Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
[http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668](http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668)

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— Héloïse ?

— Ma sœur… Elle vit avec moi… Elle est veuve, sans enfants… Pendant que je voyageais, elle était, elle, la femme d’un chef de gare dans le centre de la France… Maintenant, elle habite ici… Elle est très fatiguée…

« Venez dans mon bureau…

Et le bureau était encore plus encombré que le reste de la maison.

— Figurez-vous qu’il y a quatre ans, que…

Ce fut peut-être parce qu’on le payait pour la première fois, que le Petit Docteur décida de payer d’audace et de jouer les vrais détectives.

Avec un calme que le vin de Cassis l’aidait à affecter, il trancha :

— Permettez ! Si vous le voulez bien, c’est moi qui poserai quelques questions…

Il n’avait jamais eu de carnet en poche, hormis son bloc à ordonnances. C’est celui-ci qu’il saisit avec l’assurance d’un policier blanchi sous le harnais.

— Nous disions que vous êtes à la retraite depuis quand ?

— Six ans… Je vais vous expliquer…

— Permettez ! Vous me donnerez ensuite toutes les indications qu’il vous plaira. Vous êtes à la retraite depuis six ans (il écrivit sur son bloc à ordonnances : six ans) et vous êtes venu aussitôt vous installer ici ?…

— Pardon ! Je n’ai pas dit ça… Quand j’ai quitté Tahiti, voilà six ans, je ne savais pas encore où me fixer… Je suis d’abord allé chez ma sœur, qui avait une toute petite maison à Sancerre…

— Vous y êtes resté combien de temps ?

— Deux ans… Je me demandais quel climat me conviendrait… Je n’avais plus l’habitude de l’Europe…

Sur le bloc à ordonnances s’inscrivit la mention : Sancerre : deux ans.

— Ensuite ?

— J’ai acheté ce terrain pour pas très cher…

— Combien ?

— Vingt-deux mille francs… À cette époque, c’était moins cher que maintenant… J’ai fait une affaire…

— Et vous avez fait construire ?

— Une modeste villa, pour ma sœur et pour moi…

— Votre sœur avait de la fortune ?

— Elle touche une pension de mille huit cents francs par mois…

— Et vous ?

— Trois mille cinq… J’étais administrateur de première classe… J’en arrive aux faits…

— Arrivez !

— Depuis trois mois…

— Mais avant ces trois derniers mois ?

— Rien… Nous avons vécu gentiment ici, ma sœur et moi… Une femme de ménage vient tous les matins… Je fais apporter la plupart des repas de chez Titin, en voisin… Je joue à la belote avec les gens d’ici… Je me promène…

— Et votre sœur ?

— Elle dort… Elle coud… Elle brode… Elle s’installe dans le jardin…

— Bon ! Depuis trois mois ?…

— Il y a des pas, la nuit, deux fois par semaine, dans la maison !

— Et vous n’avez jamais vu personne ?

— J’ai essayé. Je me suis relevé. Je me suis précipité avec une torche électrique, mais je suis toujours arrivé trop tard. Si j’étais seul à avoir entendu ces pas…

— Votre sœur… Rappelez-moi son prénom ?

— Héloïse… C’est un peu vieillot, mais…

— Elle les a entendus ?

— Tout comme moi… Surtout dans le grenier… D’ailleurs, on retrouve ensuite tous les objets bouleversés, la plupart du temps à des places différentes…

— Il n’y a que votre sœur Héloïse et vous qui couchiez dans la villa ?

— Absolument personne d’autre !

— Les portes en sont fermées chaque soir ?

— Et les persiennes… C’est ce que je disais à mon ami le procureur… Écoutez, docteur Dollent… Je ne suis pas un homme crédule, mais je suis un homme qui commence à être terrifié… J’ai vécu dans les cinq parties du monde… J’ai connu les indigènes de chacune d’elles, ainsi que leurs croyances… J’ai été appelé à m’occuper de certains cas de sorcellerie, au Gabon, entre autres… C’est vous dire qu’on ne m’impressionne pas facilement…

« Un petit verre de quelque chose ?… Non ?… Sans façon ?…

« Je continue… On ne m’impressionne pas facilement… Et les Anglais m’ont toujours fait rire avec leurs fantômes…

« Cependant, il y a un détail qu’il faut que je vous confie, puisque vous êtes appelé à découvrir la vérité…

« Il va vite, le frère ! » pensa le Petit Docteur.

— Lorsque j’étais administrateur d’un district de Tahiti, j’ai fait édifier une maison en bois sur un terrain que les indigènes considèrent comme sacré… En effet, on y voyait encore la pierre qui servait jadis aux sacrifices humains…

« Je me moquais de leurs croyances comme je me suis moqué de celles des nègres d’Afrique ou des îles Salomon, ou encore de celles des Moïs…

« Tu verras, me disaient-ils (car là-bas ils tutoient tout le monde), les Tou-Papaou se vengeront…

« Ce qu’ils appellent les Tou-Papaou, docteur, ce sont leurs démons…

— Ils vous ont attiré des ennuis ? Questionna le Petit Docteur avec flegme.

— Là-bas, non… Mais depuis trois mois… Ne riez pas de moi… Je n’affirme rien… Encore une fois, je ne suis pas crédule… Je suis prêt à admettre que les événements qui m’ont fait vous appeler n’ont que des causes naturelles… Cependant, je ne peux pas m’empêcher, quand j’entends ces bruits la nuit, de penser aux menaces que me faisaient les indigènes…

« Qui aurait intérêt à venir se promener vers les trois heures du matin dans une maison comme celle-ci ? » Jamais rien n’a été emporté !

« Il ne s’agit donc pas d’un voleur !…

« Il ne s’agit pas non plus d’un assassin, car il n’aurait eu aucune peine à nous tuer, ma sœur ou moi…

« Que faire, dans la maison d’un pauvre retraité, pendant des semaines et des semaines ?…

— Pardon ! interrompit Dollent. Vous m’avez parlé de la police locale. Elle est venue ?

— Pendant une semaine. Des hommes ont monté la garde…

— Le résultat ?

— Néant ! Le visiteur nocturne n’est pas venu. Si bien que c’est moi qu’ils ont pris pour un fou… Mais j’aperçois ma sœur qui vient de descendre et qui nous attend… Elle est au courant des raisons de votre présence ici… Évitez seulement de l’affoler… Pour elle, ce sont bien les Tou-Papaou qui viennent me tourmenter et qui…

Une femme de cinquante à cinquante-cinq ans, grasse et placide, plus que placide, littéralement engourdie par le bon soleil du Midi.

— Je m’excuse d’être une mauvaise maîtresse de maison, docteur, mais il fait si chaud dans ce pays !… Vous prendrez bien un petit apéritif ?… Mais si !… Je les ai servis sur la terrasse, à l’ombre du figuier…

Il comprit pourquoi elle était aussi endormie. Elle buvait son apéritif comme quelqu’un qui en a l’habitude et elle se servait à nouveau, en resservant les autres.

— Mais si ! Cela n’a jamais fait de mal à personne… Du moment qu’on n’a rien à faire…

Le Petit Docteur était tout pointu, tout crispé par ses pensées, et il devait lutter contre l’engourdissement que lui donnait le soleil du Midi.

— Votre fils, monsieur Marbe… Vous le voyez souvent ?

— Il vient de temps en temps, quand il a besoin d’argent… Surtout, il ne faut pas vous faire d’idées fausses à son sujet… Les Tahitiens sont des gens comme nous… Sa mère était aussi claire de peau que ma sœur… Quant à lui, on ne peut le reconnaître des autres habitants de la Côte d’Azur, si ce n’est qu’il est plus beau…

— Pendant que vous étiez à Sancerre chez votre sœur…

— Il était au lycée, à Cannes…

— Encore une question… Le fantôme, si je puis l’appeler ainsi, a-t-il des jours de prédilection ?…

— C’est-à-dire… Au début, je ne m’en étais pas aperçu… Vous savez que, quand on est à la retraite, on vit sans s’occuper des dates et des jours de la semaine. Pourtant, j’ai fini par m’apercevoir que c’était le mercredi et le samedi que ses visites avaient lieu…

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