Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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— Il manque les dix plus belles pièces, les plus faciles à transporter, celles aussi qui ont la plus grande valeur marchande… Au cours du jour, le montant du vol, si vol il y a, s’élève à quatre ou cinq millions…

— M. Lavisse était très riche ? s’étonna le Petit Docteur.

— Il ne possédait que sa collection. À part cela, il vivait chichement, voire pauvrement, prenant ses repas dans un prix-fixe. Il faut tenir compte aussi qu’à part ce qui a été emporté, tout ce que vous voyez ici représente beaucoup de recherches et de goût, certes, mais assez peu d’argent… Un demi-million à peine, en bloc…

— M. Lavisse avait-il de la famille ?

— C’était un vieux célibataire… Mais il a une sœur qui habite la Vendée…

Lucas prit note du nom et de l’adresse pour l’avertir, mais elle devait déjà l’être par les journaux et par la radio, qui avaient longuement commenté l’événement.

D’un bistrot, Dollent téléphonait à Marsilly, avait Anna au bout du fil, une Anna d’une férocité inconnue.

— Vous n’avez pas honte de me traiter comme ça ? criait-elle. Moi qui ne vous ai jamais rien fait, sinon vous soigner comme un enfant !… Me laisser seule dans la maison avec un assassin… Si ! Je sais ce que je dis… Si vous croyez que je n’ai pas lu les journaux et que je n’ai pas reconnu l’homme roux… Il ne doit pas y en avoir tellement de cette couleur… Aussi, pour ce qui est de lui servir des petits plats… Des haricots, oui, comme il en aura bientôt où je pense…

— Il est calme, Anna ?

— Je n’en sais rien…

— Qu’est-ce qu’il dit ?

— Il ne dit rien…

— Écoutez-moi, Anna…

— Je ne veux rien écouter et, quand vous reviendrez, je vous rendrai mon tablier… C’est tout ce que vous méritez… Quant à savoir ce qu’il fait, ce n’est pas possible, vu que j’entrouvre la porte juste assez pour pousser le plat par terre…

— Vous êtes sûre qu’il est toujours là ?

— Malheureusement ! Il fait assez de bruit en se promenant de long en large depuis ce matin…

Dans tous les journaux, on lisait en caractères gras : « La piste de l’homme roux.

Et il était à prévoir que la police allait recevoir des tas de lettres anonymes au sujet de tous les hommes roux de Paris et de la banlieue.

— C’est vous, Lucas ?

— Oui… Dollent ?… Non ! Absolument rien de neuf… Et d’ailleurs, étant donné la façon dont vous vous comportez avec moi, je me demande si je ne ferais pas mieux de vous laisser tomber…

— Et si je vous donnais le signalement d’une femme qui est mêlée à l’affaire ?… Écoutez… Genre vamp de cinéma…

« Ce n’est pas une blague… Genre vamp de cinéma… Accent étranger assez prononcé… Très bien habillée, avec une certaine excentricité… Une de ces femmes qui font se retourner tous les hommes dans la rue… Je voudrais savoir si elle n’a pas été remarquée ces derniers jours dans les environs de la Salle des Ventes et de la rue Bergère ?

— Bon !

— Merci… Au revoir…

Un taxi le conduisit à Saint-Mandé, où il ne tarda pas à trouver le pavillon, banal mais coquet, de Georges Motte. Il sonna à la porte. Une jeune femme qui cachait mal sa grossesse vint lui ouvrir, et il paraissait qu’elle n’avait pas fait de rapprochement entre son mari et le fameux homme roux.

— J’aurais voulu parler à Georges Motte… C’est un camarade de régiment…

— Malheureusement, mon mari est absent pour quelques jours. La compagnie l’a envoyé en province pour faire des vérifications…

— Vous ne savez pas où il est ?

— Pas exactement… Dans ces cas-là, il fait plusieurs villes, parfois le même jour… Mais entrez donc…

C’était propre. C’était gentil… C’était honnête, avec des meubles qui avaient dû être achetés, eux aussi, à tempérament.

— Je reviendrai dans quelques jours.

Ouf !… C’était la période de lassitude qui commençait… Il y avait des heures et des heures qu’il était tendu comme un arc… Il n’avait pas dormi…

Et, une fois sur les grands boulevards, il se sentit vacillant, la tête vide, la bouche pâteuse.

Il n’eut pas le courage de dîner, et il alla dormir dans le premier hôtel venu, après avoir mangé un sandwich dans le bar automatique du coin de la rue Drouot.

Toutes les polices de France étaient à la recherche de l’homme roux !

III

Où Anna ne perd pas son flegme, et où le Petit Docteur découvre la trace d’une certaine Betty qui l’intéresse passionnément

« Une chose, pensait le Petit Docteur, vaudrait à elle seule qu’on vive à Paris : le lever du soleil sur les grandes avenues…»

Mais combien de Parisiens voient se lever le jour ? Pour la première fois de sa vie, le Petit Docteur avait la joie de s’éveiller en pleins grands boulevards, dans cet hôtel où il était entré par hasard, et l’aurore, le spectacle qu’il avait sous les yeux, le rendaient gai comme un pinson : si bien qu’en se faisant la barbe, il chanta comme un pinson.

Il apprit aussitôt que tout un chacun ne goûte point pareillement l’ivresse du clair matin, puisque aussi bien on se mit à frapper sur deux murs à la fois.

Tant pis pour les imbéciles : il ne chanterait plus ! Il réfléchirait aussi bien sans chanter. Car Jean Dollent réfléchissait. Il contemplait la large chaussée presque vide, où passaient les premiers autobus, et où les taxis venaient prendre leur place de stationnement, comme une longue chenille. Une arroseuse municipale semblait vouloir tracer des dessins compliqués sur l’asphalte. Et là-bas, à deux cents mètres, des femmes lavaient à grande eau le bar automatique où le pauvre Georges Motte…

Était-il difficile d’imaginer la scène ? Tout à l’heure encore, à la sortie des bureaux et des ateliers, midinettes, vendeuses, dactylos, employés s’abattraient sur le bar automatique, comme une nuée de moineaux affamés, en pépiant comme eux.

Mais bientôt, la première fringale apaisée, chacun, par-dessus son assiette, n’observerait-il pas les visages et ne sourirait-il pas à quelque autre sourire, à des cheveux ébouriffés, à des yeux joyeux ?…

— Moins de poésie et un peu plus de raisonnement ! Se gourmanda le Petit Docteur, qui avait fini de se raser et qui s’était assis sur le rebord de la fenêtre. Il y a des chances pour qu’une femme « genre vamp de film américain » n’ait pas passé inaperçue. Si elle est entrée dans cet établissement, c’est qu’elle y cherchait quelque chose ou quelqu’un. Pourquoi a-t-elle choisi Georges Motte ?

Et les yeux du Petit Docteur pétillaient de malice, car il avait l’impression qu’il ne serait pas longtemps sans pouvoir répondre avec pertinence à ces questions.

— Voyons… Si on en croit Georges Motte, Etienne Lavisse a été frappé à coups de couteau avant huit heures du soir et enfermé dans le placard… Or, il est plus que probable que le crime n’a pas été prémédité… En effet, dans ce cas, on se sert rarement d’un couteau, et surtout d’une sorte de poignard trouvé sur les lieux mêmes, puisqu’il appartenait au collectionneur… Le nombre de coups, au surplus, tend à laisser croire que l’homme qui a frappé l’a fait sous l’action de la surprise et de la peur…

« Il ne s’est pas donné la peine de s’assurer qu’Etienne Lavisse était bien mort…

« De sorte que, pendant des heures, une agonie silencieuse a eu un placard pour théâtre…

« Avant huit heures…

« Or, c’est à cinq heures que la vamp a fait la connaissance de l’homme roux, l’a emmené au Bois, l’a exalté et lui a donné rendez-vous pour huit heures dans l’appartement du vieux collectionneur…

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