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Simenon, Georges: Maigret a peur

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Simenon, Georges Maigret a peur

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***Maigret a peur*** se situe à Fontenay-le-Comte, alors que Maigret séjourne chez son ami le juge d'instruction Julien Chabot. Il est alors confronté à une énigme, l'assassinat de trois personnes : Robert de Courçon, un aristocrate, une ancienne sage-femme et un ivrogne.

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Chabiron devait être pêcheur.

— Il prend du poisson ?

— Il est à peu près le seul à en prendre. Le soir, il va de bistrot en bistrot, buvant dans chacun une chopine de rouge jusqu’à ce qu’il ait son compte.

— Jamais de pétard ?

— Jamais.

— Marié ?

— Il vit seul avec son cheval et des quantités de chats.

Chabiron se tourna vers Maigret :

— Qu’est-ce que vous en pensez, patron ?

— Je n’en pense rien.

— Trois en une semaine, ce n’est pas mal pour un patelin comme celui-ci.

— Qu’est-ce qu’on en fait ? demandait Féron au juge.

— Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’attendre le procureur. Il n’était pas chez lui ?

— Non. Sa femme essaie de le toucher par téléphone.

— Je crois qu’on peut transporter le corps à la morgue.

Il se tourna vers le docteur Vernoux.

— Vous n’avez rien vu d’autre, rien entendu ?

— Rien. Je marchais vite, les mains dans les poches. J’ai presque buté sur lui.

— Votre père est chez lui ?

— Il est rentré ce soir de Niort ; il dînait quand je suis parti.

Autant que Maigret pouvait comprendre, c’était le fils du Vernoux de Courçon avec qui il avait voyagé dans le petit train.

— Vous pouvez l’emporter, vous autres.

Le journaliste ne lâchait pas Maigret.

— Est-ce que vous allez vous en occuper, cette fois ?

— Certainement pas.

— Pas même à titre privé ?

— Non.

— Vous n’êtes pas curieux ?

— Non.

— Vous croyez, vous aussi, à des crimes de fou ?

Chabot et le docteur Vernoux, qui avaient entendu, se regardèrent, toujours avec cet air d’appartenir à un même clan, de se connaître si bien qu’il n’est plus besoin de mots.

C’était naturel. Cela existe partout. Rarement, néanmoins, Maigret avait eu à ce point l’impression d’une coterie. Dans une petite ville comme celle-ci, évidemment, il y a les notables, peu nombreux, qui, par la force des choses, se rencontrent, ne serait-ce que dans la rue, plusieurs fois par jour.

Puis il y a les autres, ceux, par exemple, qui se tenaient groupés à l’écart et qui ne paraissaient pas contents.

Sans que le commissaire eût rien demandé, l’inspecteur Chabiron lui expliquait : — Nous étions venus à deux. Levras, qui m’accompagnait, a dû partir ce matin parce que sa femme attend un bébé d’un moment à l’autre. Je fais ce que je peux. Je prends l’affaire par tous les bouts à la fois. Mais, pour ce qui est de faire parler ces gens-là…

C’était le premier groupe, celui des notables, que son menton désignait. Sa sympathie allait visiblement aux autres.

— Le commissaire de police, lui aussi, fait son possible. Il ne dispose que de quatre agents. Ils ont travaillé toute la journée. Combien en avez-vous en patrouille à ce moment, Féron ?

— Trois.

Comme pour confirmer ses dires, un cycliste en uniforme s’arrêtait au bord du trottoir et secouait la pluie de ses épaules.

— Rien ?

— J’ai vérifié l’identité de la demi-douzaine de personnes que j’ai rencontrées. Je vous donnerai la liste. Toutes avaient une bonne raison d’être dehors.

— Tu remontes un instant chez moi ? demanda Chabot à Maigret.

Il hésita. S’il le fit, c’est qu’il avait envie de boire quelque chose pour se réchauffer et qu’il s’attendait à ne plus rien trouver à l’hôtel.

— Je fais le chemin avec vous, annonça le docteur Vernoux. À moins que je vous dérange ?

— Pas du tout.

Cette fois, ils avaient le vent dans le dos et pouvaient parler. L’ambulance s’était éloignée avec le corps de Gobillard et on voyait son feu rouge du côté de la place Viète.

— Je ne vous ai guère présentés. Vernoux est le fils d’Hubert Vernoux que tu as rencontré dans le train. Il a fait sa médecine mais ne pratique pas et est surtout intéressé par des recherches.

— Des recherches !… protesta vaguement le médecin.

— Il a été deux ans interne à Sainte-Anne, se passionne pour la psychiatrie et, deux ou trois ibis par semaine, se rend à l’asile d’aliénés de Niort.

— Vous croyez que ces trois crimes sont l’œuvre d’un fou ? questionna Maigret, plutôt par politesse.

Ce qu’on venait de lui dire n’était pas pour lui rendre Vernoux sympathique, car il n’appréciait guère les amateurs.

— C’est plus que probable, sinon certain.

— Vous connaissez des fous à Fontenay ?

— Il en existe partout mais, le plus souvent, on ne les découvre qu’au moment de la crise.

— Je suppose que cela ne pourrait pas être une femme ?

— Pourquoi ?

— À cause de la force avec laquelle, chaque fois, les coups ont été portés. Il ne doit pas être facile de tuer, en trois occasions, de cette façon-là, sans jamais avoir besoin de s’y reprendre.

— D’abord, beaucoup de femmes sont aussi vigoureuses que des hommes. Ensuite quand il s’agit de fous…

Ils étaient déjà arrivés.

— Rien à dire, Vernoux ?

— Pas pour le moment.

— Je vous verrai demain ?

— Presque sûrement.

Chabot chercha la clef dans sa poche. Dans le corridor, Maigret et lui s’ébrouèrent pour faire tomber la pluie de leurs vêtements et il y en eut tout de suite des tramées sur les dalles. Les deux femmes, la mère et la bonne, attendaient dans un petit salon trop peu éclairé qui donnait sur la rue.

— Vous pouvez aller vous coucher, maman. Il n’y a rien à faire d’autre cette nuit, que de demander à la gendarmerie de faire patrouiller les hommes disponibles.

Elle finit par se décider à monter.

— Je suis vraiment humiliée que vous ne couchiez pas chez nous, Jules !

— Je vous promets que, si je reste plus de vingt-quatre heures, ce dont je doute, je ferai appel à votre hospitalité.

Ils retrouvèrent l’air immobile du bureau, où la bouteille de fine était toujours à sa place. Maigret se servit, alla se camper le dos au feu, son verre à la main.

Il sentait que Chabot était mal à son aise, que c’était pour cela qu’il l’avait ramené. Avant tout, le juge téléphonait à la gendarmerie.

— C’est vous, lieutenant ? Vous étiez couché ? Je suis navré de vous déranger à cette heure…

Une horloge au cadran mordoré, sur lequel on distinguait à peine les aiguilles, marquait onze heures et demie.

— Encore un, oui… Gobillard… Dans la rue, cette fois… Et de face, oui… On l’a déjà transporté à la morgue… Jussieux doit être en train de pratiquer l’autopsie, mais il n’y a pas de raison qu’elle nous apprenne quoi que ce soit… Vous avez des hommes sous la main ?… Je crois qu’il serait bon qu’ils patrouillent la ville, pas tant cette nuit que dès les premières heures, de façon à rassurer les habitants… Vous comprenez ?… Oui… Je l’ai senti tout à l’heure aussi… Merci, lieutenant.

En raccrochant, il murmura :

— Un charmant garçon, qui a passé par Saumur…

Il dut se rendre compte de ce que cela signifiait – toujours une question de clan ! – et rougit légèrement.

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