Аристофан - Aristophane; Traduction nouvelle, tome second
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Rien n'est meilleur ni plus agréable que d'avoir des ailes. Et d'abord si l'un de vous, spectateurs, était ailé, et qu'il fût tourmenté par la faim devant les choeurs tragiques, il n'aurait qu'à s'envoler chez lui, y dîner, et, rassasié, revoler vers nous. Si parmi vous un Patroklidès quelconque se sentait pressé de besoin, il ne salirait pas son manteau, mais il s'envolerait, puis, après avoir pété et repris haleine, il reprendrait son vol. S'il se trouvait chez nous quelque amant, et qu'il aperçût le mari de sa maîtresse au banc des conseillers, il partirait d'entre vous en déployant ses ailes, cajolerait la femme et reviendrait ensuite à sa place. Ainsi, avoir des ailes, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus précieux? Et, de fait, Diitréphès, qui n'a que des ailes d'osier, a été élu phylarkhe, puis hipparkhe: sorti de rien, il s'est élevé très haut, et il est aujourd'hui un hippalektryôn aux plumes jaunes.
Voilà qui est fait. Par Zeus! je n'ai jamais vu d'affaire plus plaisante.
De quoi ris-tu?
De tes bouts d'aile. Sais-tu à quoi tu ressembles absolument avec ton plumage? A une oie grossièrement ébauchée.
Et toi à un merle, dont la tête a été plumée.
C'est nous qui nous sommes imposé ces ressemblances, et, pour parler avec Æskhylos, non pas à l'aide des plumes d'autrui, mais avec les nôtres.
Voyons, que faut-il faire?
Il faut d'abord donner à notre ville un nom grand, magnifique, et ensuite sacrifier aux dieux.
C'est aussi mon avis.
Voyons, quel nom donnerons-nous à la ville?
Voulez-vous que ce grand nom soit emprunté à Lakédæmôn? Lui donnerons-nous le nom de Sparte?
Par Hèraklès! moi donner le nom de Sparte à ma cité! Je ne voudrais pas du tout, même pour mon grabat, avoir de la sparterie.
Alors, quel nom lui donnerons-nous?
Un terme emprunté aux nuages et aux régions éthérées, quelque chose de bien ronflant.
Veux-tu Néphélokokkygia?
Iou! Iou! Le beau nom vraiment, le grand nom que tu as trouvé là! Est-ce que c'est la Néphélokokkygia où sont les biens immenses de Théagénès et tous ceux d'Æskhinès?
C'est plutôt la plaine de Phlégra, où les dieux écrasèrent de leurs traits la révolte des Fils de la Terre.
Chose brillante que cette ville! Mais quel dieu en sera le patron? Pour qui tisserons-nous le péplos?
Pourquoi ne choisissons-nous pas Athèna Polias?
Oh! comme ce serait une ville bien policée que celle où une déesse, née femme, se dresserait armée de pied en cap, et où Klisthénès manierait la navette!
Et qui gardera le rempart pélasgique?
Un oiseau, l'un des nôtres, de race persique, qu'on proclame partout le plus brave de tous, le poussin d'Arès.
O noble poussin, que voilà donc un dieu bien fait pour habiter sur des rochers!
Or çà, maintenant, toi, va-t'en dans les airs te mettre au service de ceux qui construisent les murs; porte des moellons, mets-toi tout nu et gâche du mortier, monte l'auge, tombe de l'échelle, pose des sentinelles, entretiens le feu constamment, fais la ronde, une clochette à la main, et endors-toi ici: envoie ensuite un héraut vers les dieux, là-haut, et un autre de là-haut vers les hommes, en has, et de là reviens vers moi.
Et toi, qui restes ici, pleure auprès de moi.
Va, mon bon, où je t'envoie; car sans toi rien de ce que je dis ne s'exécutera. Pour moi, je vais offrir un sacrifice aux nouvelles divinités, et appeler un prêtre qui préside à la cérémonie. Enfant, enfant, apporte la corbeille et le bassin.
Je fais ce que tu fais, je veux ce que tu veux: je t'engage à adresser aux dieux de grandes et solennelles prières et à immoler une victime en signe de reconnaissance. Va, va, va; fais retentir l'hymne pythien, et que Khæris accompagne nos chants!
Toi, cesse de souffler. Par Hèraklès! qu'est-ce que cela? De par Zeus! j'ai vu bien des prodiges; mais je n'avais pas encore vu de corbeau muselé. Prêtre, fais ton office: sacrifie aux nouveaux dieux.
Je le fais. Mais où est celui qui tient la corbeille? Invoquez la Hèstia des oiseaux, le milan protecteur du Foyer, les oiseaux, olympiens et olympiennes, dieux et déesses, toutes et tous.
O Épervier de Sounion, salut, prince pélasgique.
Salut encore au Cygne pythien et dèlien, à Lèto, mère des cailles, à Artémis Chardonneret.
Il n'y a plus d'Artémis Kolænis, mais Artémis Chardonneret.
Et Sabazios Pinson, et l'Autruche, mère vénérée des hommes!…
Souveraine Kybélè, Autruche, mère de Kléokritos!
Donne aux Néphélokokkygiens santé et prospérité, ainsi qu'aux citoyens de Khios.
Je suis heureux de voir des citoyens de Khios établis partout.
Aux héros, aux oiseaux, aux enfants des héros, au porphyrion, au pélican, au pélékinos, au flexis, au tétras, au paon, à la hulotte, à la sarcelle, à l'élasa, au héron, au plongeon, au bec-figue, à la mésange!
Finis, ou va-t'en aux corbeaux, finis ton appel! Iou! Iou! A quel sacrifice, malheureux, invites-tu les aigles de mer et les vautours? Ne vois-tu pas qu'un seul milan s'envolerait en emportant tout cela? Loin de nous, toi et tes bandelettes! Je ferai bien moi-même et sans plus ce sacrifice.
Il faut encore que, pour l'aspersion, j'entonne un nouvel hymne sacré, et que j'invoque les Bienheureux, ou du moins l'un d'eux, si toutefois vous avez là quelque mets convenable. Car vos offrandes présentes ne sont guère que des poils et des cornes.
Adressons nos sacrifices et nos prières aux dieux ailés.
Néphélokokkygia la bienheureuse, célèbre-la, Muse, dans tes chants mélodieux!
Quel est cet être? D'où vient-il? Dis-moi, qui es-tu?
Je suis un chanteur d'hymnes, aux sons doux comme le miel, un zélé serviteur des Muses, selon Homèros.
Au fait, tu es un esclave et tu as les cheveux longs!
Non pas, mais nous tous, poètes, nous sommes, selon Homèros, les zélés serviteurs des Muses.
Il n'est donc pas étonnant que tu aies un manteau troué. Mais pourquoi donc, ô poète, as-tu la malechance de venir ici?
J'ai fait des vers pour votre Néphélokokkygia, nombre de beaux dithyrambes et de parthénies dans le goût de Simonidès.
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