Paul Féval - Les belles-de-nuit; ou, les anges de la famille. tome 4

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Les belles-de-nuit; ou, les anges de la famille. tome 4: краткое содержание, описание и аннотация

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Il aimait pourtant, le bon garçon; mais plus d'une enchanteresse, placée sur son passage par ce perfide Montalt, lui avait semblé bien adorable.

Tandis qu'Étienne peignait des panneaux ou esquissait des cartons, Roger allait se promener. Quand il revenait et qu'Étienne le questionnait en frère, Roger ne faisait pas toujours confession générale.

Une chose cependant rapprochait les deux jeunes gens et les réunissait en une commune inquiétude, c'était l'absence de nouvelles de Bretagne, le silence complet et inexplicable des amis qu'ils avaient laissés derrière eux.

Étienne avait écrit à Diane plusieurs fois; Roger avait écrit à Cyprienne et à Madame. Point de réponse.

Des lettres avaient été adressées au vieux Géraud qui, de tout temps, avait témoigné à Étienne et à Roger une affection sincère. Point de réponse encore.

Les semaines s'étaient écoulées; on attendait toujours. Étienne et Roger faisaient mille suppositions et s'ingéniaient à chercher le mot de l'énigme. Jamais, dans leurs hypothèses, ils n'arrivaient à côtoyer même la triste réalité!..

En désespoir de cause, Étienne avait écrit à un de ses confrères dont la famille habitait les environs de Redon; et il comptait les heures en attendant la réponse, qui, cette fois, ne pouvait pas lui manquer.

VII

LE DESSERT

Le nabab traitait magnifiquement. Il avait pour chef un de ces hommes choisis qui portent notre glorieux nom français jusqu'au fin fond des cuisines russes, anglaises et autrichiennes. Son repas était au-dessus de toute description, et la plume de faisan des poëtes culinaires qui continuent Antonin Carême se fût émoussée devant tant de splendeur.

Par exemple, il faut bien l'avouer, les convives assis autour de cette table éblouissante étaient un peu mêlés. Nous parlons seulement de la première table, car il y en avait deux, et la seconde, réservée aux dames, n'était pas mêlée du tout.

Dans ce monde errant et bien titré qui se groupe autour d'une maison de jeu, dès qu'une maison de jeu s'ouvre, il est vraiment bien difficile de distinguer l'aventurier du gentilhomme. En effet, l'aventurier se frotte si aisément au gentilhomme, et le gentilhomme si fatalement à l'aventurier, qu'ils déteignent l'un sur l'autre, si bien que tel vrai marquis, possédant un nombre rond de quartiers sincères, vous fait l'effet d'un aigrefin, tandis que tel bachelier ès tours d'adresse, cachant soigneusement ses diplômes, vous miroite à l'œil comme le plus pailleté des marquis.

Il y a longtemps que la mode française est à l'anglomanie. Montalt avec ses millions, sa romanesque histoire où il n'y avait pas un seul mensonge, sa grande mine et la haute distinction de sa personne, n'aurait eu qu'à se laisser faire pour devenir le lion des salons aristocratiques.

On eût abaissé à plaisir les roides barrières de l'étiquette devant ses fantaisies, et, de par l'audace même de ses caprices, il eût conquis la royauté de la mode.

Mais il n'en voulait pas. Il lui plaisait, par exemple, d'attirer chez lui le faubourg Saint-Germain et de ne point lui rendre sa visite.

Il lui plaisait d'amuser tout ce monde orgueilleux, mais en l'humiliant à sa manière.

Chez lui, le plaisir ne s'arrêtait jamais avant d'atteindre aux folles nuances de l'orgie; on le savait. Il se divertissait à voir les puritains passer le seuil de son enfer.

Autour de la table de Berry Montalt, il y avait assurément de vrais grands seigneurs, mais on y voyait aussi, à part même nos gentilshommes de l'hôtel des Quatre Parties du Monde, un nombre assez notable de chevaliers d'industrie. Les uns et les autres, du reste, s'emboîtaient passablement et formaient un très-noble ensemble.

On voyait là, réunis, des représentants de trois ou quatre aristocraties, et la crème de cinq ou six tripots.

Le Cercle des Étrangers surtout, alors dans toute sa gloire, fournissait un contingent remarquable. Tous les pays du globe étaient représentés. Les plus minces convives se nommaient pour le moins M. le chevalier. Il y avait des quantités de comtes… trois marquis et un duc. Il y avait même cet illustre et trop infortuné polonais le prince Bottansko, dont les affidés de la Russie parlaient avec mépris, mais qui était, en réalité, un ancien modèle d'atelier, honorablement connu parmi les rapins de l'empire.

C'était merveille de voir l'élégante et spirituelle courtoisie qui se dépensait autour de la table. Montalt donnait le ton, et il était en veine de charmantes saillies. Ce qu'il y avait d'alliage dans cette noble réunion disparaissait vraiment sous l'or pur.

D'ailleurs, les grecs de 1820, bien que cette appellation antique ne fût pas encore retrouvée, valaient nos grecs de 1847. Ce genre est évidemment d'élite et donne à ses adeptes un vernis inappréciable.

Entre les plus élégants, M. le chevalier de las Matas se faisait remarquer; il méritait à tous égards l'honneur que lui avait fait milord en le plaçant auprès de lui. Nos deux autres gentilshommes ne brillaient pas à beaucoup près autant, mais le Portugal et l'Allemagne sont des pays où l'esprit de conversation ne croît pas en pleine terre. M. le comte de Manteïra et le bon baron Bibander étaient, en somme, convenables: c'était tout ce qu'il fallait exiger d'eux.

En arrivant à l'hôtel du nabab, nos trois gentilshommes avaient eu une alerte assez vive. Ils n'avaient vu jusqu'alors Montalt qu'au Cercle des Étrangers, et ils ignoraient entièrement la composition de son intérieur.

Lola était bien venue à l'hôtel, comme tant d'autres femmes; mais, comme toutes les autres, elle n'avait fait que passer.

En entrant, ce soir, les premières figures aperçues par Bibandier, Blaise et Robert, avaient été justement deux visages de connaissance, qu'ils ne s'attendaient certes point trouver là; nous voulons parler d'Étienne et de Roger.

Les deux jeunes gens étaient aux côtés de Montalt, et faisaient avec lui les honneurs.

La surprise de nos trois gentilshommes fut si grande, qu'ils pensèrent se trahir au premier moment.

Mais ils étaient bien déguisés; l'aplomb leur revint d'autant mieux qu'ils purent voir tout de suite qu'on ne les reconnaissait point.

Par le fait, Étienne et Roger étaient à cent lieues de songer à M. Robert de Blois, à Blaise, son domestique, ou même au pauvre fossoyeur Bibandier.

L'alerte était passée depuis longtemps. Le dîner marchait suivant les règles de l'art. Le sommelier de milord, personnage classique et nourri des traditions les plus respectables, dirigeait avec méthode et sang-froid son bataillon de porte-bouteilles; les vins étaient non-seulement choisis, ce qui est beaucoup, mais servis selon le code de la gastrologie, ce qui est davantage.

Il faut ici le coup d'œil et la science. Il faut savoir alterner le chaud madère avec le bordeaux, ce roi des vins; il faut placer à propos le chambertin généreux, le porto, cher aux palais britanniques, le syracuse, le chypre et le lacryma-christi, ces vins romantiques, que l'on boit au théâtre dans des coupes de carton doré; le constance, fouetté par les tempêtes, et le johannisberg, diplomatique ambroisie, qu'on n'achète, dit-on, qu'avec de l'esprit ou de la gloire.

Quant au champagne, cette pâle et froide potion qui met les collégiens en goguette et fait chanter les étudiants à la barrière, nous aurions pudeur de prononcer son nom bourgeois parmi tant de noms illustres.

On causait fort gaiement déjà. Le baron Bibander, une fois la glace rompue, se prenait à baragouiner d'une si triomphante façon, que le bon Graff était tout fier de son élève.

Montalt avait des prévenances pour chacun, mais il donnait la principale part de son attention à M. le chevalier de las Matas, qui l'entretenait avec une rare vivacité.

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