

— Elle venait souvent ?

— Elle n’est venue que deux fois, mais elle téléphonait… C’est ainsi que je connais son nom…

— Une jolie fille, à l’accent étranger, qui ressemble à une vedette de cinéma ?

— C’est exactement ce que j’aurais dit si vous m’aviez demandé de vous la décrire… Elle est partie en voyage…

— Comment le savez-vous ?

— Parce que, avant-hier, M. Marmont, à qui il arrive de m’emprunter un peu de monnaie… Il est descendu en courant vers six heures du soir… On venait de lui téléphoner…

« — Albert, m’a-t-il dit, passez-moi vite quelques louis… Il faut que j’accompagne mon amie au train…

— Et vous ne savez pas à quelle gare il est allé ?

— Je ne sais pas… Il est revenu vers minuit… Depuis, il n’est presque pas sorti… Je crois que, ce matin, il a reçu un coup de téléphone de sa mère…

Le Petit Docteur atteignait déjà le coin de la rue de Berry et des Champs-Élysées, l’air préoccupé, mécontent, quand il fit demi-tour, poussa à nouveau la porte tournante de l’hôtel.

— Dites-moi, Albert… Vous n’avez jamais vu cette Betty en compagnie d’un autre homme ?

— Non, monsieur… Je ne l’ai vue que deux fois, et les deux fois c’était avec M. Marmont…

— Il n’a jamais été question d’un ami ou d’un…

— Vous voulez parler de son frère ?… Il m’a téléphoné une fois…

« — Ici le frère de miss Betty… Voulez-vous dire à M. Marmont, quand il rentrera, de nous rejoindre où il sait…

Deux chasseurs entraient avec des bagages. Une dame tout en noir était engagée dans la porte tambour, et elle arrivait visiblement de sa province. Ses yeux étaient rouges. Elle tenait un mouchoir à la main.

— La chambre de mon fils, s’il vous plaît… Jean-Claude Marmont…

Un jeune homme sortait de l’ascenseur. Sans doute avait-il fait le guet à la fenêtre. Il était triste, lui aussi, et même accablé. Ses yeux étaient encore plus rouges que ceux de sa mère, qu’il embrassa longuement en murmurant :

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